537 interventions trouvées.
...ormations disponibles n'a jamais été aussi important : on en compte plus de 21 000, contre 13 500 en 2018. Lors de la campagne 2022, 810 000 candidats ont reçu une ou plusieurs propositions, et 93 % au moins une. Ce n'est pas Parcoursup qui empêche l'accès à l'enseignement supérieur, bien au contraire, même si des axes d'amélioration peuvent exister. Enfin, le nombre de places suit la démographie étudiante : 83 000 places ont été créées entre 2017 et 2021, et 30 000 dans le cadre du plan de relance. Ces places ont été pérennisées en 2023 grâce à 50 millions d'euros de moyens nouveaux. Par conséquent, avis défavorable.
S'agissant de Parcoursup, les chiffres faussent un peu la perception. Il est impressionnant de se dire que 80 % ou 75 % des étudiants trouvent une formation mais quand on convertit ces taux en nombre d'étudiants, on se rend compte qu'aucune formation n'a été proposée à 125 000 étudiants, selon les propres chiffres du ministère, et que près de 300 000 étudiants n'ont pas obtenu la formation de leur choix, ce qui fait quand même beaucoup. Je ne dis pas que Parcoursup est le démon, mais les familles souffrent énormément de ce sys...
Nous souhaitons donner la possibilité aux doctorants qui le souhaitent d'allonger d'un an la durée de leur contrat doctoral. En 2020, près de 60 % des doctorants ont terminé leur thèse en plus de quarante mois. En l'absence des financements nécessaires, la durée moyenne des doctorats diminue au prix d'une plus grande souffrance des étudiants en fin de thèse, résultat d'une pression considérable. En adoptant l'hypothèse que seuls 60 % des doctorants choisiront d'allonger leur contrat, le surcoût ne serait que de 497 millions d'euros. Il ne s'agit pas de ne pas consacrer une durée de quatre ans pour les thèses, mais de permettre à ceux qui ont besoin d'une quatrième année d'être financés.
Vous faites référence, en réalité, à un dispositif créé en 2020 pour tenir compte du contexte sanitaire : on comprend bien que les étudiants aient pu être ralentis dans leurs travaux de recherche. Je rappelle aussi qu'on peut poursuivre ses recherches, après trois années de financement dans le cadre d'un contrat doctoral, en devenant attaché temporaire d'enseignement et de recherche (Ater). Avis défavorable.
...e de docteurs pour, d'une part, disposer d'un vivier suffisant de titulaires d'un doctorat afin d'augmenter le nombre de chercheurs et d'enseignants-chercheurs et, d'autre part, pour stimuler l'innovation dans les entreprises. En effet, le transfert des connaissances du monde académique vers les entreprises publiques ou privées passe notamment par l'embauche de docteurs. À la rentrée 2020, 70 700 étudiants étaient inscrits en doctorat, contre 81 000 en 2009, ce qui marque une érosion préoccupante. Nous proposons d'augmenter de 8 000 le nombre d'allocations doctorales, notamment en sciences humaines et sociales, dans lesquelles le non-financement des doctorats demeure trop souvent une solution par défaut. À ce jour, 30 % de ceux qui font un doctorat n'ont pas d'allocation doctorale.
...ns. France Universités a estimé ce surcoût à au moins 100 millions d'euros pour 2022, et il devrait être encore six fois plus élevé en 2023. Alors que l'actualité démontre que cela pourrait se traduire par la fermeture exceptionnelle de certaines universités, les députés socialistes et apparentés refusent que la vie universitaire soit affectée et que le surcoût soit indirectement supporté par les étudiants, qui se retrouveraient, de nouveau, en distanciel chez eux, dans des logements qu'on sait précaires et avec des factures d'électricité qui explosent. Nous demandons, par cet amendement, que l'État couvre au moins la moitié du surcoût de l'énergie, à hauteur de 300 millions d'euros, au lieu de renvoyer le traitement de cette question à la fin de la gestion 2023.
Cet amendement permettra d'allouer davantage de moyens au niveau des masters pour ouvrir des places aux étudiants ayant obtenu une licence, dont le droit à la poursuite de leurs études ne doit plus être bafoué. Selon les syndicats étudiants, il manque 7 000 places en master. Le Gouvernement poursuit sa politique d'asphyxie de l'université avec la plateforme Trouvermonmaster. D'après la ministre, il existe des places mais les étudiants ne sont pas comme des marchandises. Quelqu'un qui souhaite faire des étu...
Avis défavorable. Le nombre de places en première année de master est globalement suffisant pour accueillir tous les étudiants qui le souhaitent. En 2021-2022, les capacités d'accueil s'élevaient à un peu plus de 197 000 places pour environ 156 000 étudiants inscrits en master 1. Le problème ne concerne donc pas tant le nombre de places que l'adéquation entre les demandes des étudiants et les offres de formation. Grâce à ces deux avancées majeures que sont la synchronisation des calendriers des entrées en master et la c...
La question n'est pas de savoir s'il existe une adéquation entre les places ouvertes en master et les desiderata des étudiants mais entre les places et les besoins, présents et à venir, de l'économie française, c'est-à-dire si l'université fournit à l'économie française – et à la recherche – les profils suffisants, et ce n'est pas aux professeurs ou aux universités d'en décider.
Nous n'avons pas la même vision de l'université. Elle forme des étudiants et leur donne des qualifications. Celles-ci permettent ensuite d'exercer des métiers, et il est en général assez difficile de savoir de quelles qualifications on aura besoin, même dans trois ou quatre ans. Avec le covid, par exemple, on a eu besoin de beaucoup plus de psychologues : on ne sait jamais ce qui peut arriver. L'université donne des qualifications et celles-ci se transforment en compé...
Cet amendement vise, comme précédemment, à recréer des places pour donner aux étudiants la possibilité de poursuivre leurs études en master et ensuite d'envisager un doctorat, qui permet de produire des connaissances et des savoirs utiles aux enseignants pour faire leur métier et pour lutter contre les fakes news et les idées reçues.
Lors de la dernière rentrée, le coût du logement étudiant, qui représente 55 % du budget des étudiants dans certaines villes, a enregistré une hausse de 1,37 %, pour des loyers de 560 euros par mois en moyenne. Les places en résidences universitaires sont trop peu nombreuses : seulement 6 % des étudiants y ont accès. Par ailleurs, l'objectif de construction de 60 000 logements avant la fin du quinquennat paraît bien éloigné : on a comptabilisé seulement...
Mon amendement permettra notamment de remettre à niveau les chambres des Crous et de servir de norme, étant entendu que les logements pour étudiants du parc privé peuvent aussi connaître des problèmes de décence.
Je comprends vos demandes. Le logement est essentiel pour les étudiants, et c'est bien pourquoi l'État a agi et continue à le faire. La génération 2015-2020 des CPER prévoyait près de 100 millions pour des opérations immobilières ayant trait au logement étudiant. L'enveloppe inscrite en 2023 est de près de 5 millions en crédits de paiement. La génération 2021-2027 des CPER prévoit 114 millions, à contractualiser dans le cadre du programme 231. S'agissant de l'objec...
Nous souhaitons améliorer la situation des étudiants boursiers en leur permettant de percevoir leur bourse douze, et non plus dix, mois sur douze.
Avis défavorable. J'entends vos arguments, mais, je le rappelle, le versement des bourses intervient uniquement durant l'année universitaire car les étudiants peuvent travailler durant la période d'été. La ministre a lancé un projet de refonte complète du dispositif des bourses ; je vous invite à faire des propositions.
Comment expliquez-vous alors que certains étudiants – pupilles de la nation, étudiants des outre-mer, etc. – les reçoivent toute l'année ? Si c'est leur précarité qui le justifie, les étudiants boursiers sont désormais tous précaires !
... l'a récemment mis en lumière : certains centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (Crous) ont mis en place des restrictions qui créent des tensions alors que les élèves souffrent de précarisation et de l'inflation croissante. Ces derniers doivent débourser 15 centimes pour du beurre ou attendre plus d'une heure pour manger, quand les distributions alimentaires attirent jusqu'à 400 étudiants.
L'Union nationale des étudiants de France (Unef) estime que le coût de la vie a augmenté de 6,1 % pour les étudiants. La hausse de 10 % des bourses, pour laquelle le syndicat plaide, est donc nécessaire. J'entends votre réponse sur la réforme à venir, monsieur le rapporteur spécial, mais il s'agit d'une mesure d'urgence. L'amendement II-CF965 est de repli.
La revalorisation de 4 % des bourses sur critères sociaux, décidée en juillet, s'accompagne d'autres mesures : repas à 1 euro distribués aux étudiants boursiers et en difficulté, augmentation du nombre de places dans les logements étudiants, gel des loyers dans les résidences du Crous, gel des droits d'inscription à l'université, distribution gratuite de protections périodiques, aides spécifiques, ponctuelles ou pérennes, pour les étudiants en grande difficulté, renforcement de la garantie des prêts étudiants, prime de rentrée de 100 euros ver...