Les amendements de Loïc Prud'homme pour ce dossier
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Il vise à réduire l'exportation indirecte de notre eau. Malgré le stress hydrique qui affecte déjà nos territoires et qui va en s'aggravant, la France continue d'exporter son eau à travers l'exportation massive de produits agricoles fortement dépendants de l'irrigation. C'est particulièrement vrai s'agissant de la filière du maïs grain irrigué,...
Il vise à garantir le respect du pluralisme dans les instances de gouvernance agricoles et alimentaires, ainsi que la participation de la société civile aux politiques publiques concourant à la souveraineté alimentaire de la France. Il a été proposé par le collectif Nourrir. Cette question est importante, car en matière de souveraineté aliment...
Je saisis l'occasion de ce nouvel amendement de réécriture pour terminer mon propos sur le foncier. Dans certaines régions, le foncier peut monter jusqu'au prix exorbitant de 20 000 euros à l'hectare : c'est une barrière infranchissable à l'installation. Les sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer), qui sont au service d...
Ces amendements de réécriture globale sont simplement la conséquence de la stratégie du Gouvernement et des rapporteurs, qui semblent favorables à un amendement de réécriture de l'article. Manon Meunier a rappelé l'importance de l'installation de nombreux agriculteurs. Il faut donc aborder la question préalable de la formation. L'étude d'impac...
Quels moyens nous donnons-nous ? Nous espérons avoir des réponses. Pour que l'agriculture de demain soit intensive en main-d'œuvre et respectueuse de l'environnement, il faut viser davantage que le simple remplacement des générations et passer à 30 000 apprenants par an. Il faut aussi les former différemment, avec plus de contenus agroécologiqu...
Vous nous faites toujours le coup de l'Afrique, mais le libre-échange, c'est surtout du commerce avec des pays comme le Brésil ou la Nouvelle-Zélande, qui viennent concurrencer nos agriculteurs. Nous n'avons jamais dit que nous ne voulions pas être solidaires et exporter – quand c'est possible – vers des pays africains qui en ont besoin. Néanm...
En outre, les produits phytosanitaires menacent la santé des agriculteurs et de la population, le coût de la dépollution et des frais de santé étant considérable.
Effectivement, deux visions de l'agriculture s'affrontent. La réécriture générale de l'article par l'amendement n° 3952 de M. Henri Alfandari scelle cette différence. La coalition du Gouvernement, des droites et du président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), qui est également président du groupe Avril, ne...
Je souhaite aussi revenir sur l'idée selon laquelle la souveraineté alimentaire devrait reposer sur un modèle productiviste intensif. Selon les collègues Dive et Le Fur, nous serions décroissants ; mais les décroissants, c'est vous. Le modèle que vous défendez a fait baisser drastiquement le nombre d'agriculteurs, jusqu'à un niveau critique.
Le modèle que vous défendez entraîne la décroissance des revenus des paysans, qui vivent, pour la majorité d'entre eux, avec 300 ou 400 euros par mois. Le modèle que vous défendez diminue notre autosuffisance sur un certain nombre de produits essentiels, comme les fruits et les légumes. Tout ce que vous dites est faux. Les plus compétents, ceux...
Je vous l'accorde, monsieur Dive, cela ne fait pas de mal de se lancer des roses lorsqu'on parle d'horticulture. Discuter de rotations longues, de changer les façons culturales, de se passer des pesticides pour faire de l'agroécologie, cela implique des compétences agronomiques pointues, que nous promouvons. Vous prétendez, au contraire, être l...
Cet amendement vise à poser un objectif de transition de l'élevage – beaucoup en parlent, mais peu étudient les chiffres de manière précise. L'élevage industriel tel qu'il est pratiqué aujourd'hui conduit à la disparition des petits élevages familiaux : 30 % des élevages français ont disparu entre 2010 et 2020, ce qui représente – excusez du pe...
L'article vise à placer l'agriculture dans un marché ouvert à la concurrence libre et non faussée. Il favorise l'agrobusiness et non l'agriculture dont la vocation est de nourrir ou de préserver nos paysages ; il consacre une agriculture exportatrice, dans le cadre d'un marché agricole mondialisé, qui enferme nos paysans et nos paysannes dans u...
Il vise à réécrire l'article 1