Les amendements de Chantal Jourdan pour ce dossier
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J'en viens à l'amendement n° 1923. On observe que selon les régions, 30 à 50 % des candidats à l'installation souhaitent s'orienter vers l'agriculture bio. Or les formations en bio ne représentent que 5 % de l'offre de formation.
Pourtant, de telles formations sont une condition essentielle du renouvellement réussi des générations. Ces jeunes générations, qui souhaitent se diriger vers le bio, doivent absolument être soutenues, et les formations s'orienter beaucoup plus massivement vers l'agriculture biologique.
Monsieur le ministre, si vous n'abandonnez pas vos objectifs pour le bio, pourquoi les avoir supprimés du code rural ? Et pourquoi refuser ces amendements ?
Cet amendement, déposé par notre collègue Élie Califer, tend à adapter les politiques publiques de l'éducation agricole aux spécificités de chaque territoire. La Guadeloupe, par exemple, connaît une forte diminution du nombre de chefs d'exploitation et une prédation des terres par les promoteurs immobiliers. Il semble important de renforcer les...
Il vise à préciser que l'effort en matière de recherche publique et privée portera sur des solutions fondées sur la nature, qui constituent de véritables solutions de remplacement des pesticides. L'enjeu de l'agriculture de demain, c'est de travailler avec le vivant, avec les particularités du milieu environnant et avec les ressources naturelle...
Nous défendons un virage assumé vers l'agroécologie, et ce modèle ne ressemble en rien à un tracteur usagé qui ne démarre pas – je trouve la comparaison tout à fait abusive. L'amendement n° 3952 fixe un objectif de lutte contre la décapitalisation de l'élevage. Ce sous-amendement vise à préciser qu'il s'agit de l'élevage herbager, car l'analys...
Ce sous-amendement amendement identique, proposé par Philippe Naillet, vise à préciser que la politique en faveur de l'agriculture et de l'alimentation tient compte des spécificités des territoires d'outre-mer. Malheureusement oubliées dans ce texte, elles doivent faire l'objet d'une attention particulière.
Identique à celui qui vient d'être défendu, il propose une rédaction prescriptive qui permette de « garantir un revenu digne » aux agriculteurs, qu'ils soient exploitants, salariés ou non-salariés. La question du revenu aurait dû être un chapitre essentiel de ce projet de loi d'orientation agricole, parce que c'est évidemment ce que les agricul...
Il vise à préciser, s'agissant du lien entre la souveraineté agricole, approvisionnement national et règles européennes, que le deuxième objectif de développement durable de l'ONU – l'objectif « zéro faim » – constitue la boussole d'une future réforme de la PAC afin de garantir, en lien avec les territoires, la relocalisation des productions et...
Il vise à préciser l'alinéa 27 touchant la reconnaissance des externalités positives de l'agriculture, dont les services environnementaux ont un rôle déterminant à jouer. Nous proposons donc d'écrire qu'il faut soutenir les Maec. Ce dispositif a permis à de nombreux agriculteurs d'adopter des démarches agroécologiques et son succès même nécessi...