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Interventions sur "énergie"

371 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPieyre-Alexandre Anglade :

...nomiques immédiates sur les économies française et européenne. C'est le sens du plan proposé par la Commission européenne hier, qui vise à réduire de 15 % la consommation de gaz dans les États membres, afin de pouvoir passer l'hiver. Enfin, la souveraineté de notre pays et de l'Europe en général implique l'indépendance énergétique. Cette guerre nous apprend que nous devons cesser de dépendre des énergies fossiles extraites dans des pays extraeuropéens parfois autoritaires. Nous devons donc relancer le nucléaire durant ce quinquennat, comme l'a proposé le Président de la République, et mener une politique intégrée en matière d'énergies renouvelables en France et au plan européen.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Madame la ministre, je souhaite vous exposer la cohérence des communistes : nous défendons les exigences de consultation, de démocratie, de transparence et de respect des consultations préalables quel que soit le mode de production d'énergie. Je crains que votre volonté de développer de manière non concertée et anarchique – en laissant le marché faire son œuvre – les projets éoliens en mer, par exemple celui au large du Tréport,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

C'est un amendement de soutien au peuple ukrainien et à sa résistance héroïque : des milliers de civils morts, dont des enfants ; 6 millions de déplacés ; 5,5 millions de réfugiés ; 13 000 crimes et massacres de guerre, dont des viols. Nous devons gagner la paix en Ukraine. Or l'Europe, la France, ont acheté depuis le début de la guerre parfois jusqu'à 700 millions d'euros par jour d'énergies fossiles à Vladimir Poutine. Il faut intensifier l'aide internationale, notamment militaire, à l'Ukraine et les sanctions contre la Russie, mais le nerf de la guerre, ce sont les énergies fossiles, qu'il faut cesser d'acheter. Il ne faut surtout pas céder au chantage de Vladimir Poutine, déclarait à l'instant un orateur. Eh bien, décidons de couper le robinet du gaz russe ! C'est ce que propose ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon, rapporteure pour avis de la commission des affaires économiques :

... précédents. Ces mesures concernent bien le pouvoir d'achat. Par définition, le fait de contenir la pénurie d'un bien a des effets sur son prix. C'est le cas pour le gaz. Or celui-ci sert également, comme vous le savez, à produire de l'électricité : le prix de ces deux biens est donc lié. Ensuite, cet article vise à protéger le consommateur, en permettant à chaque Français d'avoir suffisamment d'énergie pour se chauffer et se déplacer l'hiver prochain. Il est donc absolument nécessaire. Concernant la politique française en matière d'énergie, dont vous avez beaucoup parlé,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon, rapporteure pour avis de la commission des affaires économiques :

En outre, plusieurs articles du titre III du présent texte visent précisément à diversifier les approvisionnements énergétiques, pour atténuer notre dépendance aux énergies fossiles et au gaz russes. Avis défavorable sur votre amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

Je ne serai pas accusé, je pense, de soutenir le régime que nous combattons tous ici. Étant donné que nous risquons de parler beaucoup, non seulement de l'Ukraine, mais aussi d'énergie durant cette législature, il me semble important de rappeler certaines vérités. L'hydrogène et l'électricité ne sont pas des sources d'énergie, chers collègues : ils n'en sont que des stades de transformation. Il ne sert à rien de les comparer au gaz, qui est, lui, une source d'énergie que l'on peut choisir d'utiliser ou non. Il me semble important de nous accorder sur cette différence fondament...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

…il n'y a pas d'électricité dans la nature. L'autre différence fondamentale est celle qui existe entre l'énergie et la puissance, c'est-à-dire la capacité. Quand nous faisons du stockage, ou si nous rouvrons une centrale de secours, nous parlons en termes de capacité, et non pas d'énergie finalement consommée. Mme la rapporteure pour avis a bien fait de souligner que l'amendement crée une confusion entre le stockage, lequel donne la capacité de produire si l'on en a besoin, dans la fraction de seconde où l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Vous répondrez que l'énergie éolienne est intermittente, mais désormais l'énergie nucléaire est elle aussi devenue intermittente. Si vous arrêtiez de privatiser les barrages, vous pourriez maintenir un niveau d'énergie constant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Il faut sortir du nucléaire maintenant car, avec le changement climatique, il deviendra de plus en plus intermittent. Les rivières se réchauffent ; leur niveau est bas ; il sera plus difficile de refroidir les centrales nucléaires. Cette énergie est vouée à disparaître, car nous ne serons bientôt plus capables de l'utiliser. Voilà donc le retour des centrales au charbon orchestré par ceux-là mêmes qui le disaient impossible.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

Cet article est particulièrement préoccupant, puisqu'il illustre l'échec et l'impréparation de l'État en matière de politique énergétique. Emmanuel Macron s'était pourtant engagé dès 2017 à abandonner les énergies fossiles, en particulier le charbon. Quel recul ! Le présent article contredit totalement les objectifs de la France en matière climatique. L'impact sur l'environnement de la remobilisation des centrales à charbon serait catastrophique : il représenterait 4,5 millions de tonnes de CO2 en plus, soit l'équivalent de 2 millions de véhicules supplémentaires en cir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...ion des capacités de stockage du gaz de M. Poutine. Pourquoi ces capacités sont-elles augmentées aujourd'hui ? Pour prévenir les conséquences d'une éventuelle décision de la Russie de nous couper tout approvisionnement en gaz. Chers collègues, en temps de guerre, il faut faire preuve de courage. La guerre en Ukraine nous concerne ! Nous devons démontrer que la démocratie n'est pas faible. Or les énergies fossiles et le gaz sont utilisés par la Russie pour mener une attaque hybride contre la France et l'Europe. Nous ne devons plus nous fournir auprès de Vladimir Poutine mais développer une stratégie de sortie des énergies fossiles – nous parlerons tout à l'heure de nos autres fournisseurs. Tel est le sens de cet amendement important, sur lequel nous avons demandé un scrutin public.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Charlotte Garin :

Ce que nous attendons, c'est un sursaut de la part du gouvernement actuel. Ce que nous disons, c'est qu'il faut laisser la majeure partie des énergies fossiles dans le sol, sous peine de voir s'emballer les événements climatiques extrêmes. Dans vingt ans, ce n'est pas une canicule à 40 oC que nous aurons, c'est une canicule à 50 oC ! Ce que nous vivons aujourd'hui, c'est peut-être l'été le plus froid du reste de nos vies. Il faut bien l'avoir en tête.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Charlotte Garin :

On nous demande pourquoi nous parlons tout le temps d'énergie plutôt que de pouvoir d'achat, mais le lien entre le pouvoir d'achat et l'énergie est très clair : le coût des factures de nos concitoyens, des entreprises et des collectivités augmente. Et pourquoi ? Parce que le coût de l'énergie augmente. C'est ce lien-là que nous faisons. Lorsque vous refusez que nous parlions systématiquement du problème du réchauffement climatique, vous refusez de voir que ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

Il vise à supprimer l'article 15 pour empêcher la réouverture des centrales à charbon. Malgré les vertus que vous lui prêtez en tant qu'énergie décarbonée, le nucléaire ne permet pas de produire l'électricité nécessaire en France ; ce n'est pas de l'idéologie, c'est un fait.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

...us tôt, seront disponibles en 2030. Que ferez-vous pendant les années qui nous séparent de cette date ? Vingt-neuf réacteurs nucléaires sur cinquante-six sont actuellement à l'arrêt ; ce sont des faits, pas de l'idéologie. Le nucléaire coûte de l'argent et nous oblige désormais à recourir au charbon. Plus grave : Mme la rapporteure pour avis a mis en doute les scénarios de décarbonation de notre énergie d'ici à 2050, notamment le scénario de l'ADEME et de l'association Virage Énergie Climat, ce qui indique l'absence de planification écologique sur le long terme au profit de mesures de court terme extrêmement néfastes pour le climat. Vous avez demandé des solutions, nous vous en avons proposé de multiples : un plan d'investissement massif dans la rénovation énergétique et thermique des logements...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Simonnet :

Cet article en apporte la preuve : vous ne faites aucun lien entre l'écologique et le social. La relance de la centrale à charbon est le symbole de l'échec de la politique énergétique du Gouvernement. Si nous en sommes arrivés à un tel risque de pénurie, c'est bien parce que vous n'avez pas voulu consacrer aux énergies renouvelables les investissements nécessaires à la transition énergétique – énergies renouvelables qui, par ailleurs, vous auraient permis de développer de l'emploi. Sachez que huit salariés de la centrale à charbon de Saint-Avold travaillent désormais dans les chaudières à biomasse. Avec une véritable planification énergétique, des emplois auraient été créés, ce qui aurait permis aux travailleu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon, rapporteure pour avis de la commission des affaires économiques :

Le fait que nous soyons contraints de rouvrir une centrale à charbon n'est effectivement pas une bonne nouvelle, mais nous avons besoin de disposer, pour notre mix énergétique et électrique, de moyens pilotables, ce qui ne veut pas dire intermittents. Les deux notions sont très différentes. Vous faites une erreur fondamentale en opposant les énergies décarbonées entre elles, en dissociant les énergies renouvelables et le nucléaire. Puisque certains d'entre vous citent le GIEC, je vous renvoie à son dernier rapport, lequel précise d'entrée que tous les moyens de production décarbonés sont nécessaires pour réussir la transition énergétique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon, rapporteure pour avis de la commission des affaires économiques :

Il y a quelques jours, lors de la discussion générale, j'ai dit qu'en dix ans, dans notre pays, nous avions fermé suffisamment de centrales au charbon pour produire 12 gigawatts. Certes, nous rouvrons une unité de 500 mégawatts de façon temporaire, pour répondre à une situation exceptionnelle ; par la suite, sur le long terme, nous développerons les moyens de production décarbonés que sont les énergies renouvelables et le nucléaire, que cela vous plaise ou non. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Madame la ministre, vous nous avez dit tout à l'heure que le retard pris par la France dans le développement des énergies renouvelables s'expliquait par des problèmes administratifs. Chacun constate ce soir que vous êtes capables de faire voter tant l'installation de terminaux méthaniers, en dérogeant aux règles de protection de l'environnement, que la réouverture d'une centrale à charbon, en dérogeant au droit du travail. Sur certains sujets, vous savez donc contourner les difficultés pour aller vite. Nous vous de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

En 2017, Emmanuel Macron déclarait : « Je m'engage à tenir l'objectif de 32 % en termes d'énergies renouvelables. On doit accélérer les investissements dans ce secteur. » Aujourd'hui, ces énergies représentent 13,1 % de notre consommation d'énergie primaire.