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Interventions sur "étudiant"

537 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure :

L'amendement AC19 vise à préciser la portée de l'article 1er : « Dans l'ensemble des sites de restauration et points de vente gérés ou agréés par les centres régionaux des œuvres universitaires, tout étudiant bénéficie deux fois par jour d'un repas dont le prix ne peut excéder 1 euro ». Cela ne concernera pas uniquement les restaurants universitaires au sens strict.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

L'amendement AC11 vise à réécrire l'alinéa 2 afin de garantir l'existence d'un tarif social minoré pour les étudiants boursiers et les étudiants en situation de précarité identifiés par les Crous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Mette :

L'amendement AC17, identique au précédent, tend à pérenniser le dispositif instauré il y a deux ans par le Gouvernement pour aider les étudiants boursiers et précaires à disposer d'au moins deux repas par jour, pour 1 euro. Nous nous opposons, en revanche, à l'élargissement de cette mesure à l'ensemble des étudiants : il serait contraire au principe d'équité d'aider des jeunes plus aisés, qui bénéficient déjà d'un tarif social de 3,30 euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure :

Le sous-amendement AC22 demande que le prix des repas servis ne puisse excéder 1 euro. Cette mention dans la loi n'est pas problématique, puisqu'un montant de 90 euros figure déjà dans la partie législative du code de l'éducation à propos de la contribution de vie étudiante et de campus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure :

Les étudiants en situation de précarité doivent se déclarer auprès des Crous afin de disposer de repas à 1 euro. En une année, seuls 40 000 étudiants non boursiers ont bénéficié de ces repas, ce qui est très peu si on rapporte ce chiffre aux 3 millions d'étudiants. Les étudiants non boursiers doivent monter des dossiers et parfois fournir des documents – les modalités sont différentes selon les Crous. Mon sou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

Ce sous-amendement est important. Qu'est-ce qui caractérise un étudiant en situation de précarité ? Cela n'est défini nulle part, et beaucoup de personnes sont exclues du dispositif. Si vous êtes opposés à son élargissement à tous, ce n'est pas parce que vous craignez que les riches y aient accès, mais parce que vous avez peur du coût qu'engendrerait l'appel d'air si on permettait à des étudiants ne répondant pas aux critères, à l'heure actuelle, de bénéficier de rep...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

La mention d'une identification des étudiants en situation de précarité par le réseau des œuvres universitaires me paraît satisfaisante. La rédaction que vous proposez, madame la rapporteure, serait contre-productive en ce qu'elle créerait une obligation déclarative.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

...idarité nationale ne doit pas se traduire uniquement par une charge financière pour l'État, mais aussi par un équilibre entre droits et devoirs. Le sous-amendement AC25 tend ainsi à ce que le bénéfice des repas à 1 euro soit compensé en nature, notamment par un engagement bénévole dans les Crous ou, plus largement, les universités, les associations ou les collectivités territoriales, afin que les étudiants qui ne peuvent pas prendre en charge leurs frais de repas ne soient pas de simples consommateurs, mais qu'ils puissent être aussi des acteurs, qui rendent une partie de ce qu'ils ont reçu. Ce n'est pas une punition, un fardeau, mais une chance de pouvoir contribuer à l'effort national et de trouver un sens à la solidarité dont on bénéficie. Les étudiants pourront donner du temps en contrepartie ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure :

Vous proposez un engagement de deux heures par semaine en contrepartie de la possibilité de manger pour 1 euro. J'estime, pour ma part, que se nourrir, manger à sa faim est un droit fondamental pour tout étudiant. Vous proposez donc qu'un droit fondamental ait une contrepartie. Je vais le dire d'une façon un peu violente, mais ce que vous proposez est du travail dissimulé, non rémunéré et au détriment des études. Les bourses perçues par les étudiants sont tellement maigres que nombre d'entre eux travaillent déjà. Je connais ainsi une étudiante qui travaille quatre heures par semaine pour le restaurant du...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCéline Calvez :

Les propositions formulées par les groupes de la majorité visent à consacrer dans la loi une tarification privilégiée afin de permettre à tous de bien se nourrir. Cela correspond à une mesure que nous avons mise en place dès 2020 et qu'il est important de garantir. Il faut aussi aller plus loin en instaurant une obligation d'informer tous les étudiants de l'existence de ce dispositif. Nous avons tous rencontré, dans nos circonscriptions, des étudiants en situation de précarité qui ne savaient pas qu'ils pouvaient prétendre au tarif de 1 euro sans être boursiers. L'obligation d'information prévue par le sous-amendement AC24 s'appliquera lors de l'inscription de chaque étudiant dans un établissement d'enseignement supérieur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure :

...cruel d'information. Je suis allée faire le tour des distributions alimentaires, et j'ai demandé aux jeunes pourquoi ils venaient faire la queue pendant des heures pour recevoir trois carottes et deux oignons – je n'exagère pas : il n'y a pas grand-chose dans les paniers, même si cela permet de tenir un peu. Ils m'ont répondu qu'ils étaient en situation précaire mais pas boursiers. Quand autant d'étudiants le disent, c'est que l'information n'est pas bien passée. Il faut trouver un moyen d'informer tout étudiant qu'il peut manger pour 1 euro s'il est en situation de précarité. Avis favorable à ce sous-amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

Voilà enfin une proposition de La République en marche au sujet de la précarité étudiante : il s'agit de délivrer une information sur l'accès aux repas à 1 euro. Nous souhaitons tous en finir avec les images – et la réalité – des étudiants faisant la queue devant les banques alimentaires. Seulement, si cet amendement était adopté, pensez-vous qu'il mettrait un terme à ces files d'attente ? Vous dites qu'il faut voir une assistante sociale, mais allez donc sur le site qui permet d'y a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure :

Les amendements identiques AC11, AC13 et AC17 reviennent sur un aspect central de la proposition de loi : l'universalisation du tarif de 1 euro, aujourd'hui réservé aux boursiers et aux étudiants reconnus comme précaires– or chacun sait à quel point il est difficile d'être reconnu comme tel. Le fonctionnement actuel du système des bourses ne permet pas une appréhension adéquate de la précarité étudiante, pas plus qu'il ne répond à ses causes. Dès lors, en l'absence d'une réforme d'ampleur et rapide, ce système ne peut servir de fondement à la différenciation des tarifs dont s'acquittent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRodrigo Arenas :

L'amendement de la rapporteure devrait être adopté à l'unanimité. Que l'on soit favorable ou non au tarif de 1 euro pour les étudiants, la qualité de ce qui est dans l'assiette importe. Plus nous aurons une offre de qualité, reposant notamment sur des circuits courts, plus nous pourrons soutenir nos agriculteurs et les filières d'approvisionnement dont le pays a besoin. Par ailleurs, des étudiants qui mangent bien, ce sont des étudiants qui peuvent faire ce qu'on attend d'eux, c'est-à-dire étudier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

L'amendement AC12 tend à modifier le titre pour le mettre en accord avec les dispositions adoptées à l'article 1er, qui vise désormais à garantir l'existence d'un tarif réduit pour les étudiants boursiers et précaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

Il est important que les étudiants comprennent ce qui vient de se passer. Cette proposition de loi visait à ce qu'ils aient tous accès à des repas à 1 euro, mais vous l'avez vidée de sa substance. Vous avez ajouté une obligation d'information, mais les universités diront simplement qu'il faut contacter une assistante sociale pour être aidé. Vous pouviez, par votre vote, mettre un terme aux files d'attente devant les banques alim...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Les repas à 3,30 euros, qui ne sont pas supprimés, constituent déjà un tarif solidaire compte tenu de leur coût réel, qui se situe entre 7 et 8 euros. Nous ne sommes pas en train d'invalider quoi que ce soit. Les repas à 1 euro restent accessibles non seulement aux boursiers mais aussi aux étudiants précaires, qui n'ont pas besoin de se déclarer : ils peuvent également être signalés par les associations étudiantes. Notre proposition de loi, ou plutôt les dispositions que nous venons de voter confirment notre aide aux étudiants boursiers ou précaires. Nous n'allons pas du tout allonger les queues devant les associations qui proposent des repas aux étudiants les plus démunis.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure :

Nous pourrons retravailler sur cette question, chacun de son côté, d'ici à notre journée réservée du 9 février. La pérennisation d'un dispositif d'aide aux étudiants ne peut être qu'une bonne chose, mais je déplore qu'il y ait un recul par rapport au texte que nous avions déposé. Plafonner le prix des repas à 1 euro, dans la loi, protégerait les étudiants contre les risques d'inflation et d'envolée des tarifs. Le tarif très social, s'il n'est pas fixé par la loi, pourrait demain être porté à 6 euros, par exemple, au lieu de 1 euro. De plus, l'universalisati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard, rapporteur :

 « Vivre avec 500 euros par mois, ce n'est pas une vie : c'est de la survie. On est obligé de faire attention à tout ce qu'on fait, tout ce qu'on achète ; on se restreint encore et encore ; ça ronge littéralement le quotidien ; on fait des crises d'angoisse parce qu'on a peur de ne pas réussir ou de ne pas bien gérer, avec le peu que nous avons. » Voilà le témoignage d'Eliot, étudiant en sociologie à l'université de Toulouse. « Passer ses partiels le ventre à moitié vide alors qu'on a travaillé en parallèle de ses études toute l'année, c'est rageant », confie Inès, étudiante en droit à l'université de Nanterre. Des appels de secours de ce genre, j'en reçois des dizaines tous les jours. Lors des auditions que j'ai menées, j'ai voulu entendre les témoignages d'étudiants,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Le Nabour :

...tir de 16 ans, inscrits en formation dans un lycée professionnel. Nous manquons de données actualisées, mais nous avons pleinement conscience de la précarité des jeunes en formation, qui s'est accrue pendant la crise sanitaire. Le Gouvernement n'a pas attendu pour la combattre. Dès juillet dernier, 300 millions d'euros ont été mobilisés à la rentrée pour des mesures d'urgence contre la précarité étudiante. Les bourses ont augmenté de 4 % et les aides personnelles au logement (APL) de 3,5 % pour faire face à l'inflation. Les étudiants précaires, même non boursiers, bénéficient de repas à 1 euro au Crous. Une aide exceptionnelle de 100 euros a été accordée à plus de la moitié des étudiants. Selon l'Observatoire national de la vie étudiante (OVE), 51,2 % des 40 % d'étudiants qui déclarent travaille...