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Les amendements de Pascal Lecamp pour ce dossier

96 interventions trouvées.

Il est amusant de vous entendre parler de cohérence quand votre amendement conduirait à en priver totalement le texte ! Vous nous renvoyez au débat de ce matin, mais ce que vous proposez n'est pas tenable. Pour favoriser l'installation de nouveaux exploitants agricoles, le portage du foncier agricole doit certes s'appuyer sur des fonds publics,...

Vous nous accusez d'être flous et de mauvaise foi, mais je pourrais vous adresser les mêmes critiques ! Le fonds Entrepreneurs du vivant est doté de 400 millions, dont 100 millions pour le portage du foncier – ce sont des chiffres précis. Sur ces 100 millions, la Caisse des dépôts s'est engagée à mettre 1 euro pour 1 euro. C'est le point de dép...

La disposition votée ce matin nous handicape beaucoup, mais n'y revenons pas. Sur quoi travaillons-nous depuis une semaine ? Hier, on a inscrit dans le texte l'objectif de compter, au terme de la période de programmation, 500 000 exploitants agricoles – en plus des 400 000 exploitations agricoles, qui y figuraient déjà. On a conforté le modèle...

…que l'on communique aux agences de notation ainsi qu'aux autorités européennes. Hier soir, nous avons fixé, grâce à l'adoption de l'amendement n° 160 de M. Potier, un double objectif – à la fois de 400 000 exploitations et de 500 000 exploitants agricoles en 2035 – qui implique 25 000 à 30 000 installations d'exploitants par an.

Au risque de me répéter, je rappelle que nous travaillons sur une loi d'orientation et non sur un texte dédié au foncier. Par ailleurs, je suis surpris de cette proposition, eu égard aux autres amendements que vous présentez sur le renforcement du foncier agricole. Avis défavorable.

Les aides de la politique agricole commune (PAC) sont conditionnées au respect de la norme n° 8 des bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE), qui fixe déjà des surfaces minimales à réserver aux cultures favorables à la biodiversité, et un pourcentage de terres en légumineuses. Il convient de laisser une marge de manœuvre aux expl...

Je ne sais, madame Meunier, si je dois répondre à votre intervention ou au sujet de votre amendement. Quant à votre intervention, j'ai été très clair lors de la présentation du texte : il faut massifier le portage, lequel demande du privé et du public – tant que vous ne l'aurez pas compris, nous n'y arriverons pas. Sur votre amendement, dont v...

S'agissant de l'amendement n° 159, nous avons déjà adopté un amendement similaire de M. Potier en commission ; il est donc satisfait.

En ce qui concerne l'amendement n° 156, les schémas directeurs régionaux des exploitations agricoles constituent un outil d'application des politiques publiques, et sont donc impliqués dans l'objectif fixé par la loi. Arrêtons, comme le ministre l'a dit, d'empiler des dispositions qui ont la même signification. Par souci de clarté et de lisibil...

Vos remarques sont légitimes. La loi s'applique à tout le territoire national, sans exclusion. Mais la mise en œuvre des politiques publiques doit bien entendu tenir compte des spécificités régionales, en général, et ultramarines, en particulier. Il ne me semble donc pas nécessaire de le mentionner : avis défavorable.

…le compromis auquel nous sommes parvenus hier soir sur le nombre d'exploitations et d'exploitants, fruit d'un consensus démocratique et intelligent. J'avais de plus cru comprendre qu'après la dernière intervention de M. le ministre, nous nous étions mis d'accord sur une trajectoire : et voici qu'en cinq amendements, vous avancez au moins dix c...

L'alinéa 5, introduit en commission, prévoit déjà un soutien à l'investissement, et l'article 9 prend en compte la stratégie de mécanisation. Avis défavorable.

Je ne vois aucun rapport entre votre argumentaire et l'amendement n° 1610 que vous étiez censé défendre. Avis défavorable.

Ce gouvernement est le premier à fixer un objectif en matière de nombre d'exploitants et d'exploitations. Le but est clair : il faut produire plus, et nous nous en réjouissons. Je ne comprends donc pas très bien le procès en décroissance que vous faites au Gouvernement.

Je trouve cette précision bienvenue, madame Blin, et je lui donnerai un avis favorable si vous acceptez mon sous-amendement, qui vise à préciser qu'il s'agit de l'installation « d'exploitants ».

Tous ici, du moins le Gouvernement et la majorité d'entre nous, souhaitent la croissance agricole, le maintien de l'agriculture familiale, et le dépassement, ou du moins le maintien, du nombre actuel d'exploitations et d'exploitants. La viabilité économique est une variable importante – c'est d'ailleurs une demande des jeunes agriculteurs. Si l...

Vous avez mentionné l'un des deux amendements déposés en commission par le rapporteur général à l'article 8, l'amendement n° CE3402 ; l'alinéa qui en résulte, en mentionnant le volet fiscal que vous réclamez, permettra de lancer les discussions sur le sujet en PLF. M. de Courson, qui a déposé l'amendement que vous présentez, siège à la commissi...

À ce stade de l'examen du texte, de telles précisions ne me semblent pas utiles. En revanche, lorsque nous discuterons du paramétrage des futurs dispositifs fiscaux, il conviendra de veiller à la prise en compte des différentes formes d'installation, y compris celles que vous mentionnez, en considérant la taille des exploitations. Demande de re...

Je vais essayer d'utiliser un vocabulaire plus châtié. La préservation des races anciennes est un sujet d'importance, tout le monde en convient. Ce n'est pas mon corapporteur et ami, l'éleveur Pascal Lavergne, qui dira le contraire.

Chaque fois, chez lui, il faut manger de la bazadaise ! Reste que votre amendement n'a pas sa place ici. Avis défavorable.