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Interventions sur "éleveur"

67 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Bolo :

Je tiens à saluer les efforts exceptionnels consentis par l'État pour venir en aide aux éleveurs touchés par l'influenza aviaire, notamment l'aide de 1 milliard d'euros qui leur a été accordée. Il nous remonte toutefois des difficultés dans le versement de cette aide du fait de la complexité de la procédure d'indemnisation et de la succession des vagues d'épidémie. Je souhaite vous alerter sur le cas des éleveurs, en particulier les accouveurs, ayant contractualisé avec des entreprises san...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

La tuberculose bovine est en train de gagner du terrain en Normandie. Cette situation inquiète nos éleveurs, notamment dans l'Orne, au cœur de l'AOP « lait cru ». La zone de prophylaxie renforcée s'est fortement étendue en raison de la détection de plusieurs cas positifs. C'est toute la filière élevage-lait qui est en danger. Nous avons besoin que l'État indemnise de manière juste les exploitations concernées et accompagne pleinement les éleveurs dont les troupeaux sont abattus. Il est également néce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

Après l'épisode de sécheresse qu'ont connu les Pyrénées-Atlantiques en 2022, le dispositif d'aide déployé par l'État a permis l'indemnisation d'une part importante des professionnels les plus durement touchés. Malheureusement, de nombreux exploitants en ont été exclus, pour des raisons de seuil d'éligibilité ou de non-traitement de leur dossier, alors qu'aucun agriculteur ou éleveur n'a échappé à cette calamité. Cette situation est mal vécue localement puisqu'elle nourrit un sentiment légitime d'iniquité, accentué par le peu de lisibilité du système de calcul des aides. Certaines incohérences renforcent cette incompréhension, comme l'intégration des aides attribuées aux jeunes agriculteurs dans le calcul de leur produit brut théorique, ou encore les critères concernant la ra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Pochon :

 « J'y gagne à ce que mes agnelles se fassent bouffer par le loup. Je remporte 200 euros par agnelle attaquée, alors qu'elles ne valent pas cette somme. Mais ce sont mes agnelles ». Tels sont les propos d'un éleveur qui, lors du week-end de Pâques, a subi deux attaques, malgré cinq chiens et un parc électrifié à vingt mètres des habitations à Beaumont-lès-Valence, dans la plaine drômoise. En 2022, mon département a été le cadre de 127 attaques. Derrière chacune d'elles, ce sont des éleveurs qui, du jour au lendemain, perdent tout. L'indemnisation des bêtes perdues ne suffit pas à les consoler. L'activité pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Grangier :

...22 et déjà plus 16 % depuis le 1er janvier 2023. Face à cette inquiétante évolution, les agriculteurs attendent que le Gouvernement passe à une logique de régulation du loup. Ce dernier, qui a un impact réel sur le pastoralisme et la biodiversité, coûte aux collectivités près de 60 millions en mesures de protection et d'indemnisation. Toutefois, ce chiffrage ne prend pas en compte la détresse des éleveurs. Monsieur le ministre, entendez-vous la demande du monde agricole de régulation du loup ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

L'épisode de grippe aviaire a été dramatique pour les éleveurs, tant sur le plan financier que psychologique. À peine la crise est-elle passée que de nouveaux cas sont apparus dans le Sud-Ouest. Nous disposons maintenant de vaccins pour lutter contre cette maladie, mais la vaccination se heurte à de nombreuses limites, à commencer par son coût particulièrement élevé pour les petits élevages. Elle ne doit donc pas être rendue obligatoire et son financement d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Tivoli :

Voilà trente ans que le loup est réapparu en France – cela a commencé par les Alpes-Maritimes, en 1992. Cet animal provoque des dégâts considérables sur la faune sauvage et sur nos élevages bovins, ovins et caprins. Régulièrement, dans les territoires alpins, les éleveurs lancent l'alerte pour que l'État agisse. Le loup aurait porté atteinte à plus de 12 000 bêtes en 2022, et les attaques contre les troupeaux auraient doublé entre 2012 et 2022. Aujourd'hui, malgré une présence accrue des bergers auprès de leurs troupeaux, l'emploi de dispositifs de protection et de régulation, ainsi que diverses aides, le canidé devient également un danger pour l'homme. S'il ne s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

elle repose sur une idée simple : la déduction fiscale de l'épargne qu'un agriculteur constitue durant les bonnes années – les vaches grasses, en termes bibliques – permet d'affronter les mauvaises – les vaches maigres. Tout cela va fort bien, monsieur le rapporteur général, lorsqu'il y a de bonnes années ; or, contrairement aux céréaliers, les éleveurs n'en ont pas connu depuis la création du dispositif et, en gros, ne disposent donc pas de cette épargne de précaution. Je crois fortement en la DEP, car des deux moyens de se protéger en prévision des moments difficiles, le mécanisme fiscal présente l'avantage, par rapport à l'assurance, de ne pas exiger d'intermédiation coûteuse : l'exploitant décide lui-même de distraire de ses bénéfices une ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Mais notre première préoccupation devrait être d'aider les éleveurs laitiers et les producteurs de viande ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...EP nous a permis de nous doter d'un dispositif mieux adapté que ceux que nous connaissions auparavant, la DPI et la DPA. Cette évolution me semble très positive : nous devons continuer de garantir l'adaptabilité des dispositifs pour faire en sorte que les outils fiscaux que nous créons répondent aux enjeux économiques. Les productions agricoles sont désormais dépendantes les unes des autres : un éleveur, par exemple, a nécessairement besoin d'aliments provenant en totalité ou partiellement de l'extérieur pour nourrir ses animaux. Nous proposons, par cet amendement, de créer un outil fiscal favorisant la contractualisation entre les cultures animales et les cultures végétales. Il permettrait d'assurer aux cultivateurs un prix de vente minimum sur une partie de leur production et aux éleveurs un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Descrozaille :

Il s'agit d'encourager la solidarité entre des filières traversées par de très fortes tensions. Des tensions ont toujours existé, historiquement, entre élevage et grande culture, entre territoires, entre filières et même entre les agriculteurs et leurs propres outils que sont les coopératives. L'adoption de ces amendements est particulièrement nécessaire dans le contexte actuel, parce que les éleveurs ont consommé une partie de leurs réserves à cause de la sécheresse cet été et seront forcés d'acheter de l'aliment pour bétail cet hiver. Au vu de l'inflation et des crises que nous connaissons, nous devons absolument encourager la passation de ce type de contrats intelligents, qui induisent une solidarité au sein du monde agricole. Un dernier point, monsieur le ministre délégué : la mesure pro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Taché de la Pagerie :

Je crois que nous sommes tous d'accord sur le fond, comme le suggèrent les interventions de Mme Dalloz, de Mme Louwagie et de M. Descrozaille. Les différentes productions agricoles sont dépendantes les unes des autres : un éleveur a nécessairement besoin d'aliments provenant de l'extérieur pour nourrir ses animaux, aliments bien souvent produits, sur le territoire national, par des producteurs spécialisés dans les cultures végétales. Le contexte de fortes variations des prix agricoles appelle des synergies entre les filières animales et végétales. En effet, la forte variabilité des prix des produits agricoles affecte parti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

Il me semble que ces amendements sont sensés, non seulement pour redonner de l'unité au monde agricole en créant une solidarité entre éleveurs et céréaliers, mais aussi parce que le dispositif proposé permettrait de lisser les prix, pour le vendeur comme pour l'acheteur, en encourageant ces derniers à contractualiser sur trois ans. Je vous encourage à voter pour ces amendements : comme l'a souligné notre collègue de Courson, ce serait une expérience intéressante.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Nous pouvons tous souhaiter une contractualisation entre les filières, entre producteurs et éleveurs. Cependant il me semble très paradoxal, et presque infantilisant, de réclamer un dispositif fiscal afin de pacifier les relations contractuelles entre les filières.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

... que si elle ne s'était pas engagée dans cette démarche. Les filières concernées ont mené un travail approfondi pour aboutir à cette proposition, laquelle mériterait réellement une attention accrue de la part de la majorité. Une fois encore, il s'agit seulement de permettre à la filière végétale de se couvrir grâce à une épargne au moment où elle accepte de prendre un risque afin de garantir aux éleveurs un prix stable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Je notais qu'en cette période de crise majeure, marquée notamment par l'accélération de la sécheresse, et au cours de laquelle nous avons perdu 650 000 têtes de bétail, avec des granges vides et 24 % des éleveurs qui ont jeté le gant depuis dix ans, une solidarité professionnelle était nécessaire, tout comme la contractualisation. Sur ce point, nous sommes d'accord. En revanche, il est scandaleux – et cela me choque profondément – qu'une partie de la profession ait inspiré cet amendement, si vaillamment repris ici, parce qu'il est totalement inadapté, et ce pour deux raisons. D'une part, les filières a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...e dis oui à la solidarité mais pas si elle est financée sur le dos de l'État et des contribuables. Une vraie solidarité paysanne est nécessaire. Elle passe par une contractualisation que nous devons bâtir demain – nous avons trop tardé. S'il fallait dépenser de l'argent public dans cette perspective, alors il faudrait choisir le circuit court le plus efficace, et faire un crédit d'impôt pour les éleveurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Descrozaille :

Oui, la justice, également, eh bien sachez que tout cela ne se décrète pas. On peut déplorer que la solidarité fasse défaut et je comprends l'argument selon lequel le Parlement n'aurait rien à voir avec cette affaire. Il faudrait donc, selon certains, laisser les filières se débrouiller et les éleveurs qui profitent de prix élevés – jusqu'à 400 euros à terme lors des flambées – n'auraient alors qu'à renoncer à une partie de leurs gains pour aider les éleveurs. Je connais comme vous ce type de récit. Or la solidarité ne se décrète pas. Dans certains cas, un tel scénario peut se produire, c'est vrai. Il existe, partout, des esprits généreux mais il existe aussi, partout, des esprits moins génér...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBénédicte Taurine :

...parfois insupportables – étouffées dans des bâtiments à la suite de l'arrêt de la ventilation ou enfouies dans des fosses à la ferme. La claustration et l'abattage ne peuvent être les seules réponses de l'État face à cette maladie. Allez-vous continuer de ne pas faire de distinction entre les divers élevages et poursuivre les abattages généralisés ? N'y a-t-il pas d'autres solutions ? Comment les éleveurs peuvent-ils répondre à la demande des consommateurs qui pensent acheter des œufs ou des poulets de plein air alors que les volailles ont été enfermées pendant plusieurs mois, de sorte que l'élevage ne correspond plus au cahier des charges en vigueur ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

La France a perdu 650 000 têtes de bétail en quatre ans ; 24 % des éleveurs ont jeté le gant au cours des dernières décennies. C'est l'enjeu majeur pour la souveraineté et l'équilibre agroécologique de notre pays. Tout le reste est littérature. Si on ne sauve pas l'élevage, notre modèle agricole et ses vertus sont perdus. Pour y parvenir, il faut un rééquilibrage des prix, mais aussi traverser la crise présente, caractérisée par une hausse du coût des matières premières...