Les amendements de Cyrielle Chatelain pour ce dossier

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Je réponds à cette mise en cause et j'explique pourquoi il est justifié de parler de sexisme. Ce biais prend plusieurs formes en politique : traiter une femme d'hystérique, prétendre qu'une femme n'a pas compris quand elle formule son opposition ou l'infantiliser.

Il se fonde lui aussi sur l'article 100. Je souscris à la demande de mes collègues d'ouvrir des séances ce week-end. Votre position est claire : vous ne souhaitez pas le débat. Ces amendements ont une vocation : tenir, dans l'hémicycle, le débat que nous avons dans la rue et que nous aurons demain lors de la manifestation.

Qu'avez-vous à dire sur l'impact de cette réforme sur les femmes ? Reconnaissez que le minimum contributif que vous avez vendu n'existe pas !

Reconnaissez que ce sont les femmes et les Français âgés de 55 à 65 ans qui paieront le prix fort de cette réforme ! Ces amendements ont pour objectif de parler du fond.

Reconnaissez devant les Français que ce vendredi aurait dû être la première journée complète consacrée à ce texte : ouvrez, s'il vous plaît, les séances de ce week-end, que nous puissions débattre calmement.

De nombreux collègues ont relayé des témoignages, ils portent la parole de ces personnes que nous rencontrons tous les jours dans les manifestations, dans nos circonscriptions. Vous, vous ne comprenez que les chiffres.

Je vais donc essayer de parler de chiffres. Vous dites que de nombreuses personnes sont en situation de pénibilité ; vous avez raison. Mais là où vous préférez supprimer les quelques protections acquises par le combat social, nous disons qu'il faut les étendre.

Savez-vous que parmi les hommes français de plus de 60 ans les plus modestes, 30 % ont une espérance de vie de quinze ans – contre vingt-quatre ans en moyenne – et que 15 % d'entre eux ne profiteront même pas de la retraite ? Ce dont nous parlons, c'est de l'égalité face à ce temps de la vie, ce temps qu'on a pour soi après une vie abîmée. Nou...

Si les régimes spéciaux vous font peur, notamment celui des électriciens gaziers, c'est qu'ils ont été gagnés par le combat, lorsque les gens ont relevé la tête. Cela rappelle à toute la France que quand on se lève pour ses droits, on peut gagner. Voilà ce qui vous fait peur !

Qui se fonde également sur l'article 70, alinéa 2, de notre règlement. Oui, monsieur Mattei, nous devons nous respecter mutuellement. Mais il est extrêmement difficile d'acquiescer à vos propos lorsqu'une autre députée de la majorité, Mme Bergé, prenant votre suite, nous adresse immédiatement du mépris et des insultes.

Car il s'agit bien d'insultes, même si leur formulation pourrait laisser croire le contraire. Dire à des parlementaires qu'ils sont réduits, par manque d'idées, à écrire leurs interventions relève de l'insulte. Il me semblait pourtant, collègues de la majorité, que vous prôniez l'apaisement et l'écoute.

Oui, nous préparons à l'avance nos interventions, comme vous le faites vous-mêmes, parce que nous travaillons sérieusement. Si vous n'assumez pas de provoquer la colère de la rue, celle-là même que nous relayons à l'Assemblée nationale, dites-le.

Oui, nous débattons. Oui, nous avons des positions différentes. Assumons-les ! J'en suis convaincue, les Français veulent des débats de qualité.

Ce n'est pas un hasard si vous avez choisi cet article pour ouvrir le texte car, avec celui-ci, vous pensez nous donner une leçon d'équité. Or l'équité, c'est donner à ceux qui en ont besoin ce dont ils ont besoin. C'est pourtant simple ! Pour vous, l'équité implique de détruire ce qui protège, plutôt que de l'étendre à tous ceux qui auraient b...

Je le répète, 100 000 ouvriers et employés partent chaque année à la retraite à 62 ans, alors que leur espérance de vie est plus brève que celle de n'importe lequel d'entre nous et que celle des cadres. Or, demain, vous leur demanderez de partir à 64 ans. Voilà la réalité de votre réforme ! Plutôt que d'étendre ce qui protège, vous cassez enco...

Riez, il n'empêche que vous envoyez ce message à tous ceux qui travaillent dur : quelle que soit la difficulté de votre travail, jamais vous n'aurez le droit de bénéficier de protections supérieures à ceux dont l'espérance de vie est plus longue que la vôtre de six ou sept ans. Vous prétendez leur prendre leurs deux meilleures années de retrait...

Mon intervention se situera dans le droit fil de celle mon prédécesseur car, je pense que vous le savez, l'unité est la clé de la victoire pour la mobilisation sociale. Au fond, cet article 1er et votre choix de commencer ce texte par les régimes spéciaux ne sont qu'une tentative éculée de pointer du doigt ceux qui, de haute lutte, ont gagné de...