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Les amendements de Julien Dive pour ce dossier

86 interventions trouvées.

Souhaitez-vous mettre l'agriculture à un haut niveau et souhaitez-vous mettre la production alimentaire au rang des enjeux stratégiques de la nation ou non ? Voilà la véritable question à se poser, à laquelle nous répondons, nous, par l'affirmative !

Nous soutiendrons l'amendement n° 342 de M. Ramos. Premièrement, il a raison d'aborder la question de la transparence de l'information du consommateur. Deuxièmement, ce dispositif n'est pas contradictoire avec l'origine-score, dispositif proposé par la ministre Olivia Grégoire, puisqu'il s'agit de proposer l'élaboration d'une méthodologie d'af...

Tout à l'heure, lorsque nous avons défendu des amendements avant de les retirer, il nous a été dit que nous avions un comportement pavlovien. Nous avons eu droit à la suffisance du camp d'en face, qui nous a expliqué que si nous mettions en avant l'économie, c'était parce que nous étions gênés par l'agriculture biologique – alors que sur ces ba...

Plus tôt, notre débat a porté sur l'opposition entre recherche publique et recherche privée. Chers collègues, l'ensemble des structures compétentes, qu'elles soient publiques ou privées, doivent contribuer à la recherche en agriculture. Alors que vous évoquez les fonds répartis par l'ANR, qui seraient renouvelés tous les quatre ans, je vous ra...

Il a été déposé par Nicolas Forissier. Il y a deux ans, une enveloppe de 10 millions d'euros avait été allouée pour communiquer sur les formations et les métiers du vivant, à destination du public le plus large possible, notamment les élèves et les apprentis. Son montant a diminué : elle ne représente plus que 2 millions d'euros. Or il est esse...

Eu égard au contexte, nous attendions une loi de programmation qui fixe un cap, des orientations sur les questions du revenu, du foncier, de l'installation des jeunes ou de l'usage des intrants, soulevées sur divers bancs. Finalement, le texte est très concentré sur l'installation. À défaut d'une loi de programmation, l'article 1er

Nous élaborons certes la loi, mais aussi une politique, en montrant ce que l'on veut faire. Nos débats – si on peut les appeler ainsi, car ils m'ont plutôt fait l'effet d'une litanie d'intentions et de prises de position – ont mis au grand jour les positions de chacun. Certains font le choix de défendre la souveraineté de notre pays en matière ...

Nous défendons toutes les agricultures. Il n'y a aucune raison d'opposer les exploitations biologiques, conventionnelles, en conversion, certifiées haute valeur environnementale (HVE). Il n'y a aucune raison d'opposer celles et ceux, quelle que soit leur génération, qui choisissent les céréales, l'élevage… L'enjeu vital est la souveraineté alim...

J'ai entendu certains députés dire que les agriculteurs empoisonnent les consommateurs ! Bon sang, rendez-vous compte du mal que vous leur faites, ainsi qu'à notre pays ! Vous parlez d'« agrobusiness », vous proposez littéralement de démonter l'industrie agroalimentaire, sans considération pour l'organisation de nos territoires. Mais heureuseme...

Il vise à réécrire l'article 1er . J'émettrai deux remarques, dont la première concerne la méthode. Pour rappel, M. Alfandari a soutenu en commission des affaires économiques un amendement de réécriture de l'article 1er que nous avons jugé assez intéressant, même s'il avait sans doute quelques failles. La commission des aff...

Or quand deux visions s'opposent, nul besoin d'avoir fait Saint-Cyr pour comprendre que cela ne se résoudra pas par un consensus qui satisfera tout le monde : c'est impossible ! La première de ces deux visions est défendue par ceux qui prônent la décroissance et qui ne se représentent pas les agriculteurs comme des chefs d'entreprise. C'est

Depuis tout à l'heure, j'entends discours sur discours dénonçant l'agrobusiness. Je viens d'un département, l'Aisne, qui a connu la désindustrialisation. Dans mon département, il y a 11 % de chômeurs – la moyenne nationale est à 7 % – et un cinquième des habitants vivent sous le seuil de pauvreté ! Alors non, je ne veux pas vivre aussi la « dés...

Le présent sous-amendement défend, comme d'autres avant lui, la filière viticole, tout en abordant deux autres enjeux, notamment les semences.

Notre collègue Marc Le Fur a rappelé tout à l'heure que nombre de nos engrais sont importés, ce qui place la France en situation de dépendance et ne lui permet pas d'asseoir sa souveraineté. Il s'agit également d'asseoir notre souveraineté en matière de semences : la France est certes leader des exportations de semences, mais il convient de pré...

Ils s'appellent Bruno Cardot, Anne-Cécile Suzanne, François Arnoux, Charlotte Vassant, Cédric Viallemonteil, Guillaume Dive… Ce sont les agricultrices, les éleveurs, les salariés agricoles qui font chaque jour la force nourricière de la France. Ils sont 400 000 pour fournir céréales, viande, légumes et œufs à plus de 67 millions de Français. La...

Pourtant, travailler la terre ou élever les bêtes est une passion, une manière de vivre ; c'est un métier qui prend aux tripes, mais qui ne se transmet plus. Tant que les agriculteurs ne pourront pas gagner dignement leur vie sans avoir à sacrifier leur existence, le renouvellement des générations restera hors de portée, malgré toutes les mesur...

On n'a cessé de rendre la vie impossible à ceux qui nous nourrissent. La preuve en est que les obligations se multiplient alors que l'accompagnement et les moyens nécessaires ne suivent plus. Ce n'est pas sérieux ! En accablant nos agriculteurs d'injonctions toujours plus délirantes, voire contradictoires, nous nous tirons une balle dans le pied.

Pour nos paysans, la coupe est pleine. Le mouvement de protestation des agriculteurs de janvier 2024 est inédit : il a concerné toutes les filières, toutes les régions, toutes les générations.

Ce mouvement a pris son terreau dans des années de crises non résolues. Au-delà d'une simple protestation, il était l'expression du ras-le-bol des agriculteurs français. Il y a donc urgence à agir.

Cependant, que de temps perdu à proposer des mesures insuffisantes, qui ne répondent pas à toutes les revendications de la profession, tout en retardant la présentation d'un texte en Conseil des ministres ! Depuis les premières annonces d'une loi agricole, une année et demie s'est écoulée, parsemée d'occasions manquées et d'évidents aveux de fa...