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Interventions sur "étudiant"

537 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Notre amendement vise à donner la priorité aux besoins des territoires dans le conditionnement du nombre d'étudiants en deuxième et troisième années de premier cycle. L'article L. 631‑1 du code de l'éducation dispose que les capacités d'accueil sont déterminées annuellement par les universités en fonction, d'une part, des capacités de formation et, d'autre part, des besoins de santé des territoires. Il convient d'abord de tenir compte des seconds.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Juvin :

Je défends l'amendement AS183. Nous ne formons pas suffisamment de médecins car le numerus clausus, en fait, existe toujours. Les Anglais, qui sont confrontés à ce même problème, l'ont résolu en doublant ce dernier. On nous assure que ce n'est pas possible en France faute d'une capacité de formation suffisante, mais c'est faux. Il faut prioritairement envoyer les étudiants en médecine, internes et externes, ailleurs que dans les centres hospitaliers universitaires (CHU), dans le privé, au sein de la protection maternelle et infantile (PMI), dans les Ehpad, etc. Les terrains de stage sont là. Néanmoins, la priorité n'est pas tant la capacité de formation que la définition des vrais besoins des territoires. Ce sont eux qui doivent être pris en compte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure générale :

Je m'étonne qu'aussi bien à droite qu'à gauche on considère que le numerus clausus existe toujours alors que nous sommes les premiers à y avoir mis un terme. Nous n'aurions pas cette discussion s'il n'était plus en vigueur depuis quinze ou vingt ans. Environ 18 % d'étudiants supplémentaires sont formés. De plus, la mission lancée par notre commission évaluera cette réforme. Probablement sera-t-elle l'occasion de réfléchir à une augmentation des moyens alloués aux universités qui proposent des licences accès santé. M. Neuder semble considérer que son amendement, comme par magie, réglera le problème des déserts médicaux alors que la loi prévoit déjà de saisir les con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure Lavalette :

Mme Rist est un peu caricaturale. L'augmentation des effectifs suppose évidemment celle des capacités de formation. Je vous invite à rencontrer les représentants du collectif national Pass/Las, qui vous diront combien la réforme Vidal était inepte. La promotion charnière a été sacrifiée, hors dans quelques facultés parisiennes, puisque des étudiants qui voulaient être médecins depuis le cours préparatoire ont dû partager le gâteau avec des étudiants de deuxième année parce qu'ils redoublaient alors qu'eux n'en avaient pas le droit. Ne nous leurrons pas, un étudiant en sciences et techniques des activités physiques et sportives ou en psychologie partage aussi le gâteau avec un étudiant qui passe un concours différent, dont l'oral est d'aille...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Juvin :

...lution. De plus, vous n'avez pas supprimé le numerus clausus, vous avez changé son nom. Je ne suis pas choqué que les autorités fixent un nombre de médecins à former. Le problème, c'est le niveau du numerus clausus. Enfin, en tant que professeur de médecine, je ne vous dirai pas que nous allons former les médecins n'importe comment, mais je vous dis que l'on pourrait très facilement envoyer des étudiants sur des terrains de stage qui ne sont ni universitaires, ni hospitaliers. On ne le fait pas pour des raisons culturelles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure générale :

Je n'ai jamais dit qu'il ne fallait pas augmenter le nombre d'étudiants. Nous nous sommes précisément battus, en 2019, pour mettre un terme au numerus clausus. Nous avons, de surcroît, travaillé dans le sens de la décentralisation puisque c'est désormais aux régions, et non plus à l'État, de définir le nombre d'étudiants de deuxième année. Nous pouvons tous convenir, en revanche, que nous ne disposons pas d'un nombre suffisant d'étudiants compte tenu d'une populatio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure générale :

Le constat sur la santé des étudiants en médecine est alarmant : 75 % d'entre eux montrent des symptômes d'anxiété pathologique et 39 % des symptômes de dépression, selon une enquête publiée l'an dernier. La visite médicale obligatoire au début de l'internat est rarement effectuée tandis que le suivi médical est compliqué par les fréquents changements de lieu de stage. L'amendement vise à créer, à titre expérimental, des unités de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Juvin :

L'amendement de M. Peytavie mérite d'être soutenu. N'oubliez pas que de nombreux étudiants s'engagent dans des études de santé et abandonnent – 25 % des élèves infirmiers n'exerceront jamais ce métier. Il importe donc de mieux informer les élèves sur ce que sont les professions de santé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Juvin :

Je défends l'amendement AS188. Nombre de nos hôpitaux, en particulier les hôpitaux universitaires, tiennent grâce aux étudiants en médecine. Si vous leur enlevez les internes et les externes, certains services ne fonctionnent plus. Or un externe est payé 260 euros brut par mois. Qu'attendons-nous pour leur donner une rémunération au taux horaire au moins équivalent au Smic ? Dans le prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), nous devons déjà leur garantir des conditions de travail décentes, com...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Moins de 300 euros par mois, ce n'est même pas ce que touche un stagiaire en entreprise alors que les internes font tourner les services. Monsieur le rapporteur, pour la séance, nous devons trouver une rédaction qui englobe la proposition faite à l'instant par Mme Rist, afin que nous disposions d'une base de travail pour préparer l'arsenal de mesures que les étudiants attendent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Valletoux, rapporteur :

Le champ du rapport qui est demandé mérite d'être étendu à l'ensemble des étudiants qui contribuent à faire tourner les établissements hospitaliers, notamment aux infirmières. Je vous propose donc de retirer vos amendements et d'en réécrire un d'ici à la séance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

La médecine générale est la spécialité qui manque le plus de maîtres de stage – il en faudrait 24 000. L'amendement a pour but de simplifier les conditions d'agrément afin d'accroître le nombre d'étudiants susceptibles d'être formés à la médecine générale dans les territoires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

Une fois n'est pas coutume... il s'agit de demander un rapport, dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la loi, étudiant la possibilité de tenir l'objectif de 10 000 contrats d'engagement de service public à l'horizon 2027. En fixant un chiffre, nous vous aidons à donner corps à votre ambition et à lui assigner un sens politique : démocratiser l'accès aux CESP pour mieux lutter contre les déserts médicaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Maudet :

Il s'agit de demander un rapport sur l'extension du CESP à toutes les formations paramédicales. L'amendement prend au mot M. Braun, qui mettait en avant la précarité pour expliquer le fait que 20 % des étudiants abandonnent leur formation en cours de route. Le rapport serait une première étape vers un financement public des études paramédicales qui permettrait certainement d'attirer davantage de candidats. Sans un recrutement massif, nous allons droit vers une nouvelle catastrophe pour l'hôpital.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoit Mournet :

...ion directive, acceptée dans trois cas sur quatre. Nos rapporteurs Mathieu Lefèvre et Stella Dupont plaident pour une pérennisation de ce dispositif. On peut également se demander comment mieux mettre à profit l'hébergement citoyen des demandeurs d'asile, comme cela se pratique d'ailleurs déjà dans les Hautes-Pyrénées – et pas seulement à Lourdes pour les réfugiés ukrainiens. Pour ce qui est des étudiants, Thomas Cazenave a eu raison de rappeler que si la France n'est pas le seul pays à proposer des repas subventionnés, nous sommes bien les seuls à pratiquer des tarifs aussi bas et universels pour des repas complets et équilibrés – 3,30 euros le tarif social et 1 euro le tarif très social. S'y ajoute la revalorisation des bourses à hauteur de 500 millions. J'en viens à la mère des batailles : le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Pour développer les CESP, il convient d'identifier les freins, qui peuvent tenir tant aux moyens qu'au périmètre de ces contrats. Il est donc proposé qu'un rapport étudie l'opportunité d'autoriser les étudiants en médecine, odontologie, maïeutique et pharmacie à signer des CESP avec tous les établissements de santé qui participent au service public.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Frappé :

La loi ne prend pas la mesure de l'urgence à résorber la pénurie de médecins. L'amendement vise à demander un rapport sur l'impact des mesures qui ont été prises, dans lequel serait notamment envisagée la suppression du numerus apertus. Le bilan de ce dernier montre qu'il n'entraîne pas la hausse escomptée du nombre d'étudiants en médecine. Compte tenu du besoin urgent de nouveaux médecins sur le territoire national, il semble nécessaire de supprimer le concours dans ses modalités actuelles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndy Kerbrat :

La population de Loire-Atlantique a augmenté de 100 000 habitants en six ans – plus forte progression des départements français. Dans le même temps, le nombre de places pour les études en médecine n'a pas bougé. Selon la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques, il faudrait augmenter de 20 % le nombre d'étudiants pour répondre aux besoins démographiques. Le rapport que nous demandons permettrait de lancer la réflexion sur la planification nécessaire pour surmonter la crise à venir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Valletoux, rapporteur :

...al. Considérer qu'ils auraient encore besoin d'éprouver d'autres modes d'exercice de la médecine me semble exagéré. Au contraire, les premières années devraient leur permettre de s'enraciner, au sein d'une équipe hospitalière, ou d'un territoire s'ils choisissent l'exercice libéral. Ce sera toujours mieux que le nomadisme. En tout cas, c'est une mesure que les professionnels approuvent et que les étudiants ne récusent pas, car ils en comprennent les enjeux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Juvin :

Si les médecins retraités décidaient d'arrêter de travailler, le système ne fonctionnerait plus. Un psychiatre sur quatre qui exerce est un retraité. Nous devons absolument encourager les médecins retraités à rester actifs. Or force est de constater que ce n'est pas le cas. L'amendement demande donc au Gouvernement un rapport étudiant les propositions qui pourraient concourir à cet objectif. Cela pourrait notamment passer par la garantie d'un niveau de rémunération attractif, qui ne soit pas inférieur au salaire perçu avant la liquidation des droits à la retraite.