Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier
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Voilà les raisons pour lesquelles je me réjouis de l'adoption de l'amendement précédent. Pour ce qui est de l'amendement n° 4205, je partage le sentiment du ministre et du rapporteur : il n'a pas sa place dans le texte.
Madame Trouvé, je vous en prie : essayez d'arrêter de dire aux agriculteurs ce qu'ils doivent faire dans leurs champs et de quelle manière ils doivent travailler. Laissez-leur un peu de liberté !
Dans les communes que je connais bien, un agriculteur s'est orienté vers le végétal ; un autre est éleveur à côté ; un autre encore a très peu de terres et pratique donc le hors-sol, afin de dégager un minimum de revenu. Tout ce monde-là a son projet : chacun s'organise ! Laissez-les libres et ils réussiront ! Ce sont maintenant de grands profe...
Nous allons renforcer leur niveau de qualification. Voilà ce qu'ils demandent ! Arrêtons de dire aux gens ce qu'ils doivent faire, de leur faire la leçon !
Nous considérons au contraire que la liberté et la responsabilité sont des principes fondamentaux. C'est ce que souhaitent les agriculteurs !
J'ai voté pour l'amendement n° 2849 et ferai de même pour cet amendement. En effet, on constate une dérive idéologique dans l'enseignement de certaines disciplines – il est certes très respectable d'avoir des idées, mais le propre de l'enseignement, c'est de transmettre des savoirs fondamentaux. Or qui est mieux placé que les agriculteurs pour ...
Je vous remercie, monsieur le président, d'ouvrir ce débat important. J'apprécie les différentes interventions qui reflètent des sensibilités différentes. Tout cela est légitime. Je m'inscris en faux contre les propos de notre collègue Sitzenstuhl. Le sujet est le suivant : la baisse continue du nombre des agriculteurs est un phénomène déjà an...
Il ne se réduit pas aux exploitants mais inclut les salariés agricoles. J'ai le souvenir précis d'une réunion de chambre d'agriculture au cours de laquelle un représentant de la CFDT – M. Potier appréciera – s'est levé en déplorant qu'on ne parle jamais des salariés agricoles, qu'il représentait, alors qu'ils font le même travail que les exploi...
Que cinq groupes de notre assemblée – dont une partie des députés de la majorité, notamment le rapporteur général du budget –, après avoir été légitimement sollicités par des organisations agricoles, relaient cette demande, est bien la preuve qu'il existe un problème : les responsables agricoles sont peut-être convoqués de temps à autre devant ...
Madame Trouvé, sortez de temps en temps de votre zone de confort. On nous rabâche la même leçon depuis trente ou quarante ans : les mots n'ont pas changé ! Sortez de votre pré carré pour reconnaître la part que prend l'enseignement privé d'inspiration catholique mais sous contrat, et donc sous le contrôle du ministère, dans la formation des agr...
Monsieur le ministre, l'élevage est le grand oublié de ce texte. Il a fallu se battre pour que le mot soit mentionné à l'article 1er . C'est heureusement le cas maintenant. Je me réjouis de l'existence d'un article consacré à la question vétérinaire. C'est l'occasion de rendre hommage à nos vétérinaires, dont le rôle est d'une importance majeu...
J'adhère aux propos tenus tout à l'heure par M. le ministre. Le principal problème actuel est celui de la médecine vétérinaire rurale à destination des animaux d'élevage. Nos vétérinaires sont surchargés. Il faut les accompagner. Cet amendement vise à ce que les assistants vétérinaires soient affectés prioritairement en milieu rural aux soins d...
Il faut voir clair dans le jeu subtil des jacobins, de ceux qui veulent réduire l'autorité de la seule collectivité qui peut vraiment concurrencer l'État en la matière !
La région a un rôle précis à jouer. Quand tout le monde s'occupe de tout, personne ne s'occupe de rien. Je redirai au collègue du Rassemblement national ce qu'a expliqué le ministre : le pendant du recteur dans l'enseignement agricole n'est pas le préfet de région, mais le Draaf. Il faut identifier clairement les responsabilités de chacun, san...
Quel meilleur formateur pour un futur agriculteur qu'un agriculteur en exercice ? C'est aussi valable pour d'autres métiers : un responsable de coopérative d'utilisation de matériel agricole (Cuma), un entrepreneur en travaux agricoles ou quelqu'un qui s'investit dans la ruralité peuvent tous apporter quelque chose aux jeunes. Il s'agit aussi d...
Nous reprenons nos débats sur un sujet majeur : la formation des jeunes – tant ceux qui se destinent à devenir agriculteurs que ceux qui feront autre chose. Ils auront tous été bien formés. Le réseau de l'enseignement agricole, qui dépend de votre ministère, est singulier par rapport aux établissements du ministère de l'éducation nationale : i...
Je suis résolument opposé à ce qu'a soutenu M. Prud'homme, qui parle de « privatisation ». Il se trouve que je suis élu en Bretagne. Si celle-ci est la première région agricole de France et une des premières d'Europe, c'est largement dû à la formation des agricultrices et des agriculteurs. Or cette formation a majoritairement été assumée par l'...
Puisque vous approuvez nos propos et notre analyse – en allant jusqu'à nous donner de nouveaux arguments –, vous auriez dû conclure en plaidant pour l'adoption de nos amendements ! Nous n'allons pas en faire un casus belli.
Il n'en demeure pas moins nécessaire de réaffirmer l'importance de tels partenariats. Vous me répondrez : « C'est superfétatoire. ». Certes, mais les trois quarts de ce texte sont une accumulation de portes ouvertes !
Ce serait une erreur d'estimer que les établissements de formation agricole ne forment que de futurs agriculteurs : ils jouent un rôle beaucoup plus large. Pour de nombreux jeunes, les métiers occupés en sortie de formation sont ceux de salarié d'une coopérative d'utilisation de matériel agricole (Cuma) ou de salarié d'une entreprise de travaux...