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...nos territoires en docteurs juniors, qui exerceront pleinement puisqu'ils auront passé leur thèse. Ils auront le choix de leur stage tandis que les territoires bénéficieront d'une présence permanente, dans la mesure où ils se succéderont chaque année. Si quelques-uns s'installent sur place, le succès sera complet. Cet amendement, soutenu par l'ensemble de mon groupe, a pour objet de rassurer les étudiants, qui craignent d'exercer de manière isolée. Il les incite à se rapprocher d'une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) pour bénéficier de l'expérience d'autres praticiens et pour être bien encadrés.
Pour faire face aux difficultés qui frappent des régions entières, vous ne trouvez à faire que du bricolage. Un stage, des docteurs juniors qui iront peut-être dans les territoires ? Nous demandons des mesures de fond ! Je serais moins choqué si, à l'issue de leurs neuf ans d'études, on nommait ces étudiants dans des zones sous-denses pour un ou deux ans obligatoires. Ils seraient médecins de plein exercice, fonctionnarisés, correctement payés et avec de bonnes conditions de travail, au lieu de subir une année supplémentaire de stage sous-payée. Peut-être faut-il envisager, à titre temporaire, la création d'un corps de médecins d'État ?
...gogique des études de médecine. Si l'on venait à manquer de carrossiers dans la Creuse, décideriez-vous d'allonger de six mois la formation des carrossiers en leur imposant un stage dans la Creuse ? Ce texte n'est absolument pas adapté. Bien sûr, nous avons besoin de professionnels de santé et il faut mieux les répartir sur le territoire. Mais les gens dont nous parlons sont des médecins, pas des étudiants qui viennent d'avoir leur baccalauréat. Ce sont des trentenaires qui ont enfants et conjoint, que l'on veut contraindre à rallier l'autre bout de la France pour un stage alors qu'ils n'auront pas de logement et qu'ils seront sous-payés. Pour des raisons sociales et économiques, on s'immisce dans les études de médecine. Nous nous trompons de débat. Ce n'est pas à nous de faire cela. Il y a d'autr...
... générale. Il existe un dispositif adapté : les maisons médicales universitaires de territoire, dans lesquelles les postes universitaires sont financés par les facultés de médecine. Or, celles-ci n'ont souvent pas les budgets nécessaires alors qu'on dispose de volontaires au bon profil. Les textes existent. Ils doivent être appliqués. Si nous voulons une réforme du deuxième cycle permettant à des étudiants plus jeunes d'aller se former dans ces maisons médicales, il faut que les facultés libèrent des postes d'assistant chef de clinique dans les territoires : tout ne peut pas être hospitalo-centré.
Il s'agit de définir les conditions d'accomplissement du stage en concertation avec les organisations représentant les futurs stagiaires et actuels étudiants afin de voir jusqu'où aller dans la professionnalisation et dans les garanties de rémunération.
L'amendement est satisfait. J'ai fait adopter un amendement dans la loi n° 2019-774 du 24 juillet 2019 relative à l'organisation et à la transformation du système de santé qui permet aux agences régionales de santé et aux conférences régionales de la santé et de l'autonomie de donner un avis sur le nombre d'étudiants en santé dans leur territoire.
...incitatives au développement de l'offre de soins primaires dans les zones sous-dotées du 26 juillet 2017 et dans le plan pour l'égal accès aux soins dans les territoires de la même année. Nous avons de beaux exemples de réussite : Présence médicale 64, dans les Pyrénées-Atlantiques, ou GEminstal, dans le Grand Est. Il s'agit d'associer l'ensemble des acteurs territoriaux dans un guichet dédié aux étudiants et aux jeunes professionnels de santé.
Sur le modèle de ce qui fonctionne dans les Pyrénées-Atlantiques, nous proposons de créer un guichet départemental sous l'égide de l'ARS. Il serait ouvert à tous les professionnels de santé qui souhaitent s'installer, notamment aux étudiants. Si nous voulons favoriser l'installation de jeunes médecins dans les territoires sous-denses, il faut aussi une formation pratique à la gestion d'un cabinet médical, qui s'apparente à celle d'une petite entreprise : gestion d'un bail, d'une assurance, du personnel...
Il s'agit de créer le guichet unique dont nous venons de parler afin de favoriser l'installation des médecins. C'est une demande des étudiants.
Trois millions d'étudiants viennent de faire leur rentrée dans les universités et écoles de notre pays, soit 25 500 de plus que l'an passé. Les pistes de réflexion dont nous devons nous saisir en ce début de mandat sont elles aussi nombreuses. Il nous revient d'assurer un cadre d'enseignement supérieur propice à la réussite et à l'émancipation de notre jeunesse. Soyez assurée, madame la ministre, que vous trouverez toujou...
...este le premier diplôme de l'enseignement supérieur, le baccalauréat. Mais la moitié échouent à la fin de la première année d'enseignement supérieur : ils redoublent, se réorientent ou abandonnent leurs études. Les données pour 2021 publiées par la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance du ministère de l'Éducation nationale et de la jeunesse sont sans appel : 21,3 % des étudiants abandonnent leurs études supérieures après la première année ; 41 % des étudiants inscrits en licence l'obtiennent en trois ou quatre ans – 29 % en trois ans et 12 % en quatre ans. Ces chiffres n'ont presque pas évolué depuis 2000. La réussite des étudiants est encore très largement conditionnée par leur origine sociale. La représentation nationale est en droit de s'interroger sur ce qui s'appa...
Avec les crises sociale et écologique, jamais nous n'avons eu autant besoin de produire des connaissances scientifiques et d'accroître le niveau de qualification du plus grand nombre, du certificat d'aptitude professionnelle au doctorat. Or les conditions que connaissent des personnels et étudiants de l'enseignement supérieur ne cessent de se dégrader. Depuis 2010, faute de moyens, la dépense par étudiant a diminué de près de 10 % et le taux d'encadrement de 25 %. La part de la dépense publique en recherche et développement dans le PIB a été ramenée de 0,8 % à 0,75 %. La précarité étudiante ne cesse de croître. Selon les syndicats, 7 000 étudiants sont sans master et 94 000 n'avaient pas d...
La rentrée s'annonce compliquée et anxiogène pour nos étudiants. La précarité qu'ils subissent au quotidien n'a jamais été aussi forte. Il leur est difficile de se concentrer sur leurs études quand les premières questions qu'ils se posent au réveil sont : comment me loger, me nourrir ? dois-je emprunter, ou tout arrêter ? Le coût de la vie augmente, le système d'aide sociale est complexe et confus, la réforme des bourses se fait attendre. Vous avez annoncé ...
Pouvez-vous déjà dresser un état des lieux de la démographie universitaire à cette rentrée et nous donner des perspectives d'évolution, en précisant si possible la répartition des étudiants entre sciences humaines et sciences fondamentales ? L'apprentissage des langues est essentiel. Où en sont les discussions sur le passage de la certification TOEIC, la seule reconnue par le monde industriel, au niveau licence, en particulier pour les étudiants scientifiques ? S'agissant de la transition entre licence et master, une mission d'évaluation de la loi, dont j'étais le rapporteur, a s...
L'Association nationale des étudiants en STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) et l'Observatoire national de l'activité physique et de la sédentarité ont publié le 15 septembre une enquête sur la pratique d'activités physiques et sportives à l'université, accompagnée de recommandations. Le bilan dressé est très inquiétant : l'entrée dans l'enseignement supérieur est un point de rupture dans la pratique ...
...us nous présentez aujourd'hui les principaux axes de la feuille de route pour l'année universitaire que vous avez dévoilée le 15 septembre. Vous avez notamment annoncé une nouvelle plateforme nationale de candidatures en première année de master pour la rentrée prochaine. Les députés Horizons se réjouissent de la création de ce guichet unique qui donnera de la lisibilité et de la visibilité à nos étudiants. Je souhaite vous alerter sur plusieurs points qui sont autant de défis pour notre système universitaire. D'abord, selon une étude de la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE) dévoilée hier, la France aurait perdu près de 10 000 doctorants en douze ans, soit 13 %. Cette chute s'explique notamment par la difficulté de nombreux étudiants à trouver un contrat doctoral financé par ...
...lissement de la mixité sociale et d'une fuite des meilleurs élèves vers Paris – comme nous l'avions craint. Je ne parle même pas du stress que Parcoursup cause aux familles. Bref, il faut absolument tirer les leçons de cette situation désastreuse. Ensuite, vous plaidez pour un droit renforcé à la reprise d'études. Mais il faudrait aussi un droit renforcé à la poursuite d'études. De trop nombreux étudiants qui ont bien travaillé, qui ont obtenu leur licence, n'ont pas accès à un master alors que notre pays a besoin de jeunes diplômés. Enfin, qu'en est-il de la situation financière des universités ? Pouvez-vous nous assurer que la hausse du point d'indice des fonctionnaires sera bien compensée ? On voit qu'elles n'arrivent même plus à payer le chauffage : la situation est grave.
La période du covid a mis en lumière la grande précarité d'une partie des étudiants. La crise sanitaire s'est atténuée, mais la crise sociale et la situation des étudiants se sont aggravées. Parmi les enfants d'ouvriers, 20 % des étudiants vivent au-dessous du seuil de pauvreté ; ils disposent en moyenne de 700 euros par mois. Les bourses ont été revalorisées de 4 %, soit moins que l'inflation. Envisagez-vous une nouvelle revalorisation qui permettrait d'enrayer la précarisatio...
La loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants (ORE), votée en 2018, prévoyait un renforcement de l'accompagnement des étudiants, dédiant cinquante-quatre heures annuelles à l'orientation des lycéens. Malheureusement, ces heures, qui ne sont pas inscrites dans l'emploi du temps, ne sont pas toujours utilisées ou servent d'ajustement pour les programmes. Ainsi, la lutte contre les inégalités territoriales et sociales n'atteint toujours pas s...
...t définitivement à l'étranger ? Reçoit-on, réciproquement, des élèves infirmiers ou des internes étrangers ? Nos internes en médecine sont très sollicités par certains pays, notamment francophones, comme le Canada ; on leur propose souvent de s'y installer. Les cursus actuels des études de santé vous semblent-ils nécessiter des aménagements nouveaux, et lesquels ? Comment pourrait-on inciter nos étudiants en santé à exercer en France ? Enfin, comment envisagez-vous d'augmenter le nombre d'étudiants dans ces filières et de rendre ces métiers plus attractifs, afin d'accroître le nombre de soignants ?