Les amendements de Manuel Bompard pour ce dossier
24 interventions trouvées.
Monsieur le Premier ministre, dans un pays que vous connaissez bien, on condamne un syndicaliste à un an de prison pour un tract de soutien au peuple palestinien, mais on laisse se multiplier les discours racistes à la télévision.
Dans un pays que vous connaissez bien, on empêche des candidats à une élection de tenir une conférence dans une université, mais le Président de la République peut, lui, y dérouler un discours de campagne électorale.
Est-ce dans la Hongrie de Viktor Orbán ? Non, c'est dans la France d'Emmanuel Macron. Dans un pays que vous connaissez bien, on convoque la présidente d'un groupe parlementaire d'opposition devant la police antiterroriste pour un communiqué de presse. On menace et on réprime des étudiants qui s'indignent d'un massacre terrifiant. On tente de d...
Est-ce dans la Russie de Vladimir Poutine ? Non, c'est dans la France d'Emmanuel Macron. Monsieur le Premier ministre, il ne vous aura pas suffi de multiplier les 49.3 pour piétiner l'Assemblée nationale et imposer une réforme des retraites contre la volonté du peuple. Désormais, votre autoritarisme se déplace sur le terrain des idées. Il y a ...
Amnesty International alerte sur la situation préoccupante des droits humains en France. La Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) dénonce une circulaire du garde des sceaux qui dévoie l'antiterrorisme pour museler les voix de l'opposition.
Les alertes se succèdent. Avez-vous l'intention de saper un à un les fondamentaux de notre État de droit ? Quand cesserez-vous de défigurer la France ?
Je vous parle de la France des Lumières et des droits de l'homme, et vous me parlez de vous ! Le 10 octobre dernier, vous avez publié une circulaire dont nous voyons aujourd'hui le résultat.
Il est inacceptable de s'adresser ainsi à une députée ! Madame la présidente, vous devez défendre notre collègue !
Dimanche, à minuit quarante-six, une explosion a frappé soudainement le 17, rue de Tivoli à Marseille. L'immeuble s'est effondré dans la foulée, emportant ses habitants dans les décombres. À l'heure où je parle, six personnes ont perdu la vie, deux sont encore portées disparues et plus de 200 ont dû quitter leur logement. Nos pensées vont aux ...
Je tiens à souligner ici le dévouement des marins-pompiers de Marseille, des sapeurs-pompiers, des effectifs de la protection civile, des policiers municipaux et nationaux et de toutes les femmes et hommes mobilisés sans relâche depuis plus de soixante heures dans des conditions de dangerosité extrême. Je tiens à saluer aussi la solidarité ext...
Madame la Première ministre, ce mardi 7 mars fera date dans l'histoire de France. À l'heure où je vous parle, plusieurs millions de personnes défilent dans les rues, des plus petites communes aux grandes métropoles. C'est le pays tout entier qui se lève. Nous vivons la plus grande journée de grève et de manifestations depuis cinquante ans.
Aucune goutte de carburant ne sort des raffineries. Les chaînes de l'industrie sont à l'arrêt. Les centrales électriques réduisent leur production et, déjà, des assemblées générales ont décidé de poursuivre la grève demain.
Vous ignorez, vous méprisez, vous mentez, vous misez sur le découragement, vous montrez du doigt ceux à qui vous n'avez pas laissé d'autre choix que la grève,…
Vous faites du mal à un pays qui souffre déjà beaucoup. Vous êtes irresponsables. Mais vous n'y arriverez pas : chaque jour qui passe, l'opposition à votre réforme s'amplifie ; l'ensemble des syndicats ont appelé au blocage du pays et deux tiers des Français les soutiennent dans cette démarche ;
les caisses de grève se remplissent ; le peuple est solidaire de ceux qui sacrifient des journées de salaire pour défendre l'intérêt général. Nous leur apportons notre soutien total. Madame la Première ministre, vous ne pouvez pas gouverner seule contre tout le monde. Il n'y a pas de 49.3 contre l'union populaire. Il n'y a pas de honte à recul...
En 2006, un mois de manifestations aura permis la fin du contrat première embauche. Madame la Première ministre, combien de temps allez-vous faire payer au pays le prix de votre entêtement ? Quand allez-vous enfin retirer votre texte ?
Madame la Première ministre, aujourd'hui, a lieu une journée de grève nationale pour l'augmentation des salaires. Cette grève intervient à la suite du formidable succès de la marche contre la vie chère, organisée dimanche dernier.
Ce mouvement a notre soutien total. Les salariés ont raison d'exiger des salaires plus élevés pour faire face à la hausse des prix. Alors que l'inflation atteint 6 %, le salaire moyen dans le privé n'a augmenté que de 3,1 %. Quant au point d'indice des fonctionnaires, il n'a progressé, en juillet, que de 3,5 %. Très concrètement, les salariés d...
De fait, la France a atteint cette année un record en matière de dividendes, lesquels sont en hausse de 33 %. Vous êtes entièrement responsable de cette situation. Depuis des mois, nous vous proposons d'augmenter le Smic pour mettre fin à cette injustice ,
mais vous l'avez refusé, main dans la main avec le Rassemblement national. Depuis des mois, nous vous proposons de taxer les superprofits et de rétablir l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), mais vous l'avez refusé, main dans la main avec le Rassemblement national.