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...diquent que les crédits diminuent, que beaucoup de doctorants sont contraints d'exercer un travail, parce que leurs thèses ne sont que très rarement subventionnées, qu'il faut faire le parcours du combattant pour un poste de vacataire, qu'il est plus facile de faire de la recherche à l'étranger et qu'il n'y a pas assez de postes d'enseignants-chercheurs en France. Faut-il se résigner à former nos étudiants et à les voir partir exercer et briller à l'étranger ? Que compte faire le Gouvernement pour endiguer cette fuite des cerveaux ?
Depuis de nombreuses années, la sélection se renforce et empêche un grand nombre d'étudiants de terminer leurs études et d'accéder à une formation de deuxième cycle. Parmi ceux qui obtiennent une place dans la formation de leur choix, beaucoup doivent se rendre à des centaines de kilomètres de leur lieu de résidence. Dans ce contexte, de nombreuses mobilisations d'étudiants « sans fac » ont eu lieu partout en France. Nous savons déjà ce qui va se passer : les établissements publics von...
...at sur la gestion de l'immobilier universitaire de septembre 2021 rappelait d'ailleurs que le patrimoine immobilier des établissements publics d'enseignement supérieur représentait 20 % du patrimoine immobilier de l'État. Il y a de quoi faire, puisque les universités sont souvent de grandes passoires énergétiques. Le Sénat avait d'ailleurs évalué à 7 milliards le coût des travaux nécessaires. Les étudiants sont bien conscients de cet enjeu, qu'ils placent en troisième position des actions prioritaires sur leur campus. Quelle programmation pluriannuelle prévoyez-vous pour garantir le maintien en état de ce patrimoine ? Et avec quels outils : dotation globale de fonctionnement, contrats de plan État-région, plan France relance ? Ces financements permettront-ils de maintenir une université de qualit...
Le 13 avril, entre les deux tours de l'élection présidentielle, Mme Carine Bernault, présidente de l'université de Nantes, envoyait un long mail aux étudiants et enseignants de son établissement, les appelant solennellement à voter le 24 avril pour faire barrage au Rassemblement national. Cette attitude choquante, qui, à notre connaissance, n'a pas été sanctionnée, traduit la dérive idéologique d'un agent du service public, responsable de la direction d'un organisme de formation public, qui se doit d'observer un strict principe de neutralité. Elle a ...
Les longues files d'étudiants attendant une aide alimentaire pendant la crise sanitaire nous ont marqués. Elles ont montré que la souffrance étudiante n'avait pas été suffisamment prise en charge, du fait à la fois d'une mauvaise connaissance des aides existantes et d'un mauvais calibrage des mesures de soutien. Face à ce constat, le Gouvernement n'a pas manqué d'agir : repas CROUS à 1 euro ; hausse des bourses de 4 % pour ...
Madame la ministre, le 20 juillet, le groupe Socialistes et apparentés vous alertait sur la situation de centaines de jeunes étudiants diplômés de licence qui n'ont pas d'affectation en master. Notre courrier est resté sans réponse, et bon nombre d'entre eux sont toujours sans solution. Le 15 septembre, vous avez annoncé l'ouverture en 2023 d'une plateforme pour faciliter l'affectation en master. À quoi servira-t-elle si ni le nombre de places en master, ni les personnels, ni les moyens des universités n'augmentent ? Les insc...
...c vos collègues de la santé, sont une part de la solution à la désertification médicale. En quelques années, avec la fin du numerus clausus et les discussions entre universités et agences régionales de santé, l'accès aux études de médecine a été entièrement remodelé, avec l'implication de l'ensemble des formations et professions de santé. La réforme veut permettre à un plus grand nombre d'étudiants d'accéder aux études de médecine, diversifier les profils et organiser une réorientation pour ceux qui ne valident pas leur première année. Des critiques se font néanmoins entendre, s'agissant notamment d'une sélection plus forte en deuxième et troisième année. Quel bilan tirez-vous de la refonte des parcours ? La réforme a-t-elle atteint ses objectifs ?
...otre gouvernement a dégoûté toute une classe d'âge d'entreprendre des études de médecine. Avec votre funeste réforme PASS/LAS vous avez anéanti les espoirs de milliers de jeunes. Il y a eu seulement 20 % de réussite pour la deuxième année de médecine l'an dernier. Plus de la moitié des jeunes qui se sont inscrits en PASS ont disparu des radars. Depuis de nombreux mois, les collectifs de parents d'étudiants en médecine vous alertent sur la perte de chances qu'entraînent les mauvais réglages d'une réforme mal conçue, qui a de terribles conséquences en matière d'abandon des jeunes, lessivés par deux ans d'un tel fonctionnement. Laisserez-vous nos territoires ruraux désertifiés, l'Yonne, par exemple, souffrir durablement d'un manque de médecins par manque de formations et de vocations ?
Depuis plusieurs années, des étudiants ayant validé trois années de licence peinent à trouver une faculté pour les accueillir afin d'achever leur cursus universitaire. Malgré le portail www.trouvermonmaster.gouv.fr, des étudiants sont restés sans solution, parce que les taux de sélectivité sont parfois élevés et que chaque université dispose d'un calendrier propre, ce qui limite les ...
S'agissant de l'implantation des études de santé dans les déserts médicaux, l'université de Laval propose une première année de médecine avec le parcours de formation PluriPASS. Est-il prévu de renforcer ces cursus, voire de les allonger ? Par ailleurs, combien y a-t-il d'étudiants ukrainiens en France ? De quel accompagnement bénéficient-ils ? La question de l'obtention d'un baccalauréat français et de leur orientation via Parcoursup se posera bientôt aux lycéens ukrainiens : comptez-vous adapter les épreuves ou la notation du bac ?
...endre l'effort et le mérite mais vous laissez s'installer le nivellement par le bas et l'égalitarisme dans nos universités. Quand cesserez-vous de saccager l'enseignement supérieur, de sacrifier ma génération et de condamner l'avenir du pays ? Quand ferez-vous sortir de nos universités le voile islamique, l'écriture inclusive, le wokisme, l'indigénisme, pour porter nos chercheurs, professeurs et étudiants et notre pays vers la découverte, l'excellence et le progrès ?
Je serai plus mesuré que mon collègue. Les CROUS travaillent d'arrache-pied pour garantir un service de qualité aux étudiants dans un contexte d'inflation. Leur travail doit être salué, ce que vous avez fait à plusieurs reprises. Lors de la précédente législature, j'étais rapporteur spécial des crédits consacrés à l'enseignement supérieur et à la vie étudiante. Nous avions travaillé à ce que l'État puisse compenser certaines des pertes d'exploitation du réseau pendant la période du covid car il avait puisé dans son fo...
Madame la ministre, lors de votre conférence de presse de rentrée universitaire, vous avez présenté les actions à mener pour que l'enseignement supérieur réponde à deux grands enjeux : assurer les conditions d'égale réussite des étudiants ; être au rendez-vous des défis d'aujourd'hui et de demain. Un dialogue territorialisé s'impose afin de s'interroger sur l'avenir de nos étudiants et de définir les contours de leurs attentes envers les établissements, en particulier en matière de formation et d'insertion professionnelle. En tant qu'enseignant dans le secondaire, je mesure pleinement ces enjeux. De nombreux secteurs profession...
Être étudiant, c'est apprendre et construire son avenir, mais c'est aussi contribuer à construire la société de demain. Les étudiants qui s'engagent et s'investissent de manière associative, solidaire ou universitaire restent trop peu nombreux et connaissent peu ou mal les dispositifs visant à favoriser l'engagement étudiant, tels que la validation d'une unité d'enseignement « engagement étudiant » ou les disp...
... des équipes ; une dotation financière largement sous-évaluée – autour de 400 millions d'euros. Quel programme d'accompagnement prévoyez-vous pour parer au plus pressé ? De quels moyens financiers disposez-vous pour rénover les bâtiments autrement que par un saupoudrage ? Quelle politique de moyen et long terme comptez-vous mener pour permettre à ce patrimoine d'entrer dans le XXIe siècle et aux étudiants de retrouver des locaux opérationnels et en bon état ?
Au nom de ma collègue Violette Spillebout, je veux rappeler votre déclaration récente selon laquelle l'envolée des prix de l'énergie ne doit pas pénaliser les enseignements. Vous avez également exclu le retour au distanciel et indiqué que le Gouvernement accompagnera les établissements afin que les plans de sobriété ne se fassent pas aux dépens des étudiants. Un budget national de 70 millions d'euros a été annoncé sans que, pour le moment, la répartition ne soit connue. Nous nous réjouissons de ces annonces, mais il ne faut pas éluder l'inquiétude des universités à la veille de l'hiver et celle des étudiants, nombreux à vivre dans des conditions de précarité. À la suite des annonces du Gouvernement, les universités, comme tous les établissements d'...
... juillet, dans le cadre du projet de loi de finances rectificative, mon groupe défendait la nécessité d'abonder les crédits des universités de 40 millions d'euros afin de couvrir la hausse du coût de l'énergie, estimée à 70 millions d'euros pour 2022. Le Gouvernement et la majorité ont balayé notre amendement d'un revers de la main. Aujourd'hui, nos universités vont devoir fermer et renvoyer les étudiants en distanciel. Les laboratoires de recherche pourraient stopper l'activité de certains équipements, comme le synchrotron SOLEIL, fleuron de la recherche française. Les budgets seront votés en déficit, faute de ressources suffisantes. Nous vous avions prévenus : nous aurions pu anticiper ; maintenant, nous sommes au pied du mur. Nous regrettons sincèrement d'avoir dû en arriver là pour que vous r...