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Lors de la Semaine de la presse et des médias à l'école, vous avez affirmé votre ambition de mettre en place des ateliers d'éducation aux médias et à l'information, au moins une fois par an dans chaque classe du CM1 à la terminale. Je salue cette initiative. En tant que père de famille, je constate que les enfants ont accès de plus en plus tôt aux outils de communication, et donc à l'information. Pourquoi cette initiative ne serait-elle pas rendue obligatoire dès le CP ? Je sais que vous l'appelez également de vos vœux.
Pour envoyer un message de responsabilisation aux familles et aux enseignants, serait-il envisageable de transformer votre ministère en ministère de l'instruction nationale ou bien de l'enseignement – l'éducation revenant aux parents et l'apprentissage de la vie en collectivité et la transmission des savoirs à l'école ? Par ailleurs, vous n'avez pas répondu à ma question écrite concernant le retour des notes à l'école primaire pour valoriser le goût de l'effort. Le choix des spécialités pour le bac a des conséquences dans les territoires ruraux, en raison de l'éloignement des différents lycées. Je tiens...
Depuis 2001, la loi prévoit que trois séances d'information et d'éducation à la sexualité sont dispensées chaque année dans les écoles, les collèges et les lycées. Elles sont essentielles pour éduquer les jeunes à la santé sexuelle, au consentement et, plus largement, à la prévention de toutes les formes de violence. Or, selon un rapport de l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche, moins de 15 % des élèves bénéficient de ces trois séances. Face ...
Je vous remercie, mesdames, monsieur, d'être présents pour évoquer un sujet ô combien important. Cet échange avec vous est un temps privilégié pour nous, parlementaires. Je me permettrai d'évoquer deux situations concrètes constatées dans ma circonscription. La première concerne un jeune enfant de 3 ans qui bénéficie d'une notification pour un accueil en institut d'éducation motrice (IEM) mais n'y a pas obtenu de place. Il n'en n'aura pas non plus la rentrée prochaine et peut-être pas non plus à la suivante. Les médecins spécialistes qui le suivent disent qu'il pourrait être scolarisé en école maternelle s'il bénéficiait d'un accompagnement par un AESH. L'équipe pédagogique de l'école de secteur, qui connaît la famille et l'enfant, est prête à l'accueillir. Mais il a...
Pour avoir quitté l'éducation nationale en juin dernier, je connais bien la situation qui nous est décrite aujourd'hui. Elle nous est d'ailleurs souvent rappelée, à juste titre, lors de nos permanences en circonscription. Face à des parents et des élèves en situation de handicap également en souffrance, à des enseignants désemparés et aux camarades assistant à ces moments de souffrance, le Gouvernement ne mène aucune action c...
...isager le rattachement des AESH du Pial à la direction de l'établissement dont ils dépendent, pour optimiser leurs interventions ? Le droit à la scolarisation de tout enfant en situation de handicap, ce droit à l'école réaffirmé par la loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées du 11 février 2005 qui reconnaît la responsabilité de l'éducation nationale, mérite la plus grande attention de l'État. Pour soutenir la scolarisation de tous les enfants qui attendent d'intégrer une autre structure, peut-on imaginer un soutien de l'État à des initiatives privées qui regroupent des professionnels du champ médico-social, dont des éducateurs spécialisés libéraux qui interviennent déjà directement dans les écoles ou à domicile ?
...les enseignants identifient assez rapidement la nécessité d'un dépistage. Une fois le diagnostic posé, on attend beaucoup de ces enfants surdoués. On pense que leur haut potentiel va en faire naturellement des élèves brillants dans l'environnement scolaire. Malheureusement, faute d'un nombre suffisant d'unités d'enseignement adaptées, la réalité est différente. Si l'article L. 321-4 du code de l'éducation dispose bien que « des aménagements appropriés sont prévus au profit des élèves à haut potentiel ou manifestant des aptitudes particulières afin de leur permettre de développer pleinement leurs potentialités […] », cette intention ne se traduit pas toujours concrètement. Nous devons donc aller plus loin et développer des écoles dites intégratives, qui regroupent les enfants surdoués au sein d'une...
... que de manifester de la violence à l'encontre des personnels enseignants ou de leurs camarades de classe : l'école les maltraite, interrompt leur parcours scolaire et, finalement, ce sont les parents – le plus souvent, les mères – qui sont contraints de cesser leur carrière pour prendre soin d'eux. Monsieur le ministre, quelles mesures comptez-vous prendre pour remédier à cette défaillance de l'éducation nationale qui, de fait, déscolarise des enfants ?
...né par une AESH. Ces élèves se trouvent ainsi dans une situation très particulière, compliquée. Il importe de placer les élèves au centre des réflexions, pour leur apporter la meilleure réponse possible. Pour les exemples que je viens de citer, les MDPH peuvent apporter, selon les départements, des réponses différentes. Certaines envisagent des doubles notifications ; d'autres non. Le fait que l'éducation inclusive soit partagée entre l'éducation nationale et les MDPH, voire les agences régionales de santé, crée des situations qui ne sont pas faciles. J'en viens à ma question : ne faudrait-il pas une véritable réforme institutionnelle pour accueillir au mieux les enfants handicapés ?
...icap, soit plus de 13 %, sont scolarisés en établissement hospitalier ou médico-social. Quel regard portez-vous, monsieur le ministre, sur ces enfants qui jamais n'accéderont à l'école ordinaire, à cause de leurs fragilités, mais qui possèdent une soif d'apprendre démesurée, parfois même lorsqu'ils sont privés de communication verbale ? Quels moyens allez-vous mobiliser pour améliorer l'accès à l'éducation de tous les enfants, notamment de ceux qui souffrent d'une lourde dépendance ?
Les conférences, les tables rondes, les déclarations du Président de la République et du Gouvernement ne masqueront pas, malheureusement, les dures réalités que connaissent les personnes en situation de handicap et leur famille. Des milliers d'enfants se heurtent à la rigidité des règlements, au défaut de formation du personnel éducatif et au manque d'accompagnants dans l'éducation nationale. Ils s'en trouvent obligés d'abandonner leurs études : c'est un arrache-cœur pour eux comme pour leurs proches, monsieur le ministre. Faute de décisions idoines et d'une vraie politique dans ce domaine, des milliers d'enfants sont privés d'école. L'État ne prend pas toujours en considération le taux d'invalidité notifié par la MDPH pour mettre en place l'accompagnement. Les AESH pousse...
Que pensez-vous, monsieur le ministre, du fait d'en arriver à devoir déposer un recours auprès du tribunal administratif pour qu'un enfant en situation de handicap accède à l'école ? C'est souvent la réponse que l'éducation nationale apporte à leur famille. Pouvez-vous nous préciser combien de recours ont ainsi été déposés pour non-respect du droit à l'éducation ? Je discute souvent avec des familles d'élèves en situation de handicap. Comme elles, j'ai du mal à voir vers quel modèle nous nous dirigeons – pour autant que nous nous dirigions quelque part, sinon droit dans le mur. Que pensez-vous du modèle italien en ...
Nous avons aujourd'hui le plaisir de recevoir M. Pap Ndiaye, ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse. Lors de notre rencontre avec des enfants à l'occasion de la Journée internationale du droit des enfants à l'Assemblée nationale, ceux-ci nous ont alertés sur le harcèlement, lequel est très important dans les établissements scolaires. De nombreux témoignages ont fait part du manque de réactivité et d'écoute de la communauté scolaire. Le projet pHARe existe, mais nou...
. Aujourd'hui, la France manque à plusieurs de ses engagements en matière d'éducation. S'agissant du handicap, les délais de remise des matériels pédagogiques sont inappropriés. Je vous avais d'ailleurs interpellé par question écrite il y a quelques mois mais n'ai pas obtenu de réponse. Le 8 novembre dernier, vous avez indiqué au Sénat que tous les enfants ne pouvaient pas être en milieu ordinaire. Comment peut-on accepter que le budget de l'éducation serve à cacher le refus d'inv...
La santé représente l'une des missions fondamentales de l'école. En tant que ministre de l'éducation nationale, vous devez vous assurer que l'institution remplit cette mission. En l'occurrence, l'article 24 de la convention internationale des droits de l'enfant indique que les États s'efforcent de garantir qu'aucun enfant ne soit privé du droit d'accès aux services médicaux. Néanmoins, le rapport 2020 de la Cour des comptes est sans équivoque : on dénombre seulement 900 médecins scolaires pour ...
Vous avez évoqué les difficultés de lecture et d'écriture à l'entrée en sixième. Pour éviter de repousser ces problématiques, ne faudrait-il pas généraliser l'engagement d'un maximum de vingt-quatre élèves par classe sur toutes les classes de primaire ? Ensuite, je vous alerte sur les difficultés rencontrées par les assistantes sociales de l'éducation nationale, dont le rôle est pourtant primordial. Enfin, l'éducation sexuelle doit évoluer selon moi : ne devrait-on pas en faire une matière à part entière et la dispenser sur l'ensemble de la scolarité, avec une éducation au corps et au droit des enfants dès la maternelle ?
... les problèmes rencontrés par les maîtres, dont il ne faut pas sous-estimer le désarroi, l'usage de tels colliers crée un cercle vicieux : en augmentant les troubles du comportement, il accroît le risque d'agression sur l'homme et par conséquent d'abandon ou d'euthanasie de l'animal. L'interdiction est d'autant plus urgente et essentielle que nous disposons de solutions alternatives en matière d'éducation canine, respectueuses de la condition animale et dont l'efficacité a été largement démontrée. L'article 7 de la convention européenne pour la protection des animaux de compagnie dispose qu' « aucun animal de compagnie ne doit être dressé d'une façon qui porte préjudice à sa santé et à son bien-être, notamment en le forçant à dépasser ses capacités ou sa force naturelles ou en utilisant des mo...
...s des chiens sans mettre en danger leur santé ni leur causer des souffrances inutiles. Il serait donc incompréhensible de considérer qu'il faut prendre le temps de la transition pour que les éleveurs, dresseurs et propriétaires puissent changer leurs habitudes. L'avis du Centre national de référence pour le bien-être animal (CNRBEA) du 4 juillet 2022 relatif aux impacts des outils et pratiques d'éducation canine sur le bien-être des chiens est très clair : « un choc électrique engendre de la douleur et des émotions négatives qui impactent les apprentissages et diminuent le bien-être du chien. Les chocs forts sont inefficaces quand le chien est très motivé à réaliser un comportement ». Il poursuit : « Les propriétaires constatent en grande majorité les impacts négatifs des colliers d'éducation sur ...
J'ai entendu certains mots qui me font frémir. Aux termes de dressage et de dresseurs, je préfère ceux d'éducation et d'éducateurs. Il y a toujours eu des bons et des mauvais maîtres, des bons chiens et d'autres à fort caractère qui ont besoin d'éducation. On dresse des animaux sauvages mais on éduque des animaux de compagnie. D'après mon expérience, la main est un outil suffisant pour récompenser ou punir. Le 18 janvier 2015, l'Assemblée nationale a adopté le projet de loi relatif la modernisation du droit ...
...tre animal (CNRBEA). Aussi vous proposons-nous des amendements visant à faire en sorte que la proposition de loi lutte efficacement contre toutes les formes de maltraitance liée au recours à des colliers dits de dressage. En outre, au-delà du matériel utilisé, et parce que les animaux ne s'éduquent pas par la violence, il conviendrait de s'interroger plus largement sur les méthodes coercitives d'éducation et de dressage et leurs conséquences sur les animaux.