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Les amendements de Pierre Cazeneuve pour ce dossier

291 interventions trouvées.

Vous l'avez rappelé, monsieur Laisney : l'excellent travail effectué par la précédente législature sur la loi Asap a permis de définir les conditions de saisine de la CNDP. Toutefois, la définition des seuils de saisine relève du domaine réglementaire – je tiens à saluer le travail du président Kasbarian en la matière. S'agissant du nucléaire,...

Il n'y a pas de terme français équivalent… Disons de la remise en puissance ou de la montée en puissance des installations existantes.

Jusqu'à présent, des études sont menées au cas par cas sur les montées en puissance d'installations existantes, en appréciant leur caractère notable. Mon amendement vise à préciser les conditions de cet examen, sans aller toutefois jusqu'à la définition de seuils, qui relève du domaine réglementaire.

Cela permet de nous conformer à un règlement européen qui est en cours de discussion, en attendant de possibles évolutions au niveau européen : si la doctrine européenne change, nous pourrons nous y adapter et nous mettre en conformité.

Nous avons longuement débattu du rôle des communes, et avons voté l'article 3 qui les place au centre de la consultation. Les communes seront consultées en cas de remise en puissance d'installations existantes, puisque tout changement notable de l'équipement enclenche une procédure classique. Vos sous-amendements étant satisfaits, mon avis est ...

Votre amendement est bel et bien satisfait. Par ailleurs, l'amendement n° 1799 limite l'application de la disposition proposée à dix-huit mois à compter de la promulgation de la loi, comme le prévoit également ce règlement d'urgence qui devrait être adopté dans les prochains jours.

Ces amendements sont inopérants. Tout d'abord, la procédure qui s'applique en l'espèce est celle des ICPE : l'opération visée ne nécessite donc pas d'autorisation d'urbanisme. Par ailleurs, une instruction du Gouvernement de 2018 – et l'article 1er quinquies A porte précisément sur ce sujet du renouvellement – établit les critères qui permetten...

Les amendements sont satisfaits. L'article R. 181-46 du code de l'environnement définit précisément les cas où la modification d'installations peut être considérée comme substantielle. S'agissant de l'éolien – puisque j'ai le sentiment que c'est un sujet qui peut vous inquiéter –, cette définition est complétée par une instruction du Gouverneme...

Je peux partager votre préoccupation, mais les amendements me semblent en grande partie satisfaits, car il est déjà possible d'augmenter la production lorsque la tension est un peu plus importante sur le réseau, puisque les seuils sont appréciés en moyenne annuelle. Par ailleurs, la mesure proposée concernerait en réalité l'ensemble des instal...

Aux termes des articles R. 423-18 et suivants du code de l'urbanisme, aucun des délais d'instruction applicables aux demandes d'autorisation d'urbanisme n'est supérieur à douze mois, sauf lorsque l'attente des conclusions d'une enquête publique en suspend le cours. Je précise, en outre, que l'article R. 423-38 du code de l'urbanisme fixe à un m...

Par votre amendement, vous proposez qu'un décret en Conseil d'État fixe un délai maximal. Si je me suis permis de dire qu'il est satisfait, c'est parce que ce délai existe déjà. La durée de six mois est mentionnée dans l'exposé sommaire mais, comme je vous l'ai dit, une réduction excessive des délais peut mettre certains projets en péril. C'est...

Les amendements sont satisfaits, car le code de l'urbanisme précise à deux reprises que les demandes de rejet sont obligatoirement motivées – nous avons déjà eu l'occasion de le rappeler. En outre, nous avons accru cette obligation dans l'article 1er bis , puisque le référent préfectoral doit présenter un exposé très clair de l'ensemble des de...

Ce sujet est très important, ce qui explique que ces amendements aient été défendus par des députés de plusieurs groupes. Nous étudions cette question de manière très approfondie. Le groupe permanent pour la sécurité électrique en milieu agricole (GPSE) mène les enquêtes et se tient aux côtés des agriculteurs pour essayer d'apporter des solutio...

Il faut raison garder, madame Menache : aux termes de votre amendement, n'importe qui peut solliciter une tierce expertise au cours de la procédure d'autorisation. Je vous laisse imaginer l'ampleur des blocages que cela pourrait engendrer !

Évidemment ! Votre intention est très claire : vous voulez stopper les projets d'énergies renouvelables, n'essayez pas de le camoufler !

Votre amendement porte sur l'ensemble des énergies renouvelables, alors qu'on a déjà expliqué ce matin que d'autres sources d'énergie, comme l'hydraulique et le biogaz, ne sont pas intermittentes : revoyez votre copie ! Nous vous avons déjà répondu en long, en large et en travers sur ce sujet, inutile de nous répéter.

Madame Boyer, je salue votre implication en faveur du Conseil national de la montagne, dont l'importance est évidente. Néanmoins, votre amendement présente un problème de forme : l'article L. 211-1, qu'il tend à modifier, définit les énergies renouvelables. Par conséquent, je ne suis pas sûr qu'il soit au meilleur endroit. Par ailleurs, comme...

Madame Boyer, votre amendement est très clair : il vise l'ensemble des projets, puisque tous sont soumis à enquête publique, et non pas uniquement les projets suivis par la CNDP.

Nous approuvons évidemment l'objectif de cet amendement, mais il se trouve qu'une partie est déjà satisfaite, l'autre présentant, je pense, un important risque de contentieux. En effet, l'article R. 123-9 du code de l'environnement prévoit déjà un délai d'au moins quinze jours avant l'ouverture de l'enquête, qui permet au préfet de prendre l'a...

Pour la clarté du débat, madame Trouvé, il convient de préciser que l'adoption de ces amendements ne produirait pas, loin de là, l'effet que vous en attendez. L'article 2 vise à remédier à une incohérence : en l'état actuel du droit, un permis de construire, donc une procédure située à un niveau élevé parmi les procédures d'urbanisme, n'appelle...