Les amendements de Rachel Keke pour ce dossier
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Madame la ministre de l'éducation et de la jeunesse, le 4 décembre dernier, j'ai reçu ici, dans la maison du peuple, une classe de ma circonscription. Comme le font mes collègues, j'ai publié un tweet où figurait une photo des élèves accompagnée de ces mots : « Bienvenue aux élèves de la seconde pro du lycée Mistral de Fresnes. De la joie et de...
Et vous le savez, ce qu'ils ont subi n'est pas un événement isolé. Le racisme est une réalité dans ce pays et il touche aussi les enfants, parce qu'ils sont noirs, parce qu'ils sont arabes, parce qu'ils sont de banlieue. Les racistes ont voulu mettre à genoux des enfants de la République.
Mon tweet a été vu plus de 4 millions de fois. Il n'a pas pu échapper au Gouvernement. Au moment où je l'ai publié, le Premier ministre actuel était ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse. Pourtant, rien : silence, aucun mot de soutien, aucun mot de compassion, ni de sa part, ni de celle de M. Darmanin ou de Mme Borne, alors Premiè...
Ma question s'adresse au ministre de l'intérieur. Il s'appelait Thomas, il avait 16 ans, il a été tué le dimanche 19 novembre 2023. Je voudrais lui rendre hommage, saluer sa mémoire, et dire ma solidarité à ses proches, sa famille et tous les blessés.
Des expéditions vengeresses ont été lancées à Romans-sur-Isère, Grenoble, Lyon et Rennes. Un seuil a été franchi. Qu'avez-vous fait pour protéger nos concitoyens de ces bande néonazies qui menacent, qui agressent, qui terrorisent ?
L'heure est grave. Quelle question poser ? Quels mots utiliser ? Quels faits décrire pour vous faire enfin réagir ? Faut-il vous rappeler les croix gammées taguées sur les murs de nos villes ; la profanation des tombes juives et musulmanes ; les ratonnades et les meurtres racistes ?
Nous vous alertons depuis des mois sur ces milices privées. Expliquez-nous ce que font les services de renseignement ? Comment les agresseurs de Romans-sur-Isère ont-ils eu accès à la liste des suspects.
Les dissolutions administratives ne suffisent pas. Fermez les locaux fascistes, cessez de semer la confusion ! L'extrême droite est antisémite, islamophobe et raciste.
Les choses sont claires. Pour eux, la République doit être fracturée. Pour nous, elle doit rester unie. Je veux conclure par un message très fort, en particulier pour nos jeunes : nos origines sont une richesse. Tenons notre ligne. Si eux ils divisent,…
Madame la Première ministre, votre réforme des retraites et votre méthode pour tenter de la faire passer en force marquent encore une fois votre mépris profond pour les travailleuses et les travailleurs de ce pays.
Oui, je parle de mépris, parce que c'est bien celui-ci qui a animé M. Macron lorsqu'en 2018 il a décidé de supprimer quatre facteurs de pénibilité sur dix.
Sa justification ? M. Macron n'aime pas le mot pénibilité ! Aujourd'hui vous faites semblant de vous intéresser aux conditions de travail des gens. Vous dites que vous allez faire un effort sur la prise en considération de la pénibilité et des facteurs que vous avez supprimés. Comment ? En instaurant une visite médicale obligatoire à partir de ...
Une chose est sûre : on n'a pas la même vie quand on est ministre ou haut fonctionnaire ou lorsqu'on est accompagnant d'élèves en situation de handicap (AESH), femme de chambre, livreur ou conducteur de bus !
Avez-vous la moindre idée de la difficulté de ces métiers essentiels ? Je crois que vous le savez, mais vous refusez d'en prendre compte. Avez-vous pensé à la santé, à la souffrance au travail, à l'espérance de vie de ceux qui exercent ces métiers ? Parce que oui, le travail abîme le corps : oui, on vit moins longtemps quand on est ouvrier ou e...
La solution n'est pas de repousser l'âge de départ à la retraite – cela ne se justifie même pas financièrement. La solution, c'est de choisir l'humain, de baisser le temps de travail, de rétablir les points de pénibilité supprimés et de partir à la retraite à 60 ans !
Monsieur le ministre du travail, de l'insertion et du plein emploi, l'inflation atteint des niveaux historiques alors que les salaires n'augmentent pas. Les mobilisations pour des hausses de salaire se multiplient. Ces mobilisations ont lieu partout dans le pays et dans tous les secteurs d'activité. Comme les camarades de la grande distributio...
de même que des chauffeurs de bus, des travailleurs des aéroports, notamment à Roissy-Charles-de-Gaulle et à Orly, des cheminots de la SNCF et bien d'autres. Tous, sans exception, demandent une revalorisation des salaires – j'insiste sur le mot « salaires »
parce que le Gouvernement ne semble pas l'entendre. Vous ne proposez aux Français que des chèques aléatoires et des primes au bon vouloir des employeurs. Or ce n'est pas avec des primes et des chèques que l'on paye son loyer tous les mois.
Ce n'est pas avec des primes et des chèques que l'on fait le plein toutes les semaines. Ce n'est pas avec des primes et de chèques que l'on nourrit ses enfants tous les jours.
Au sein de la NUPES, je souhaite mener ce combat pour l'ensemble des travailleurs et travailleuses. Nous proposons d'augmenter le SMIC à 1 500 euros, d'organiser une conférence salariale générale et d'imposer l'égalité de traitement entre les salariés des entreprises sous-traitantes et les entreprises donneuses d'ordres.