Les amendements de Nadia Hai pour ce dossier
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Il est temps que vous l'assumiez ! Nous voulons avancer et atteindre l'article 7 pour discuter des besoins et des intérêts des Français.
Il précise qui est entendu sur chaque amendement : c'est le cas, entre autres, d'un des auteurs et du Gouvernement. Depuis hier, les intervenants se succèdent ainsi au micro pour répéter inlassablement les mêmes éléments de langage – sur un sujet, certes, intéressant, au point que nous aimerions, nous aussi, pouvoir exprimer notre point de vue....
Manifestement, les débats n'intéressent pas nos collègues. Je suis assise près du ministre, mais je n'ai même pas pu entendre ses propos !
Pourtant, si certains se donnaient la peine d'écouter le Gouvernement et la majorité, peut-être arriverions-nous enfin à les convaincre que l'idée de rétablir l'ISF est stupide !
Tout comme le ministre délégué, je suis satisfaite que quasiment quatre semaines après l'audition du président du COR, nos collègues de la NUPES, en particulier M. Guedj, reconnaissent enfin que nous avons un problème de financement de notre système de retraite par répartition.
Je dois vous dire que je suis ravie que le débat ait évolué sur ce point. Mais je regrette qu'il vous ait fallu quatre semaines, chers collègues ! Vous avez perdu beaucoup de temps avant de vous mettre à l'ouvrage pour trouver les moyens de financer notre système de retraite …
…et l'on compte maintenant autant de propositions qu'il y a de députés NUPES, qu'il s'agisse de l'augmentation des cotisations sociales ou de la fiscalité, des propositions qui occultent, voire piétinent notre système de solidarité par répartition en vertu duquel les actifs cotisent pour les retraités.
Nous vous avons expliqué que nous étions absolument opposés à une augmentation de la fiscalité ou des cotisations sociales pour une simple et bonne raison : nous voulons que le système s'autofinance et que les autres recettes fiscales et sociales servent à financer ce dont notre pays a besoin ! Il y a ainsi des priorités en matière d'éducation...
Je sais que c'est difficile pour vous à entendre. C'est pourtant la vérité, et nos résultats économiques positifs sont là pour en témoigner. Ce sont d'ailleurs ces résultats qui vous permettent de faire preuve d'autant d'imagination et de créativité.
Permettez-nous de garder notre cap puisqu'il porte ses fruits : le chômage baisse et les investissements repartent ; notre pays est attractif et nos entreprises compétitives.
Et que c'est vous qui avez déposé 20 000 amendements, que vous choisissez de défendre un à un en faisant de l'obstruction ?
Il se fonde sur l'article 100, relatif à la bonne tenue des débats. Lors de la reprise, madame la présidente, vos propos étaient très clairs : vous avez appelé à la sérénité et au calme de notre assemblée, afin que nous puissions continuer à débattre sur le texte en allant au fond de ce qui nous oppose, et que chacun puisse exprimer son point d...
Nos collègues n'ont peut-être pas réussi à le faire par leurs amendements ; ils recourent donc à de multiples rappels au règlement.
afin que nous puissions continuer à discuter du fond du texte, de ce que contient cette réforme et de ce qu'elle ne contient pas, dans l'intérêt des Français. J'en appelle à la raison de l'Assemblée.
Je suis satisfaite de prendre la parole dans une ambiance aussi sereine, car je pense que nous avons tous intérêt à garder notre calme jusqu'à la fin des débats.
Voilà trois jours, mes chers collègues, que nous débattons de l'article 1er et de la suppression des régimes spéciaux du Cese, de la Banque de France et des clercs de notaires.
Et, bien que vous évoquiez les femmes de ménage, les ouvriers, les caristes, les carreleurs et autres monteurs à chaque défense d'amendement…
…vous tombez à côté : en effet, c'est bien le système actuel qui est totalement injuste, car il ne leur permet pas de partir plus tôt, alors même qu'ils sont davantage exposés à l'usure professionnelle !
Qu'ils partent à la retraite à 60 ou 62 ans – voire 64 ans pour la plupart d'entre eux, à cause de la réforme Touraine adoptée en 2014 –, le système actuel ne prend pas en compte la pénibilité de leur emploi.
Et c'est précisément pour cette raison que nous souhaitons tant débattre de l'article 9 : nous voulons offrir à ces personnes un départ anticipé à la retraite, ou financer leur reconversion professionnelle, et c'est l'objet de l'article 9.