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Cet amendement vise à instaurer la gratuité des repas des Crous. Le Gouvernement a expérimenté les repas à 1 euro pour les étudiants boursiers pendant la période du covid et il prolonge cette mesure sociale dans le projet de loi de finances pour 2023. C'est une bonne nouvelle, mais nous proposons d'aller plus loin car les étudiants sont particulièrement touchés par la pauvreté – 97 % d'entre eux ont déclaré se restreindre sur la quantité et la qualité de leur alimentation. La gratuité des repas est donc une nécessité.
Notre amendement poursuit le même objectif que celui de M. Davi. Les repas à 1 euro, mis en place pendant la covid, sont une bonne chose mais la précarité perdure, se développe et a des conséquences sur les études des jeunes. Nous proposons de généraliser les repas à 1 euro, deux fois par jour, pour tous les étudiants.
Mon amendement est similaire à celui de M. Arenas puisqu'il vise à permettre aux étudiants, boursiers ou non, de manger une fois par jour à 1 euro, en quadruplant les crédits alloués à cette mesure, afin d'atteindre 200 millions d'euros. Les boursiers représentent seulement un quart des étudiants et la précarité touche tous les élèves, boursiers ou non. Pendant la période où le Gouvernement a mis en place cette mesure, le nombre de repas servis a été multiplié par cinq chaque semaine...
Ces amendements mettent en évidence une différence d'approche. Nous pensons qu'il faut faire plus pour ceux qui en ont le plus besoin, et qu'on ne peut pas traiter tout le monde de la même manière. En outre, la bourse n'est pas le seul critère pour être éligible au repas à 1 euro. Dans chaque Crous, les étudiants en difficulté peuvent le demander. C'est une réponse immédiate et pertinente à la précarité. Enfin, je rappelle que le prix standard d'un repas au Crous, à 3,30 euros, reste bien en dessous de son coût de revient. C'est donc également un tarif social, pour tous les étudiants, le tarif très social, à 1 euro, étant ciblé sur les plus précaires.
Il s'agit d'augmenter les moyens des services de santé universitaire, par souci de solidarité nationale, car nous refusons les distorsions de soins aux étudiants en fonction des revenus des familles. La covid a eu d'importantes conséquences sur l'équilibre psychologique des étudiants. Ainsi, l'hôpital Sainte-Anne accueille majoritairement des étudiants, pour des problèmes d'addiction aux stupéfiants ou à l'alcool, la covid ayant attisé leur mal-être.
Selon la Cour des comptes, il y a un psychologue pour 16 00 étudiants en France quand, si nous suivions les recommandations fondées sur des comparaisons internationales, il en faudrait un pour 1 500. Le projet de loi de finances prévoit une hausse des crédits alloués à cette mission, mais ce n'est pas à la hauteur.
Je partage votre inquiétude sur la santé mentale des étudiants. Le sujet est revenu régulièrement au cours de toutes nos auditions. C'est pourquoi nous devrions tous accueillir favorablement la transformation des services de santé universitaires en services de santé des étudiants. L'offre sera mieux répartie sur le territoire, et plus accessible. Cette réforme s'accompagne d'un renforcement considérable des moyens de ces services, avec une augmentation de p...
Notre amendement vise à recruter des assistantes sociales. En effet, 83 % des étudiants déclarent avoir été affectés au niveau psychologique, affectif ou physique depuis le début de la crise sanitaire en mars 2020 et 31 % ont eu des pensées suicidaires. Les assistantes sociales ont un rôle essentiel pour aider les étudiants en difficulté. On compte un assistant social pour 5 000 étudiants en Allemagne, contre un pour 12 000 au sein des Crous. Nous proposons donc de recruter des as...
Un étudiant doit pouvoir consacrer son temps à ses études sans être obligé de travailler pour se nourrir s'il a dû s'affranchir de la tutelle de ses parents. La France ne retrouvera ses lettres de noblesse dans le domaine du savoir que si elle se donne les moyens de conserver ses chercheurs.
Rappelons brièvement les mesures que nous avons prises en 2022 pour soutenir nos étudiants : revalorisation des bourses à hauteur de 4 %, repas à 1 euro, maintien du tarif social, création de nouvelles places dans les logements étudiants, aides spécifiques et ponctuelles. Les aides directes, à elles-seules, s'élèvent à 2,5 milliards d'euros. La ministre examinera votre demande lorsqu'elle reverra le dispositif de l'attribution des bourses sur critères sociaux.
Il s'agit d'augmenter de 22 % le budget alloué au programme Formations supérieures et recherche universitaire afin de retrouver le niveau d'investissement par étudiant de 2012.
Les budgets alloués aux universités augmentent depuis cinq ans – 4,7 % supplémentaires entre 2022 et 2023. Les emplois progressent et le Gouvernement a augmenté, avant de le pérenniser en 2023, le nombre de places d'étudiants : 83 000 places supplémentaires entre 2017 et 2021 et 30 000 places créées par le plan de relance.
Nous n'avons pas les mêmes chiffres. Le budget alloué à l'université, rapporté au nombre d'étudiants, a baissé de 15 % depuis 2017.
Il vise à garantir la gratuité de l'université pour tous les étudiants. Aujourd'hui, les étudiants doivent s'acquitter de 170 euros de frais d'inscription en licence, de 243 euros en master, de 380 euros en doctorat, de 600 euros dans les filières qui préparent le diplôme d'ingénieur – cela peut aller jusqu'à 2 500 euros pour certaines écoles d'ingénieurs publiques. La gratuité est un élément déterminant de l'accessibilité. Un tel amendement n'est pas très coûteux...
Il s'agit d'un amendement très important, puisqu'il vise à supprimer la différenciation des frais de scolarité pour les étudiants étrangers hors Union européenne. Le programme « Bienvenue en France » – très mal nommé ! – prévoit d'augmenter encore les frais d'inscription, fixés depuis 2019 à 2 770 euros en licence et à 3 770 euros en master. Ce dispositif, qui exclut beaucoup d'étudiants, ne rapporte finalement pas grand-chose puisque les sommes collectées par les quelques universités appliquant ces tarifs s'élèvent à 7 mi...
Ce montant montre bien que le dispositif exclut peu d'étudiants. D'une part, les boursiers sont exonérés du paiement des droits d'inscription, d'autre part, les présidents d'établissement peuvent décider d'une exonération totale ou partielle lorsque cela répond « aux orientations stratégiques de l'établissement ». Ils sont nombreux à le faire. Nous sommes donc parvenus à un point d'équilibre.
Au nom du groupe Renaissance, je salue l'augmentation de 5 % des crédits. Ces moyens supplémentaires – 1,5 milliard – permettront de compenser la revalorisation du point d'indice, de mettre en œuvre de la loi de programmation de la recherche et d'améliorer les conditions d'étude et de vie des étudiants. Nous voterons en faveur de l'adoption de ces crédits.
Cette année, les effectifs des étudiants dans l'enseignement supérieur privé ont progressé de 10 % alors qu'ils stagnaient dans l'enseignement public, une désaffection qui est liée au sous-investissement de l'État – le budget alloué à l'université rapportée au nombre d'étudiants a baissé de 15 % depuis 2017. C'est d'autant plus dramatique que l'enseignement supérieur privé n'est quasiment pas encadré, pratique les tarifs qu'il veut av...
...grammation pour la recherche et proposé une autre trajectoire. À quand un budget qui atteigne 3 % du PIB, à quand une loi pluriannuelle pour la rénovation du bâti, à quand la compensation du coût de l'énergie ? Nous regrettons que le ticket de RU à 1 euro n'ait pas été voté et que le montant des bourses n'ait pas été rehaussé. Nous dénonçons la mauvaise utilisation de la CVEC, qui induit que les étudiants financent leurs activités sociales et culturelles. Pour toutes ces raisons, le groupe Socialistes et apparentés s'abstiendra.
...ue de médecins généralistes et que la situation s'aggravera dans les années à venir, la priorité est de rendre la filière de médecine générale plus attractive. Or, l'ajout d'une quatrième année au diplôme d'études spécialisées (DES) de médecine générale se heurtera à deux difficultés : le manque de praticiens agréés maîtres de stage des universités (PAMSU) susceptibles d'accueillir 4 000 nouveaux étudiants en stage ambulatoire ; le risque de dégrader encore l'attractivité de cette filière, déjà fragile. Il en résultera une plus grande difficulté d'accès aux soins du fait de la baisse du nombre de médecins généralistes formés. Les conditions d'application de cette quatrième année doivent être précisées en amont afin que cette mesure n'ait pas de conséquences délétères à moyen terme.