Les amendements de Benjamin Lucas-Lundy pour ce dossier
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Nous voici parvenus au terme d'un chemin parlementaire long – il aurait d'ailleurs pu l'être davantage –, mais nécessaire. À cet égard, je me joins aux demandes de mes collègues enjoignant le Gouvernement à engager moins souvent la procédure accélérée, afin de laisser au Parlement le temps de jouer pleinement son rôle. Le groupe Écologiste vot...
– mon collègue Arthur Delaporte l'a brillamment rappelé. Qu'elles soient le fait de complotistes 2.0, de charlatans du web ou de gourous de la toile, ces dérives ont pris des formes multiples et des approches variées qui nous obligent à faire preuve de vigilance et à adapter nos réponses juridiques et pénales. Toutefois, nous regrettons que le...
Nous n'avons pas besoin de caméras de vidéosurveillance ni de vigiles, mais d'êtres humains, de fonctionnaires, pour encadrer et accompagner les élèves dans les établissements scolaires. Il faut aussi un hôpital public en meilleure santé.
Vous avez supprimé des milliers de lits d'hôpitaux : en laissant la santé publique à l'abandon, vous avez permis à des charlatans qui vendent leurs théories complotistes de prospérer, et vous avez favorisé les abandons de soins. Allez dire, enfin, qu'il faut lutter contre les déserts médicaux, car c'est de ce vide, de cette absence de réponse m...
Bien sûr, nous voterons ce texte, mais il appelle de nombreux autres débats. C'est pourquoi nous vous invitons à engager, dans les semaines et les mois à venir, une réflexion approfondie sur la casse de la santé publique, la casse républicaine que vous provoquez en attaquant, de manière inédite, les services publics. D'ailleurs, le ministre de ...
Si nous voulons la débarrasser des dérives sectaires, nous avons besoin d'une République qui soit forte et se mette au service de nos concitoyennes et de nos concitoyens, en accomplissant sa mission d'égalité et d'accompagnement.
On assiste ces dernières années à une recrudescence des phénomènes sectaires. Ils prennent désormais de multiples formes et investissent les champs de la santé, de l'alimentation, du bien-être, du développement personnel, du coaching ou de la formation. Leurs conséquences sur leurs victimes sont plurielles : isolement social, dépression, abando...
Elle travaille en étroite collaboration avec les préfectures, les ordres professionnels, le pôle santé du Défenseur des droits et les ARS, ainsi qu'avec diverses organisations, telles que la Ligue contre le cancer ou l'Institut national du cancer (Inca). Elle doit être soutenue politiquement et maintenue dans l'exercice de ses missions. Le pro...
Évidemment, nous soutenons tout effort visant à lutter contre les dérives sectaires, mais nous tenons à vous refuser tout sentiment de victoire que pourraient vous inspirer nos votes, et vous inviter à vous faire assez petits. C'est en effet sous un angle quasi exclusivement répressif que vous avez abordé la lutte contre les dérives sectaires,…
…sans être à la hauteur des enjeux de la prévention, qui est pourtant au cœur du problème. En ce qui concerne précisément la prévention de ces dérives auprès du jeune public, l'état dramatique de la médecine scolaire, qui pourrait et devrait jouer un rôle central, affaiblit notablement votre discours.
Je parle de la santé à l'école mais je devrais parler de la santé tout court : la volonté de comprendre comment et pourquoi, au-delà des manipulations et des escroqueries, des personnes se détournent de la science et de la médecine vous manque. Les difficultés d'accès aux soins, les déremboursements massifs, les déserts médicaux, l'état afflige...
Que dire de votre manque total de crédibilité, madame la ministre, pour incarner ce combat ? Vous déclariez que « M. Raoult n'[était] pas n'importe qui » et vous avez joué le rôle d'intermédiaire entre lui et M. le Président de la République lors de la crise sanitaire du covid, ce que la presse a révélé.
Nous ne pouvons donc que constater votre difficulté à incarner en toute sincérité le combat contre les dérives sectaires. Évoquant M. Raoult, je ne veux pas laisser le Rassemblement national en reste.
En effet, je garde en mémoire cette phrase de M. Bardella, invité d'une matinale de radio dans laquelle il déclarait : « Au Rassemblement national, nous sommes à la politique ce que M. Raoult est à la médecine. » Cela explique beaucoup de choses.
Il m'est impossible de monter à cette tribune sans saluer la mémoire de Robert Badinter qui fit régner le verbe fort et beau des convictions humanistes. Avec sa disparition, nous perdons un héros de la République et un géant de la justice. Nous discutons aujourd'hui d'un texte relatif à la lutte contre les dérives sectaires. Il s'agit là, je c...