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...fs. La loi Egalim prévoyait 20 % de bio dans les cantines au 1er janvier 2022 ; on n'en est même pas à 6 %. Vous avez annoncé la semaine dernière une aide d'urgence de 10 millions d'euros pour les fermes bio ; le chiffre paraît impressionnant, mais il ne revient qu'à 166 euros par ferme ; pour aider les filières bio, il faudrait au moins dix fois plus. Il y a un an, pour le porc conventionnel en élevage intensif, vous avez débloqué 270 millions d'euros ! Par ailleurs, absolument rien n'est entrepris pour réduire la production de viande et végétaliser les assiettes, alors que, selon l'Ademe (Agence de la transition écologique), il faut réduire la consommation de viande de 70 % pour atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050. Qu'avez-vous très concrètement prévu pour changer de modèle agricole...
... bio en viennent à s'engager dans la déconversion, ce qui est une hérésie, vu que 40 % des jeunes qui souhaitent s'installer envisagent une agriculture bio. Pourtant, il existe des outils, comme l'objectif de 20 % de produits bio dans la restauration collective. Que comptez-vous faire pour que la loi Egalim soit appliquée ? Êtes-vous prêt à réviser les aides au secteur bio ? Venant d'une terre d'élevage, l'Orne, je voudrais vous faire part de l'inquiétude des agriculteurs. Faute d'une rétribution suffisante, ils abandonnent le modèle traditionnel de polyculture. Les conséquences sont catastrophiques sur les paysages, la faune, la flore, la qualité des sols, l'eau et l'air. L'écosystème est menacé. Seriez-vous d'accord pour engager une politique associant culture et élevage qui favoriserait l'éle...
...vergne-Rhône-Alpes, l'agroécologie est perçue comme une agriculture capable de s'adapter à son milieu et de valoriser les ressources locales. Près de 10 % de la surface de la région est irriguée, principalement dans les zones de plaine et la vallée du Rhône, pour satisfaire non seulement les besoins des grandes cultures, telles que la viticulture et l'arboriculture, mais aussi ceux des secteurs d'élevage, afin d'avoir une autonomie fourragère et de sécuriser la production tant pour ce qui concerne la qualité que la quantité. Sous l'effet du changement climatique, l'irrigation est devenue un sujet sensible pour les exploitants agricoles, qui conditionne le maintien de toutes les filières de production. De quelle façon votre plan abordera-t-il la question de l'eau ?
Monsieur le ministre, je vous ai adressé une question écrite au sujet de la politique du loup. Le plan national d'actions 2018-2023 sur le loup et les activités d'élevage arrive à échéance. Avant l'élaboration du prochain plan, un bilan s'impose, qui devra porter, en particulier, sur les moyens de protection des troupeaux, qui constituent le mode de prévention le plus efficace. Pouvez-vous nous donner des précisions sur l'évaluation que vous allez réaliser ? Pour le moment, nous ne disposons d'aucun bilan final ou intermédiaire, que ce soit sur la mise en place de...
...quiétude est grande. En Bourgogne-Franche-Comté, 7 000 dossiers sont en souffrance. Il n'y a aucune visibilité sur le calendrier des appels à projets. Les grilles de sélection font craindre qu'à un régime centralisé, garant de l'intérêt général, succède une différenciation liée davantage aux postures idéologiques qu'aux besoins locaux. L'absence d'aides est source de difficultés pour les zones d'élevage et compromet le maintien des prairies.
J'ai alerté votre cabinet au sujet d'un projet de révision des règles européennes d'étiquetage des modes d'élevage des volailles qui prévoit la disparition des mentions « plein air » ; nous risquons aussi de voir fleurir un grand nombre de mentions incontrôlées. Ce projet aberrant de la Commission menace nos labels, auxquels nous sommes très attachés, car ils sont source de développement économique. Votre cabinet semblait prêt à nous donner de bonnes nouvelles sur ce dossier sur lequel vous vous êtes battu ; ...