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Les amendements de notre collègue Léaument, notamment celui portant sur le titre, ont le mérite d'aller jusqu'au bout de la logique du texte, alors que l'adjectif « excessive » en amenuise la portée. Ce que nous voulons faire, c'est prévenir l'exposition des enfants aux écrans. Qualifier cette exposition d'excessive risquerait de laisser une marge d'appréciation. Or la prévention n'est pas l'interdiction ; il s'agit de promouvoir une utilisation raisonnée et responsable. C'est exactement le sens de ces amendements, et c'est pourquoi nous les soutiendrons.
...nacée qui permettra l'utilisation raisonnée du produit, il convient de ne pas omettre de mentionner les risques que font courir ces produits en matière de développement relationnel. Ayant durant les deux années de crise sanitaire exprimé nos inquiétudes concernant l'éveil des jeunes enfants confrontés au port du masque par les adultes, nous les réitérons s'agissant de l'utilisation excessive des écrans. Si le masque a empêché les plus petits de saisir l'état émotionnel des adultes, les écrans les détournent de l'apprentissage de la communication humaine, qu'elle soit verbale ou non verbale. Or c'est entre 0 et 3 ans que cet apprentissage est le plus important. Dans une tribune publiée par le journal Le Monde le 31 mai 2017, des professionnels de la santé et de la petite enfance lançaien...
Quel est l'enjeu de cette proposition de loi ? Que la technologie ne s'impose pas dans la société sans que cela passe par le canal de la démocratie. En l'occurrence, la protection des enfants contre les écrans, le tout-numérique et l'informatique est nécessaire, mais il serait bon de songer aussi à une régulation de ces usages au travail. Vous ouvrez une brèche mais il est évident que ce texte ne parviendra pas à lui seul à résoudre le problème posé par les trois heures passées quotidiennement par chaque enfant devant les écrans. À travers votre refus de prévoir des sanctions, on entend la crainte en...
...re appareil électronique provient peut-être de l'étranger, mais cela ne vous a pas empêché de l'acheter ! En outre, il existe des entreprises françaises qui reconditionnent les téléphones et le matériel informatique, et qui seront touchées par ces mesures. Quoi qu'il en soit, le sujet dont nous débattons aujourd'hui est autre : il s'agit de la prévention de l'exposition excessive des enfants aux écrans.
Il convient d'interdire la mise en scène d'enfants utilisant un écran dans les messages publicitaires portant sur les téléphones portables, ordinateurs, tablettes et produits assimilés. L'exemple des influenceurs montre que la personnalité qui incarne le message peut avoir un effet direct sur le comportement du consommateur. Cette disposition s'inspire de l'esprit de la loi Évin.
Ce que je propose, en bon social-démocrate modéré que je suis, c'est d'améliorer le droit existant : l'article que vous venez de citer, madame la rapporteure, ne concerne que l'usage d'un téléphone mobile, non celui d'un écran. Il ne règle donc pas le problème des tablettes.
On n'arrivera pas à changer le monde si l'on ne change pas ce qu'on met dans la tête des gens. Et si l'idéal de bonheur qui est promu suppose un rapport incessant aux écrans et que l'on possède toute la gamme de ceux-ci, nous véhiculons un modèle de société nocif pour nos enfants, pour la planète et pour le solde commercial. Sur ce plan, vous n'allez même pas jusqu'au milieu du gué : c'est à peine si vous trempez un orteil dans l'eau. Nous voterons pour la proposition de loi, mais personne ici ne se fait d'illusion : elle n'éradiquera pas le mal endémique du rappor...
L'amendement tend à obliger l'ensemble des chaînes de télévision et des radios du service public à diffuser un spot de prévention de la surexposition des enfants aux écrans. Le problème ne se résoudra pas sans une sensibilisation intergénérationnelle générale, à l'instar de ce qui se pratique en matière de sécurité routière ou de tabagisme.
Avis défavorable. Néanmoins, la question de la rédaction de l'alinéa n'est pas encore totalement tranchée. Faut-il prévoir que le règlement intérieur « régule » ou « limite » l'utilisation des outils numérique ? Il reste qu'il existe un consensus sur la nécessité de soulever la question de l'utilisation des écrans par les professionnels, pour des raisons tant d'exemplarité que de technoférence, en raison des effets que celle-ci peut avoir sur le développement de l'enfant.
...ment, vise à supprimer la mention de l'article L. 133-1 du code de l'éducation aux alinéas 15 et 16. D'abord, je ne suis pas sûre que la référence soit la bonne. Ensuite, je pense qu'il serait préférable d'introduire à l'article 5 ou après des dispositions à destination non pas simplement du monde enseignant, mais de l'ensemble de la communauté éducative, car il existe aussi un usage éducatif des écrans. Ma collègue Fabienne Colboc propose, par l'amendement AS129, une réécriture qui me semble pertinente. Je souhaite que nous puissions d'ici à la séance sortir ces dispositions de l'article 1er et proposer une nouvelle rédaction conforme aux intentions de la rapporteure.
Par l'amendement AS17, nous proposons d'interdire l'utilisation de tablettes numériques dans les crèches et dans les écoles maternelles et élémentaires dans le cadre des interactions avec les enfants. La prévention des risques liés à la surexposition des jeunes enfants aux écrans doit également passer par une remise en question du tout-numérique à l'école. Avant d'être députée, j'étais professeure de français et j'ai pu observer de près ces dérives. La pression était forte pour nous faire abandonner le tableau et le manuel en papier, qui est pourtant le seul livre que manipulent beaucoup d'élèves. On nous dit que le numérique est plus ludique, que cela nourrit l'envie d...
L'amendement vise à insérer, à l'alinéa 15, après le mot « télévisions », les mots « montres et lunettes connectées ». Il s'agit de compléter la liste des écrans que les enfants sont susceptibles d'utiliser dans l'enceinte d'un établissement.
Nous souhaitons ajouter une précision relative à la durée journalière d'utilisation des écrans à l'école afin que les parents modulent le temps d'exposition à la maison. Selon une étude du programme international pour le suivi des acquis des élèves (Pisa), les enfants qui utilisent le moins d'outils numériques dans le cadre scolaire en font un meilleur usage, car ils ont pu développer au préalable des capacités de synthèse et de hiérarchisation de l'information. Une simple annonce du temp...
Mon amendement vise à interdire l'utilisation des écrans par les enfants de moins de 6 ans dans les temps scolaires et périscolaires. En effet, chacun s'accorde à reconnaître que cette pratique a des effets néfastes à un si jeune âge. On a une position très ambivalente en la matière puisqu'on encourage l'informatisation dans les écoles. On peut envisager l'utilisation de ces outils à partir de 6 ans mais pas en maternelle.
Madame Bergantz, la règle des « 3-6-9-12 » constitue une balise importante mais les recommandations que vous proposez ne me paraissent pas de niveau législatif ; elles sont en outre susceptibles d'évoluer en fonction des usages et de l'efficience des préconisations. Avis défavorable. Monsieur Isaac-Sibille, vous proposez d'interdire l'usage des écrans jusqu'à l'âge de 6 ans. À titre de comparaison, je rappelle que, dans d'autres pays, cette interdiction ne concerne que les enfants de 0 à 2 ou à 3 ans. Cela me semble aller trop loin. Avis également défavorable.
Mon amendement a surtout pour objet d'informer les parents sur le temps d'utilisation des écrans à l'école afin qu'ils adaptent la durée d'exposition à la maison.
L'interdiction des écrans avant l'âge de 6 ans constituerait un message fort à destination des structures scolaires et périscolaires.
Nous proposons de supprimer la référence à l'excès d'exposition aux écrans, dans la mesure où celui-ci ne peut pas être quantifié.
Par cohérence avec la proposition de loi visant à lutter contre l'exposition précoce des jeunes enfants aux écrans, votée le 20 novembre 2018 par le Sénat, l'amendement propose de sensibiliser très tôt les élèves aux risques que l'utilisation des outils numériques représente pour leur santé, en termes de troubles du comportement, d'addiction, de nervosité, etc.
L'amendement vise à interdire l'usage des écrans dans les écoles maternelles. Le problème n'est pas tant l'écran en soi que son usage. Cela étant, le simple fait d'exposer un jeune enfant à un écran dans sa classe de façon aussi précoce risque de créer une accoutumance qu'il sera difficile de réduire par la suite. L'étude Elfe menée par l'Inserm et Santé publique France a montré que l'utilisation prolongée d'écrans par des enfants de 2 à 3 ans...