Publié le 12 janvier 2023 par : M. Delaporte, Mme Santiago, Mme Untermaier, Mme Battistel, Mme Keloua Hachi, M. Aviragnet, M. Baptiste, M. Mickaël Bouloux, M. Philippe Brun, M. Califer, M. David, M. Delautrette, M. Echaniz, M. Olivier Faure, M. Garot, M. Guedj, M. Hajjar, Mme Jourdan, Mme Karamanli, M. Leseul, M. Naillet, Mme Pic, Mme Pires Beaune, M. Potier, Mme Rabault, Mme Rouaux, M. Saulignac, Mme Thomin, M. Vallaud, M. Vicot, les membres du groupe Socialistes et apparentés.
À l’alinéa 5, après la seconde occurrence du mot :
« civil, »,
insérer les mots :
« une main courante, ».
Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à ce que le dispositif soit proposé dès lors qu’une victime dépose une main courante pour violences conjugales, et non pas uniquement lorsqu'elle dépose une plainte.
La possibilité pour la victime de bénéficier de cette avance doit se faire le plus en amont possible si on veut inciter les victimes à quitter le domicile conjugale au plus vite, avant que d’autres drames ne surviennent.
En 2021, sur les 122 femmes tuées, 32 % avaient déjà subi des violences antérieures et 64 % de celles-ci avaient signalé ces violences aux forces de sécurité intérieure.
Si l’objectif de ce dispositif est d’en faire un vrai outil de prévention, il doit donc être à la disposition de la victime dès qu’elle dépose une main courante afin de lui permettre de quitter rapidement son domicile, avant d’éventuelles futures violences plus graves.
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