Les amendements de Maxime Minot pour ce dossier
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Chaque jour qui passe nous révèle l'ampleur des failles qui ont abouti à l'évasion de Mohamed Amra et au tragique assassinat de Fabrice Moello et Arnaud Garcia. Je tiens, avant tout, à rendre hommage au courage de l'ensemble des agents pénitentiaires qui font un travail remarquable dans un contexte éminemment difficile.
En revanche, je déplore qu'ils ne soient pas suffisamment équipés et protégés face à la violence extrême à laquelle ils sont exposés. J'en veux pour preuve la gravité des manquements relatés par la presse dans cette affaire ; ils sont profondément choquants. Nous apprenons en effet que Mohamed Amra avait transformé sa cellule en un véritable b...
Nous apprenons que Mohamed Amra a pu entretenir des relations sexuelles avec une complice qui usurpait l'identité de sa sœur pour accéder au parloir.
Enfin et surtout, nous apprenons que les services pénitentiaires n'ont visiblement pas été informés de la très grande dangerosité de Mohamed Amra, ce qui ne leur a pas permis d'adapter la sécurité du convoi, avec les conséquences tragiques que l'on connaît.
Le garde des sceaux a tenté de se dédouaner en déclarant qu'il avait découvert ces révélations dans la presse. On croit rêver ! Le propre d'un ministre n'est-il pas de tenir son administration ? Ce n'est pas la commande d'un nouveau rapport à l'inspection générale qui changera les choses : nous n'en sommes plus là. Monsieur le Premier ministre...
Les prisons sont de vraies passoires, il est temps d'y remédier. Votre réponse est en décalage complet avec la réalité vécue par nos agents pénitentiaires – notamment ceux de la prison de Liancourt au cœur de ma circonscription. N'oubliez pas que le laxisme et l'impunité dont bénéficient de tels criminels dans le milieu carcéral contribuent à l...
Nous assistons depuis quelques jours, effarés, à la multiplication des actes d'une violence atroce : des agressions, d'une violence inouïe, d'autant plus insupportables qu'elles ont lieu dans l'espace public et qu'elles frappent des adolescents de plus en plus jeunes. Je partage évidemment la douleur immense des familles dont les vies sont détr...
Monsieur le ministre, nous avons toujours soutenu la réponse pénale. Nous ne pouvons plus nous contenter de minutes de silence et de moments de recueillement. Sachez que…
Pourriez-vous, madame la présidente, demander à la Première ministre d'arrêter de vapoter ? C'est interdit par la loi Évin !
Madame la Première ministre, vous n'êtes pas sans savoir que l'assassinat de la professeure d'espagnol à Saint-Jean-de-Luz a épouvanté la France entière. L'heure est grave. Ne craignons pas de nommer la nature des faits, dont l'extrême violence n'admet ni langue de bois, ni euphémisme, ni dérobade, ni cynisme. Face à l'ascension fulgurante des...
Il s'agit même de sa principale raison d'être. Le cadre scolaire ne fait pas exception à la règle. La minute de silence est certes symbolique et bienvenue, mais elle n'apporte aucun réconfort à la famille de la victime et ne règle nullement le fond du problème. L'école est le cœur battant de notre culture républicaine. Elle doit redevenir un s...
Ce boulanger, au bord des larmes, a reçu, comme tous les commerçants et les artisans de notre pays, le courrier de trop de la part d'EDF le 14 novembre dernier. Ce courrier annonçait une hausse exorbitante des prix de 322 % – 322 %, madame la Première ministre ! C'est simple, sur leur facture annuelle 2023, certains passeront de 16 000 à 40 000...
Au-delà de cette terrible réalité, qui touche bien trop de nos concitoyens, c'est l'avenir du commerce et de l'artisanat en France qui est en jeu.
Votre gouvernement s'est saisi bien trop tard de ce problème et, depuis, les dispositifs se succèdent, mais ils sont souvent inefficaces, inadaptés, et ils font beaucoup d'oubliés !
Madame la Première ministre, depuis plusieurs semaines, de nombreux artisans vous lancent un appel au secours – nous avons été nombreux à vous le dire sur ces bancs. Ces personnes, qui ne se plaignent jamais, se sont toujours acquittées de leur travail avec rigueur, acharnement et patriotisme, car elles ont la France chevillée au corps. Cette c...
Alors pourquoi continuer d'indexer le prix de l'électricité sur celui du gaz ? Au-delà de la nécessaire réflexion sur les prix de l'énergie, comment accompagner ces professionnels dans leur quotidien de façon pérenne, sans laisser certains d'entre eux sur le bord du chemin ?
Que cachent donc votre agacement et votre arrogance, monsieur le ministre ? Aujourd'hui, il ne s'agit pas uniquement de trouver des solutions d'urgence : il faut revoir le calcul du prix de l'électricité au niveau européen. Sans cela, nous pouvons craindre le pire.
Ces travailleurs sont précieux. J'aimerais que vous compreniez que ce n'est pas un cri d'alarme individuel qui est lancé ici, mais le cri de rage de tous les artisans de France !