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Interventions sur "émission"

405 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaQuentin Bataillon, président :

... en direct, sur un plateau, est extrêmement grave et envoie à nos concitoyens un très mauvais signal. Louis Boyard a été membre pendant vingt-quatre heures de cette commission d'enquête. Je suis dans l'obligation de dire que le sujet dont vous venez de faire part fait l'objet de deux plaintes : la première déposée par M. Cyril Hanouna le 9 février 2023, relative aux propos de Louis Boyard dans l'émission TPMP du 10 novembre 2022 pour diffamation publique ; l'autre plainte déposée par M. Louis Boyard le 23 novembre 2022, pour injures publiques envers un citoyen chargé d'une mission de service public dans l'émission TPMP du 10 novembre 2022. Pourriez-vous revenir sur l'enjeu structurel dont j'ai parlé pour C8, de l'obligation de diffuser de l'inédit ? N'y a-t-il pas là un élément pouvant expliquer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul, rapporteur :

Quoi qu'il en soit, vous avez mené contre l'ex-président du CSA, M. Olivier Schrameck, une campagne de dénigrement, allant jusqu'à vous faire offrir dans l'émission TPMP du 20 juin 2017 des claquettes, sur la semelle desquelles était inscrit son nom. Et le rappeur Alrima précisait : « Comme ça, tu marcheras dessus. » Quelle est votre conception du respect dû au président d'une autorité indépendante chargée de faire appliquer la loi ? Qui, au sein de TPMP, a le pouvoir de faire un sujet entièrement dédié au dénigrement de votre autorité de tutelle ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul, rapporteur :

Devant notre commission d'enquête, Maxime Saada, président du directoire de Canal+, a affirmé ne pas avoir besoin de donner des directives pour que des faits ayant entraîné une intervention du régulateur ne se reproduisent pas. Confirmez-vous que la direction de Canal+ n'intervient pas auprès de votre émission quand elle est sanctionnée afin de vous rappeler la nécessité de respecter la convention ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul, rapporteur :

Puisque vous avez indiqué que vous faites une émission d' infotainment, j'aimerais aborder la question de l'information. Dans l'émission « PAF avec Baba » du 12 septembre 2023, vous avez diffusé des vidéos issues d'un compte Twitter où, selon vos propres mots, « on voit plusieurs personnes dans les rues de Rouen, en pleine France, se comporter comme des zombies. Ils auraient, selon les auteurs de la vidéo, consommé du xylazine, une drogue q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul, rapporteur :

Il se trouve que de petite erreur en petite erreur, il n'y a pas dix ans. Cette affaire date du 12 septembre 2023 ; or, quelques mois auparavant, le 26 juillet 2023, l'Arcom vous a infligé une sanction de 500 000 euros à la suite de la diffusion dans l'émission TPMP du 9 mars 2023 d'une séquence où un invité, Gérard Fauré, a accusé des individus de « faits particulièrement graves et infamants, dont certains issus d'une théorie complotiste et évoquant la consommation “d'adrénochrome” ». La chroniqueuse Myriam Palomba a abondé en ce sens, expliquant que « plein de stars utiliseraient les sacrifices d'enfants pour boire leur sang afin d'avoir la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Frei :

...é le pluralisme politique et les séquences considérées par certains comme polémiques, je voudrais que nous abordions les sanctions infligées par l'autorité de régulation. Au total, le CSA puis l'Arcom ont émis depuis 2012, à l'encontre de la chaîne D8 devenue C8, trente sanctions – mises en garde, mises en demeure ou amendes. Vingt-trois d'entre elles, soit plus des trois quarts, ont concerné des émissions que vous avez animées : TPMP, « La grande Darka », « Le six à sept ». Alors que C8 propose une large diversité de programmes que l'on peut considérer comme étant de divertissement, comme TPMP, pourriez-vous expliquer ce qui peut selon vous justifier que la part des émissions que vous animez soit si importante parmi celles qui ont été sanctionnées ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Frei :

Si j'ai bien compris vos propos, monsieur Hanouna, le fait que vous ayez reçu de nombreuses sanctions de l'Arcom serait lié au fait que vous animez de nombreuses émissions. Ne pensez-vous pas plutôt que cela s'explique par un manque de contrôle de la ligne éditoriale de vos émissions ? N'est-ce pas le manque de préparation de certaines interventions qui conduit à prendre des risques ? Certains intervenants ne se sentent-ils pas libres, sachant que l'antenne n'est pas maîtrisée comme elle devrait l'être, d'aborder des sujets polémiques ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Ballard :

Je précise, dans un souci de transparence, que j'ai été journaliste pendant près de quarante ans au sein de Radio France et des groupes Bertelsmann et TF1. Vous animez, monsieur Hanouna, une émission d' infotainment comme il en existe d'autres en France et à l'étranger. On peut reprocher à ce type d'émissions – qui rencontrent leur public – une distinction parfois trop floue, une porosité entre l'information et le divertissement. Faudrait-il, selon vous, que le régulateur impose à l'avenir une séparation plus nette ? Ou bien considérez-vous que c'est la liberté de ton – qui peut entraî...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Ballard :

Cela dit, après la télévision, on peut se reconvertir ! (Sourires.) Comment faites-vous pour équilibrer vos plateaux et respecter les obligations de pluralisme, lorsque certains partis politiques refusent de se rendre dans vos émissions ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Esquenet-Goxes :

Je tiens d'abord à vous remercier de vous être déplacé pour cette audition de notre commission d'enquête, monsieur Hanouna, ayant compris qu'à l'origine, vous ne souhaitiez pas venir. Vous préparez pour ce soir une émission consacrée à cette audition. Je vous remercie de mettre ainsi en valeur le travail parlementaire que nous menons depuis trois mois, de même que vous l'avez fait au moment de l'audition d'Olivier Schrameck, que je présidais. J'espère sincèrement que la fiabilité de vos informations sera au rendez-vous et que vous ne nous traiterez pas comme vous avez traité notre collègue Louis Boyard – ce qui vous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Esquenet-Goxes :

Ma question ne portait pas tant sur la qualité des émissions que sur les conséquences des sanctions. Vous dites, monsieur Hanouna, que ces sanctions sont peu nombreuses par rapport au nombre d'heures d'antenne que vous assurez, mais la question n'est pas là. Ont-elles des conséquences sociales ? Les faites-vous peser sur les salariés ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Legrain :

... vous a valu une amende de 3,5 millions d'euros pour non-respect des droits de la personne. Vous avez souhaité en parler ici et en faire un drame singulier mais, pour ma part, je ne crois pas à cette version. J'aimerais vous entendre clarifier quelques contradictions qui me semblent exister dans votre discours. Les insultes à l'encontre de Louis Boyard se sont poursuivies pendant des mois après l'émission, jusqu'au récent Salon de l'agriculture qui fut l'occasion pour vous de l'appeler « Louis Boyau », de le traiter de bovin et de bestiole. Le 4 mars dernier, vous avez récidivé alors que vous évoquiez notre commission d'enquête – un moyen de créer une bonne petite ambiance avant l'audition… J'espère que je ne serai pas traitée de vache à mon tour ! Comment expliquez-vous que ce drame que vous qual...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Legrain :

Je vous rappelle que Louis Boyard n'a pas signé, lui, de convention lui attribuant une chaîne de TNT et lui imposant des obligations d'indépendance vis-à-vis des actionnaires. Dans le cadre de quelle émission, d'ailleurs, peut-on parler de Bolloré ? Il faut parfois savoir évoquer des sujets qui ne sont pas prévus. Il semble, monsieur Hanouna, que nombre de vos amitiés ont été déçues. Vous avez dit de Bertrand Chameroy, par exemple, qu'il crachait dans la soupe et que vous n'en parleriez pas, mais que vous pourriez livrer des informations à son sujet – notamment qu'il flippait dans les couloirs avant ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Legrain :

Toute personne passée chez vous qui ne respecterait pas cette clause serait susceptible d'être ensuite lynchée dans une émission qui, à l'origine, était censée donner la parole à tout le monde…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

...de diffusion de la TNT, nous voulons réfléchir aux conditions d'attribution. Si nous consacrons autant de temps à auditionner les représentants du groupe Canal+, c'est parce que vous concentrez les interrogations. Il n'y a pas d'acharnement. Notre rôle consiste aussi à vérifier l'exactitude de vos propos. Hier, Vincent Bolloré a beaucoup répété que le succès vous protège. Vous affirmez que votre émission rassemble 2 millions de téléspectateurs. En réalité, selon les chiffres de ces derniers jours, il s'agit de l'audience du dernier quart d'heure de diffusion. Avant, elle est inférieure, mais je comprends que vous en fassiez un élément de communication. Ensuite, vous dénoncez les montants scandaleux des sanctions, affirmant que jamais une chaîne de télévision ni aucun autre acteur ne s'est vu inf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabienne Colboc :

Ma question concerne la manière dont « Touche pas à mon poste ! » aborde les affaires judiciaires en cours. Je pense à l'affaire Lola, évoquée dans trois émissions. Avant même la conclusion des enquêtes, des positions fortes ont été exprimées, appelant à des procès rapides et à des peines sévères. D'ailleurs, le 18 novembre 2022, l'Arcom a mis en demeure la chaîne C8 pour manquement à l'obligation de traiter avec mesure une affaire judiciaire en cours. Je pense également à l'affaire Marco Mouly. Vous l'avez reçu dans l'émission du 1er novembre 2022. Il a ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabienne Colboc :

L'affaire Lola est une histoire terrible, qui a ému la France entière, mais ma question est plus générale. Votre émission est très populaire, comme vous, et elle est diffusée sur une chaîne très populaire. Ne pensez-vous pas que déborder en donnant ainsi votre avis risque d'entraîner des gens à se faire justice eux-mêmes ? Ne devriez-vous pas faire preuve de prudence ? Vos interventions ont des répercussions sur les réseaux sociaux, elles peuvent engendrer un tribunal populaire, de la haine et des lynchages en ligne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

Vous dites être un professionnel, alors assumez ou changez la façon dont vous faites vos émissions. Il y a quelques jours, au moment de la polémique sur la chanteuse Aya Nakamura, vous avez invité un monsieur qui passait par là pour parler d'elle, mais il se trouve, oh, on ne sait pas pourquoi, qu'il est proche de l'extrême droite, et même un ancien militant. Comment l'expliquez-vous en tant que professionnel ? Concernant la pauvre petite Lola, vous dites avoir réagi en père de famille, mais ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

...me si je dois reconnaître qu'elle me démange. J'ai travaillé pendant vingt ans dans l'audiovisuel, à TF1, FremantleMedia, TV5 Monde et d'autres, mais pas à C8 ou à Canal+. Nous avons beaucoup parlé de la pluralité des invités et de la liberté d'expression. J'aimerais vous faire réagir aux propos qu'Olivier Véran a tenus chez vos concurrents – ou amis – de « Quotidien » : « Je participe à une émission de télévision que je salue pour sa rigueur, parce que je crois que vous êtes la dernière émission de télévision à ne pas recevoir d'élus de l'extrême droite. » Ces propos font écho à ceux de Julien Bellver, journaliste à « Quotidien » – « On n'est pas un service public, on est sur une chaîne privée, donc on fait un petit peu ce qu'on veut » – pour justifier le fait qu'il n'invitait pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

Vous avez parlé de la lutte contre le harcèlement scolaire dans vos émissions. Il me semble difficile de parler de ce sujet quand on emploie des méthodes de harceleur, comme la divulgation de correspondance privée. Vous avez déclaré en début d'intervention que vous n'étiez à la botte de personne, mais, lors de votre altercation avec Louis Boyard, vous avez dit que vous ne crachiez pas dans la main qui vous nourrit, en parlant de votre actionnaire Vincent Bolloré. Ce qui ...