537 interventions trouvées.
Nous saluons, comme vous tous je pense, le travail des agents du Cnous et des Crous, dont l'épidémie de covid a rendu visible l'engagement au service des étudiants. Nous déplorons également le manque de restaurants universitaires sur certains campus. Toutefois, nous pensons que cette mesure ne constituerait pas une solution. En tant qu'élue locale de Lyon depuis de nombreuses années, je connais bien les freins à la construction de restaurants et de logements universitaires : les principaux tiennent à la disponibilité et au coût du foncier, et ne relèvent ...
Il est important de soutenir les étudiants, trop souvent en situation de précarité, en leur proposant des repas à 1 ou 2 euros. Il est également de notre responsabilité de garantir des repas de qualité à tous les étudiants. Tel est l'objectif de cet amendement. Nous pouvons y parvenir grâce aux produits bio et aux circuits courts, que le Rassemblement national promeut depuis bien longtemps, tout comme le localisme. Nous avons d'ailleurs ...
Il peut être très compliqué de trouver de quoi nourrir des milliers d'étudiants dans un rayon de 200 kilomètres. En revanche, avis favorable sur l'amendement n° 8.
Je voudrais revenir sur l'article 11 de la loi Egalim, qui fixe l'objectif de 50 % de produits locaux de qualité, dont 20 % bio, dans la restauration collective ; la restauration universitaire est donc concernée. Cette exigence correspond aussi à une demande des étudiants. Les Crous appliquent ces objectifs avec rigueur : je pourrais citer celui de Lyon, mais chacun d'entre vous pourra trouver des exemples dans sa circonscription. S'agissant de la proposition de rehausser les seuils, je suggère de laisser du temps à la loi Egalim et de l'évaluer, avant de fixer des pourcentages plus ambitieux. Il faudra alors s'interroger sur la disponibilité des produits, qu'il...
... l'avantage de réduire l'empreinte carbone tout en limitant le nombre d'intermédiaires entre le producteur et les consommateurs, permettant ainsi d'assurer un revenu décent aux agriculteurs. Privilégier les circuits courts, c'est réduire l'énergie dépensée pour les transports des denrées et la pollution, tout en proposant des produits plus frais. Il en est de notre responsabilité de proposer aux étudiants des repas bon marché, et de notre devoir de ne pas en sacrifier la qualité. Dans cette perspective, l'amendement n° 9 propose qu'au plus tard le 1er septembre 2026, les repas servis dans les restaurants collectifs soient composés d'au moins 80 % de produits correspondant aux exigences des circuits courts et de 50 % de produits détenteurs de la certification bio.
Il vise à rendre à la proposition de loi son titre original : « un repas à un euro pour tous les étudiants ».
C'est un amendement de cohérence défendant la mesure que j'ai exposée tout à l'heure : proposer un engagement de deux heures au service d'une collectivité locale aux étudiants qui bénéficieraient de la tarification à 1 euro. Il s'agit d'une mesure de bon sens relative à l'équilibre des droits et des devoirs. Elle permettrait également de rappeler que la solidarité nationale a une valeur et un coût ; on ne peut pas faire croire aux gens qu'il existe de l'argent magique.
Cette mesure de bon sens vise à responsabiliser les étudiants et à rappeler la valeur du travail des agriculteurs. Ces derniers fournissent des produits de qualité et méritent d'être payés pour cela.
Nous voterons contre la proposition de loi, injuste, qui privera les étudiants les plus précaires d'une aide précieuse pour manger tous les jours à prix réduit.
Proposer un repas à 1 euro à tous les étudiants va à l'encontre des besoins des étudiants les plus précaires : les boursiers, les étudiants étrangers qui n'ont pas accès aux bourses, et les étudiants non-boursiers rencontrant des difficultés passagères, parfois en raison de la baisse de revenus de leurs parents. Proposer un repas à 1 euro à tous les étudiants est très injuste pour les étudiants précaires.
offert à tous les étudiants, et un tarif à 1 euro pour les étudiants boursiers et les étudiants les plus précaires. Je ne comprends pas que la gauche soumette une proposition de loi aussi injuste pour les plus défavorisés.
Au fond, ce débat me rappelle celui sur les retraites. Avant d'entamer les discussions sur la réforme des retraites, nous aurions dû débattre du rapport au travail. Il en va de même pour ce débat : nous aurions dû discuter des bourses plutôt que des repas à 1 euro. Le fondement de la solidarité avec nos jeunes et les étudiants, ce sont les bourses. Elles devraient garantir l'équité d'accès à l'enseignement supérieur à tous les étudiants de France, quelle que soit leur situation individuelle.
Nous ne cautionnerons pas cette mesure car nous l'estimons injuste sur le plan territorial : elle laissera de côté tous les étudiants des villes moyennes et des territoires ruraux qui ne bénéficient pas d'une offre de restauration de proximité. En outre, nous l'estimons démagogique car elle laisse croire que le travail des agriculteurs et des employés des restaurants universitaires n'a aucune valeur. Enfin, nous l'estimons onéreuse. Son coût ne s'élève pas à 50 ou 90 millions mais, au bout du compte, à 200 millions. Or on po...
À l'issue de ce vote, l'opposition fera forcément croire que notre majorité n'est pas solidaire avec les étudiants.
Nous avons proposé d'instaurer un tarif de 1 euro par repas pour les étudiants en grande précarité et boursiers, et de 3,30 euros pour tous les autres étudiants. Je rappelle que la matière première coûte à elle seule 2 euros ; les collectivités subventionnent les autres dépenses. Vous inscrirez dans la loi le tarif de 1 euro qui sera figé pour les années à venir ; merci pour nos producteurs ! Vous savez très bien qu'année après année, le coût des matières premières augmen...
J'ai commencé à préparer cette proposition de loi il y a un an. Depuis septembre, j'ai effectué des déplacements et consulté des étudiants, des chercheurs, des associations et des agents du réseau des œuvres universitaires. Je les en remercie : ils m'ont permis de prendre la mesure d'un phénomène que j'ai vu croître ces dernières années dans le cadre du métier d'enseignante que j'exerçais jusqu'aux élections législatives et que je reprendrai par la suite. Ce texte est né du constat de la précarité alimentaire dont souffrent de nom...
Les conditions d'étude et de vie des étudiants sont, depuis 2017, une préoccupation constante pour les députés du groupe Renaissance. Les étudiants sont en effet soumis à rude épreuve depuis plusieurs années, d'abord du fait de la crise du covid puis avec la guerre en Ukraine, dont les conséquences se font directement ressentir sur leur budget. Je remercie donc le groupe socialiste d'avoir travaillé sur cette question dans le cadre de sa nic...
Notre jeunesse souffre. La crise économique a aggravé ses difficultés à se loger et à se nourrir. Les files d'attente pour les distributions alimentaires ne désemplissent pas. Elles crèvent le cœur : c'est une honte pour notre société. En 2020, 43 % des étudiants ont renoncé à un repas par jour pour des raisons financières. Les témoignages, souvent poignants, affluent sur les réseaux sociaux. Plus de deux étudiants sur cinq ne mangent pas à leur faim, parce qu'ils n'en ont pas les moyens : le statut d'étudiant est le plus précaire qui soit. Nous devons lutter contre cette injustice. Il est indispensable de permettre à notre jeunesse d'accéder à une alime...
Face aux défis sociaux et écologiques, nous avons besoin d'une jeunesse de plus en plus qualifiée. Nous devons donc réaffirmer dans la loi et rendre effectif le droit à poursuivre des études. C'est l'objet d'une proposition de loi déposée cette semaine par la NUPES. Les jeunes doivent avoir les moyens d'étudier dans de bonnes conditions. Sinon, le risque d'échec s'accroît. Trop d'étudiants connaissent la misère. Certains vivent sous une tente, dans leur voiture, dans des centres d'hébergement d'urgence, ou sont contraints de se prostituer. La période du covid, qui a limité le recours aux jobs étudiants, a mis sur la place publique, de façon plus criante, une précarité en constante progression. Tout le monde a en mémoire les files d'étudiants souhaitant bénéficier d'une aide alimen...