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Les amendements de Benjamin Lucas-Lundy pour ce dossier

48 interventions trouvées.

La majorité nous donne des leçons de cohérence, mais je suis un peu surpris, cet après-midi, par l'incohérence qui se fait jour entre M. Vignal, qui nous fait de grandes leçons sur la gauche, et Mme Le Nabour, qui nous reproche d'être trop à gauche et de ne pas assez aimer les riches ! Je vais vous répondre : nous aimons tellement les riches qu...

Nous voulons mettre fin au séparatisme qui conduit les ultrariches à accumuler les richesses, à accaparer les ressources et à faire bande à part dans la société ! C'est vous qui ne les aimez pas, chers collègues, quand vous les croyez à ce point pingres et égoïstes qu'ils ne voudraient pas contribuer à l'effort que vous demandez à l'ensemble d...

Je suis un très mauvais skieur… Je viens d'entendre à nouveau des propos qui ont été beaucoup répétés depuis le début de l'examen de ce texte, voire depuis le début de la législature. Ils expriment la résurgence, chez nos collègues de la majorité, d'un discours très démagogique et extrêmement dangereux pour notre contrat social et républicain ...

qui nous permet de faire société, de financer les services publics et les solidarités les plus essentielles ! Enfin, j'ai une pensée émue pour la défunte aile gauche de la Macronie, qui doit se retrouver bien gênée d'avoir retourné ses principes en même temps que sa veste !

C'est vrai, monsieur Vigier, les Français regardent en bas à droite de la feuille de paie quelle est leur rémunération. D'ailleurs, ils notent que vous avez rejeté – constamment et main dans la main avec l'extrême droite – nos propositions visant à augmenter le Smic et les salaires.

Lucides, ils s'aperçoivent aussi que les ultrariches, dans notre pays, se sont plus enrichis en quelques mois de pandémie qu'en vingt ans. Ils se rendent compte des montants des superprofits et des superdividendes. Ne les prenez pas pour des imbéciles, ils voient que vous creusez les inégalités et que vous faites des offrandes fiscales aux plus...

Enfin, je commence à être un peu lassé du discours selon lequel nous n'aimerions pas le travail. Nous l'aimons tellement que nous voulons le partager, mais aussi mettre fin aux souffrances auxquelles il est lié.

Nous souhaitons qu'après une vie de labeur, les Françaises et les Français puissent partir à la retraite, profiter de ces années et se reposer !

– oui, moins – et tous ! À l'époque où il était socialiste, le ministre Dussopt soutenait d'ailleurs les 35 heures et le partage du travail ! Vous citiez l'Insee tout à l'heure, mais quelle est la dernière grande mesure à avoir massivement créé de l'emploi dans ce pays ? Les 35 heures et le partage du travail ! .

Le ministre, pour inciter notre collègue Blanchet à retirer certains de ces amendements, a dit que les engagements qu'il prenait seraient inscrits au compte rendu de la séance. Mais je vous invite à la prudence et au contrôle de ses engagements verbaux, chers collègues de la majorité : j'ai en ma possession plusieurs textes, motions, contributi...

Sur le fondement de l'article 70, alinéa 3. D'aucuns pensent que je me suis livré à une mise en cause personnelle à l'encontre du ministre. Je veux m'en défendre, car là n'était pas mon propos. C'est un fait politiquement établi que le ministre Dussopt fut député socialiste avant de passer à droite.

Il se fonde sur l'article 100, relatif à la bonne organisation de nos débats, donc à leur sérénité. Nous avons appris il y a quelques heures par la presse que le Président de la République, exerçant une forme de pression sur l'Assemblée, estime que l'opposition aurait perdu sa boussole.

Il se fonde sur l'article 100. Je suis surpris, messieurs les ministres : c'est bien la première fois que vous vous opposez au travail le dimanche !

Quant à nous, sur un sujet aussi important que les retraites, nous sommes prêts à travailler samedi, dimanche, jour et nuit !

Je l'ai lu dans la presse : certains députés de la majorité ont estimé à quatre mois le temps qu'il nous faudrait encore pour examiner l'ensemble des amendements. À côté des deux ans de vie volés aux Français, quatre ou six mois ne sont rien et nous sommes prêts à travailler !

Enfin, monsieur Riester, je suis ravi de vous avoir entendu. À l'occasion de vos récents passages à la télévision, nous avons découvert qu'il existait un ministre chargé des relations avec le Parlement.

Qui sont les privilégiés ? Est-ce que ce sont ceux qui ont conquis quelques protections, quelques droits, pour survivre à des métiers particulièrement pénibles ?

Ou est-ce que ce sont les bénéficiaires de votre politique de cadeaux fiscaux, de la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et de l'argent public dont vous les gavez ?

On connaît cette technique, qui consiste à diviser les Français, à leur faire croire que retirer des droits aux uns sans en donner aux autres, ce serait faire preuve de justice ! Ce n'est pas de la justice, c'est du cynisme !