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Interventions sur "écran"

321 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Les risques liés à l'exposition excessive aux écrans numériques sont importants pour tous les enfants, même au-delà de 6 ans. Il convient de mettre en place une politique de prévention jusqu'à 12 ans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Taché de la Pagerie :

Par l'amendement AS75, il s'agit de cibler les enfants jusqu'à 12 ans plutôt que 6 ans. Le fléau de la surexposition aux écrans touchant tous les âges, il importe d'adapter notre politique de prévention aux différentes catégories d'âges, mais surtout de considérer l'enfance dans son entièreté. Il est nécessaire d'aller jusqu'à 12 ans avant de mettre en place une politique de prévention généralisée à l'ensemble de la population car l'enfant d'aujourd'hui est l'adulte de demain.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

En matière d'exposition aux écrans de l'enfant, Serge Tisseron a conçu la règle des 3-6-9-12 : pas de télévision avant 3 ans, pas de console de jeux personnelle avant 6 ans, pas d'internet non accompagné avant 9 ans et pas de réseaux sociaux avant 12 ans. La limite d'âge de 12 ans, proposée dans l'amendement AS7, paraît pertinente car la période 6-12 ans est cruciale dans le développement de l'enfant. Il nous semble donc judicieu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Cristol :

La prévention de l'exposition excessive aux écrans se situe au croisement de plusieurs politiques de santé publique. Elles ont donné lieu à pas moins de cinquante et un plans de santé publique entre 2003 et 2017, lesquels ont été appliqués et évalués de manière très inégale. Nous tenons tous à ce que cette proposition de loi, une fois votée, fasse l'objet d'une politique ambitieuse dont nous pourrons assurer le suivi de l'exécution. C'est pourqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

Isolement, appauvrissement de la relation aux autres, passivité, retard dans l'acquisition du langage, irritabilité, agressivité, anxiété, désintérêt pour d'autres activités : tels sont quelques-uns des effets de la dépendance aux écrans. Ces dommages ne sont pas irréversibles, même si, selon la classe sociale, toutes les familles ne les subissent pas de la même manière. Ni vous ni moi ne sommes des spécialistes du sujet ; ni vous ni moi ne sommes des professionnels de santé formés à la connaissance du plus jeune âge. Les enfants sont notre avenir. La France, pays des Lumières, se doit de protéger les plus jeunes, mais pas n'im...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Le développement des écrans numériques dans les écoles maternelles et primaires, en particulier avec la mise à disposition de tablettes en remplacement des livres et des cahiers, est inquiétant. Le phénomène nuit aux apprentissages et risque d'induire une addiction aux écrans. L'amendement vise donc à interdire les tablettes dans les lieux accueillant de jeunes enfants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Juvin :

De nombreux travaux scientifiques montrent que l'utilisation des écrans dès le plus jeune âge a des effets directs sur le développement de l'attention ainsi que sur l'apprentissage de la lecture et de l'écriture. Dans ces conditions, refuser d'interdire les écrans, c'est un peu comme de dire que le tabac est dangereux tout en l'autorisant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

...e. Par ailleurs, il importe de s'appuyer sur les instances existantes. Pour mener une politique de santé publique, il faut se fixer des priorités, établir un cadre et disposer d'une expertise. En l'occurrence, celle de Santé publique France est reconnue, y compris sur le plan de la communication. Il convient donc de préciser que la politique de prévention menée dans le domaine de l'exposition aux écrans repose sur cette agence, comme c'est le cas pour les autres politiques de prévention.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier, rapporteure :

Vous avez raison : il faut s'appuyer sur les experts et les instances existantes, notamment pour développer des outils aussi précis que ceux qui permettront de mesurer les risques liés aux écrans. À cet égard, la rédaction de l'amendement AS121 me paraît plus opérante que celle de l'amendement AS114. J'y suis donc favorable et vous demande de retirer l'autre amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Nous ne souhaitons pas que des outils de mesure soient introduits dans les lieux d'accueil des jeunes enfants, en particulier les écoles maternelles et primaires : si nous partageons l'objectif consistant à diminuer l'exposition des enfants aux écrans, nous ne voulons pas transformer les écoles en laboratoires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier, rapporteure :

Pour ma part, je juge cette mesure nécessaire. Les enfants sont beaucoup plus exposés aux écrans que ne le pensent les professionnels présents dans ces structures. Un enfant arrivant à huit heures dans un lieu d'accueil périscolaire peut y utiliser un écran. Ensuite, quand il va en classe, l'enseignant lui propose un support numérique à vocation pédagogique. Lors de la pause méridienne, par exemple s'il pleut, il peut se voir proposer un film. Parfois, un temps d'écran supplémentaire vient ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Votre objectif est-il de surveiller chaque enfant à l'école, pour connaître son temps d'exposition journalier, ou bien de disposer de données statistiques ? Dans ce dernier cas, vous pouvez en rester à la rédaction que je vous propose, laquelle inclut le temps scolaire. Est-ce à la loi de préciser les lieux où sont mesurés les risques liés à l'exposition aux écrans ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier, rapporteure :

La loi doit préciser les objectifs qu'elle poursuit. En l'occurrence, il s'agit d'élaborer des outils de mesure – mais ces derniers pourront être très simples, par exemple un tableau rempli par les professionnels et indiquant le nombre total d'heures d'utilisation des écrans pour chaque jour de la semaine. L'idée est non pas de recueillir des données à des fins statistiques, mais de faire prendre conscience aux professionnels du temps réel d'utilisation des écrans et d'inclure cet élément dans le projet de l'établissement. Pour ces raisons, je préfère conserver la rédaction actuelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

...révention s'arrête à l'âge de 6 ans. À cet égard, nous préférerions que la prévention soit définie en fonction des lieux d'accueil plutôt que de l'âge, de manière à éviter tout effet couperet. L'erreur de rédaction initiale nous arrange bien, car elle donne une base légale pour développer la politique de prévention dans les écoles primaires. C'est entre 6 et 10 ans que se joue l'acquisition d'un écran, notamment avec l'accès au téléphone portable, ce qui suppose aussi des enjeux en matière de droit à l'image et à l'intimité, en particulier sur les réseaux sociaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Il s'agit d'un amendement de précision : la plateforme doit aussi conseiller les éducateurs et enseignants pour limiter l'usage des écrans numériques, à défaut de pouvoir totalement s'en passer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier, rapporteure :

L'amendement m'a été suggéré notamment par les scientifiques et experts que j'ai auditionnés. Les usages du numérique évoluent très rapidement, et il en va de même des travaux scientifiques portant sur l'usage excessif des écrans. Il convient donc de s'assurer qu'il existe une adéquation entre les recommandations émises par la plateforme et l'état des connaissances scientifiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Juvin :

Adapter les recommandations en s'appuyant sur la littérature scientifique est de bon sens, mais votre démarche est paradoxale : les données scientifiques disponibles établissent déjà qu'il n'y a que des inconvénients à exposer les enfants de maternelle aux écrans. Nous pourrions donc d'ores et déjà décider d'interdire les écrans en maternelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoëlle Mélin :

Une image vaut mieux qu'une longue explication. À cet égard, les instruments d'imagerie modernes permettent de mettre en évidence le fait que la subtance blanche, dans le cerveau, est affectée par l'exposition aux écrans. Cette substance, d'abord en quantité limitée chez le tout jeune enfant, ne se développe qu'au cours des apprentissages. Or les études indiquent une perte d'au moins 10 % chez certains enfants âgés de 6 à 7 ans. Certes, cette évolution est peut-être liée au manque d'autres apprentissages, mais il est important que les parents puissent se représenter très concrètement ce qui se passe dans le cerv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier, rapporteure :

Les enseignants du premier degré doivent recevoir eux aussi la formation aux risques liés à une surexposition aux écrans, puisqu'ils encadrent les enfants de 3 à 6 ans. Tel est l'objet de mon amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKatiana Levavasseur :

L'amendement AS77 vise à étendre le dispositif de formation à l'ensemble des professionnels de l'éducation travaillant avec des enfants de 0 à 12 ans y compris les instituteurs et les accompagnants d'élèves en situation de handicap : la formation initiale et continue de ces professionnels doit comprendre un cours relatif à la prévention à l'exposition excessive des enfants aux écrans.