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Réussir la négociation suppose qu'EDF soit forte. Pour cela, elle doit avoir les moyens d'investir. Mes chers collègues membres de la majorité, je vais vous citer quelques chiffres qui ne vont pas vous plaire, mais je le fais quand même parce qu'ils sont exacts : en 2017, EDF a investi 16 milliards d'euros. En 2021, elle a investi un peu moins de 13 milliards, soit 3 milliards de moins. Le 17 février prochain, la société publiera ses...
...lesquelles les prix de l'énergie ont flambé sont le fruit des politiques erratiques et dépourvues de vision menées depuis plus de trente ans. La guerre en Ukraine n'est que le cache-sexe d'une débâcle énergétique programmée à coups de compromissions, d'atermoiements et d'aveuglements. C'est ainsi que le Gouvernement a lancé, pour la coquette somme de 10 milliards d'euros, une OPA afin de ramener EDF dans son giron par le rachat des 16 % d'actions qui lui manquaient. Sous couvert de sortir l'entreprise de ses difficultés économiques et industrielles, on ne peut s'empêcher de s'interroger. Malgré les dénégations et les engagements du Gouvernement, le spectre du projet Hercule continue de planer et, avec lui, la possibilité à peine voilée d'un démantèlement : en clair, vous ne garantissez pas l...
Nous avons hâte de discuter de ce texte relatif à la nationalisation d'EDF ; qu'il n'y ait aucune ambiguïté à ce sujet.
Comment pouvons-nous accepter que vous obligiez EDF à se ruiner en vendant l'électricité 46 euros le mégawattheure à des opérateurs privés qui assassinent nos PME, nos commerces, nos artisans et nos boulangers et qui font de la spéculation ? C'est d'ailleurs la preuve que le prix de production est faible en France. Vous êtes responsables d'un sabotage économique inacceptable.
« Tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a ou acquiert les caractères d'un service public national ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité » : ces mots du préambule de la Constitution de 1946 suffisent à justifier l'essence même de la proposition de nationaliser le groupe EDF. En ces temps de crise économique inflationniste et géopolitique, il est plus que jamais temps pour l'État de s'assurer d'une pleine et entière maîtrise de cet outil hautement stratégique. Là où l'État privilégie une OPA, nous sommes partisans d'une véritable loi de nationalisation. Celle-ci permettrait à la représentation nationale d'être aux avant-postes de la défense des intérêts de la France...
Depuis 1946, EDF est une véritable fierté nationale, qui a permis aux Français et à nos entreprises de bénéficier d'une électricité abondante et peu chère, notamment grâce à son parc nucléaire. Mais plusieurs décennies de mauvais gouvernement, de soumission aux règles européennes, de croyance aveugle dans la libéralisation et la dérégulation ou encore d'une foi infondée dans les énergies intermittentes ont affaib...
Cette proposition de loi est la bienvenue car elle remet enfin en cause des années d'errance. Quand on voit tout ce qu'EDF a subi comme volonté de destruction de la part des gouvernements français successifs, sous une domination allemande qui n'a eu de cesse de détruire l'atout de compétitivité extraordinaire que représentait EDF-GDF – car l'ensemble était intéressant aussi. Tout a été mis en place, par des décisions successives, pour étrangler EDF, détruire ce fleuron national. Pour ma part, je veux d'abord saluer ...
...Il est vrai que la souveraineté énergétique de la France est absolument essentielle – je pense que nous en sommes tous convaincus. À cet égard, notre production d'électricité et sa distribution sur tout le territoire sont hautement stratégiques. La France doit donc assurer une production d'électricité croissante, pérenne et sécurisée. Cet objectif impose une collaboration optimale entre l'État et EDF afin que ce groupe soit un bras armé de notre souveraineté énergétique. Nous regrettons certains choix hasardeux qui ont été faits au cours des dix dernières années : l'abandon du projet Astrid ; la fermeture de la centrale de Fessenheim ; la fixation d'un prix de rachat aberrant qui affaiblit EDF en l'obligeant à racheter l'électricité produite à un prix anormalement élevé tandis que le groupe ...
Il est défavorable également. L'électricité à Mayotte est gérée par un autre opérateur qu'EDF, qui ne possède qu'une participation très minoritaire au capital.
Deux amendements portant article additionnel après l'article 3 bis ont été déposés. L'un concerne Mayotte, l'autre la Polynésie. S'agissant de la Polynésie, la responsabilité en matière d'électricité relève des autorités locales, nullement des autorités nationales. Le rapport demandé n'est donc absolument pas pertinent. Pour ce qui est de Mayotte, EDF n'étant présent qu'à hauteur de 25 % du capital, ma réponse est la même. Avis défavorable aux deux amendements.
…qui nous permettent d'aborder la question hautement importante – même si tout le monde n'est visiblement pas de cet avis – de la nationalisation d'EDF. Bien que M. le représentant du Gouvernement ait déjà exprimé son avis sur l'amendement, je tiens à le défendre, car la question de l'accès de l'électricité à Mayotte, île particulièrement pauvre dont l'électrification, en 2023, est toujours en cours, du fait d'une urbanisation galopante, constitue un enjeu structurant. À cet égard, il est indispensable de préserver, à Mayotte, la notion de serv...
Merci beaucoup pour cet amendement fort intéressant. Il est vrai qu'à l'heure où EDF redevient publique à 100 %,…
…en partie grâce à l'adoption prochaine de notre proposition de loi, il est légitime de s'interroger sur le statut de la société Électricité de Mayotte, dont je rappelle qu'elle est détenue à 50,1 % par le conseil départemental de Mayotte et à 25 % par EDF. Pour ce faire, la remise d'un rapport gouvernemental sur cette question me semble constituer un bon point de départ. J'avais d'ailleurs la même opinion concernant l'amendement précédent, même si je n'avais pas pris le temps de l'exposer. Je suis donc, à titre personnel, favorable à l'amendement, même si la commission a émis un avis défavorable.
Notre préoccupation consiste avant tout à envoyer un signal essentiel : il ne faut pas démembrer le groupe intégré qu'est EDF. Même si nous ne sommes pas tout à fait d'accord sur le moyen juridique à privilégier, la nationalisation n'étant pas, à nos yeux, la meilleure façon de parvenir à cette fin, il faut absolument signifier notre opposition au démembrement du groupe. C'est la raison pour laquelle nous voterons la proposition de loi.
Nous avions défendu la renationalisation d'EDF au cours de la campagne présidentielle de 2022. Nous sommes donc fiers de la voter aujourd'hui ,
Je voulais notamment les appeler à faire la preuve de leur attachement au caractère intégré du groupe EDF, ainsi qu'à ses salariés. Rappelons qu'une commission d'enquête, créée à l'initiative de notre collègue Raphaël Schellenberger, travaille actuellement à établir les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France.
La proposition de loi dont nous avons débattu est un premier pas : EDF doit être protégée du démantèlement, ses missions doivent être inscrites dans la loi afin que le Parlement puisse en discuter à différentes étapes et les tarifs réglementés doivent être élargis. Nous voterons donc ce texte, qui ne doit toutefois pas être considéré comme un aboutissement : il s'agit d'une première étape pour qu'EDF vive, pour que l'objectif d'un mix énergétique intégralement compo...
Sans surprise, nous voterons la proposition de loi. Nous faisons ainsi un pas très positif vers le retour d'une grande EDF et d'un monopole français assurant la fourniture d'une énergie peu coûteuse et abondante. C'est également un beau message que nous envoyons aux entreprises françaises oubliées par le Gouvernement et exclues du bouclier tarifaire, dont j'espère qu'elles pourront être sauvées. Je tiens à souligner que l'adoption de ce texte signe la victoire de toutes les oppositions, du Rassemblement national à L...
qui permet deux avancées importantes : éviter le démantèlement d'EDF, entreprise stratégique dans un contexte de crise énergétique, et répondre aux préoccupations des commerçants, des artisans et des boulangers. Alors que ces derniers nous interpellent quotidiennement – ils me sollicitent régulièrement par courrier dans ma circonscription du Gers et je les accompagne dans leurs manifestations –, les aider est une priorité, car une boulangerie qui ferme, c'est un v...
Je remercie l'intersyndicale d'EDF, qui nous a aidés sur ce texte depuis le début .