Les amendements de Aymeric Caron pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, malgré l'ordonnance de la Cour internationale de justice, qui a intimé l'ordre à Israël d'arrêter son offensive à Rafah, les massacres de civils se poursuivent dans la bande de Gaza et les enfants palestiniens continuent de se faire déchiqueter, brûler, amputer, affamer, sans la moindre réaction sérieuse de votre g...

…bilan que tant de gens ici n'ont cessé de contester et de minimiser, englués dans leur soutien inconditionnel au gouvernement criminel israélien.

parmi lesquelles 15 000 enfants. Plus de 80 000 personnes ont par ailleurs été blessées. Ce bilan représente quarante fois le bilan des atrocités du 7 octobre.

Gaza, depuis huit mois, c'est la douleur permanente, celle des membres coupés à vif, celle des plaies béantes, celle des enfants devenus orphelins, celle des parents qui enterrent un fils, une fille ou plusieurs.

Gaza est un ghetto où l'armée israélienne extermine un peuple que la France a abandonné ! Je sais ce que vous allez répondre, monsieur Attal : « Mais bien sûr que si, la France agit ! La France réclame un cessez-le-feu, elle vote des résolutions à l'ONU et affirme même parfois son désaccord. » Mais les mots vides d'efficacité ne suffisent plus...

L'un des moyens d'agir, c'est de reconnaître l'État palestinien, mais le Président de la République dit que c'est encore trop tôt, qu'il ne faut pas se laisser dominer par l'émotion.

…le dégoût. Aux crimes de guerre du Hamas répondent aujourd'hui les crimes de guerre de l'armée israélienne.

Selon les sources palestiniennes, les bombardements sur Gaza ont déjà fait près de 6 000 morts, en grande majorité des civils, parmi lesquels 2 400 enfants. Pourtant, on a l'impression d'un deux poids deux mesures dans l'indignation. Dans cette assemblée, des voix manquent encore pour dénoncer le sort subi en ce moment même par les Palestinien...

Plus grave encore, la présidente de cette assemblée, quatrième personnage de l'État, a voulu réitérer l'expression de son soutien « inconditionnel » au gouvernement israélien, en se rendant sur place, accompagnée de plusieurs députés, soutiens de Benyamin Netanyahou. Lors de son déplacement, la présidente de notre assemblée a déclaré qu'il fau...

Aujourd'hui, la France doit demander un cessez-le-feu immédiat. Elle doit également dénoncer la colonisation et demander qu'il y soit mis fin. C'est le seul moyen de continuer à croire en la solution à deux États.

Madame la Première ministre, après vos déclarations d'hier, il nous semblait que c'était le chemin que la France commençait enfin à choisir. Mais, tout à l'heure, depuis Israël, le Président de la République n'a pas prononcé ces mots.

Quelles sont les implications concrètes de ces déclarations pour la France ? Cela veut-il dire que la France renonce à exiger un cessez-le-feu et que vous renoncez à exiger le respect des droits des Palestiniens ?

Mercredi dernier, au large de la Grèce, la mer a avalé les corps et les vies de plusieurs centaines d'hommes, de femmes et d'enfants, des exilés qui tentaient de survivre mieux, ailleurs. Il s'agit de l'un des naufrages les plus meurtriers jamais survenus en Méditerranée. On estime qu'il a fait environ 600 morts, parmi lesquels une centaine d'...

Merci, madame la présidente. Je ne comprends pas en quoi le caractère improvisé du geste empêchait que nous fussions unis.

Ce silence en guise d'hommage ne doit pas nous faire oublier celui, gêné et coupable, qui, depuis presque une semaine, suit ce drame, qui ne doit rien à la fatalité, mais tout à la lâcheté et à l'ignominie !

L'enquête est en cours mais les survivants accusent les garde-côtes grecs d'avoir tenté de repousser leur navire au loin et d'avoir ensuite abandonné les naufragés à la mort. Quant à Frontex, l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, un avion a vu le navire en perdition, mais il n'est pas intervenu. Voilà où nous en sommes : n...

Depuis dix ans, près de 27 000 personnes sont décédées en Méditerranée. L'Europe et la France ne font rien, ou presque.

L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a annoncé, le 15 février, l'interdiction du S-métolachlore, un herbicide très utilisé sur les cultures de maïs, de tournesol et de soja, responsable d'une vaste contamination des nappes phréatiques en France. Précisons qu'en juin 2022, le S-méto...

D'abord, parce qu'elle contrevient aux objectifs affichés de réduction des pesticides dans notre agriculture. Ensuite, parce qu'elle démontre un mépris insupportable pour la santé des Français. Enfin, parce qu'il s'agit d'une remise en cause inacceptable de l'indépendance de l'Anses. Je mentirais…

…si je disais que votre position me surprend, monsieur Fesneau. Comme député, vous avez voté contre l'interdiction du glyphosate ; comme ministre, vous avez voulu prolonger les néonicotinoïdes.