Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier
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En recourant au 49.3, vous avez refusé un vote pour ne pas le perdre. Demain en commission, le 8 juin ici, ce sera une séance de rattrapage, que les Français attendent. Ils vous regardent ! Soit vous agissez en démocrates et vous assumez le risque du vote, soit vous continuez à raser les murs et vous inventez un nouveau coup de billard à trois ...
Si vous empruntez ce chemin, les Français vous verront tels que vous êtes, ils verront votre lâcheté politique ; pour l'histoire, ce ne sont plus des casseroles que vous traînerez, mais un boulet.
Si vous empruntez ce chemin, quand déjà les Français ne vous supportent plus, vous aggraverez la crise démocratique. Le groupe communiste vous invite solennellement à laisser l'examen de la proposition de loi se dérouler librement. Jamais un gouvernement ni une majorité ne s'est réfugié derrière l'article 40 de la Constitution pour déclarer ir...
Ne prenez pas deux ans de vie aux Français en vous cachant derrière l'article 40, comme vous vous êtes caché derrière le 49.3 !
L'article 40, vu par le Gouvernement, c'est l'article des quarante voleurs : vous allez voler deux ans de vie aux Français !
Ce matin, il n'y avait pas de poissons frais à Rungis ! Depuis hier, les ports sont bloqués : dans les Hauts-de-France, chez moi en Normandie, en Bretagne, en Aquitaine. Des criées sont fermées, des armements sont à quai et des marins-pêcheurs crient leur colère : c'est une grève pour ne pas mourir. Il n'y avait pas de poisson à Rungis ce mati...
…des organisations opaques, une gouvernance qui préfère les gros, des senneurs hollandais qui font ce qu'ils veulent en Manche, des côtiers contrôlés à tout bout de champ – ça déborde. Ce mouvement, parti de la base, rattrapé par les comités, doit aboutir à un profond changement pour donner un cap d'avenir à la pêche artisanale, une stratégie n...
Devant les menaces de coupures d'électricité et l'improvisation de votre plan de délestage, notre colère est forte,…
…notre colère est froide. L'hiver vient et nous ne savons rien de la manière dont nous allons traverser cette sale période. Ceux qui ont froid l'hiver le savent déjà. Vous avez montré votre incurie devant l'explosion des prix, qui font mal aux vies, aux industries, aux agriculteurs, en vous révélant incapables – totalement incapables ! – de rep...
Mais voilà que votre impuissance consentie à incarner un État stratège vous conduit désormais à souffler le chaud et le froid, entre l'alarme aux coupures et l'invitation à ne pas paniquer, pour mieux masquer votre impréparation. C'était la même chose avec le covid : après avoir abîmé l'hôpital, vous prétendiez qu'il n'y avait pas d'autre choix...
Nous accusons le Président de la République et son gouvernement de n'avoir rien fait pendant les huit dernières années pour éviter l'effondrement de nos capacités de production. Nous accusons le Président de la République et son gouvernement de se résigner à gérer la peur à défaut de savoir gérer la crise, en écartant délibérément le Parlement...
Nous refusons que la vie des gens, la vie de nos enfants et celle des plus fragiles, hospitalisés à domicile, soit la variable d'ajustement de votre impréparation. Inflation, pénurie de médicaments, urgences qui ferment, coupures de courant et bientôt réforme des retraites : que vous ont fait les Français pour mériter ça ?
En l'absence de majorité à l'Assemblée nationale, pour faire passer d'autorité son projet de réforme des retraites, le Président de la République brandit la menace de la dissolution. Ce droit constitutionnel existe. Dont acte.
Mais devant l'opposition majoritaire des Français, qui ont compris depuis longtemps que le recul de l'âge de la retraite est injuste, parce que nous n'avons pas tous le même nombre de points de vie en bonne santé, le Président de la République n'a pas le pouvoir de dissoudre le peuple. Alors que la guerre s'enkyste en Europe et que l'envolée d...
Cinquante-huit députés suffisent pour soumettre à l'Assemblée tout entière le recours à la souveraineté populaire par voie de référendum. Il y a soixante-dix-sept ans jour pour jour, dans le sang, les larmes et l'espérance de la Libération, la France se dotait de son régime de sécurité sociale.
Aujourd'hui, puisque le Président de la République lui-même n'a pas exclu le recours au référendum, pouvez-vous vous engager à consulter le peuple français sur ce qui est au cœur de notre modèle de protection sociale, à savoir le système de retraite ?
Il ne m'a pas échappé qu'en 2020, en pleine crise sanitaire, vous avez actionné l'article 49 alinéa 3. Il a dû vous échapper, en revanche, que l'Assemblée d'aujourd'hui n'est plus l'armée de Playmobils d'hier et que les conditions politiques sont réunies pour consulter le peuple français sur une question d'une telle importance.