Publié le 13 octobre 2022 par : Mme Santiago, M. Guedj, M. Aviragnet, M. Califer, M. Delaporte, M. Echaniz, M. Baptiste, Mme Battistel, M. Mickaël Bouloux, M. Philippe Brun, M. David, M. Delautrette, M. Olivier Faure, M. Garot, M. Hajjar, Mme Jourdan, Mme Karamanli, Mme Keloua Hachi, M. Leseul, M. Naillet, M. Bertrand Petit, Mme Pic, Mme Pires Beaune, M. Potier, Mme Rabault, Mme Rouaux, M. Saulignac, Mme Thomin, Mme Untermaier, M. Vallaud, M. Vicot, les membres du groupe Socialistes et apparentés.
I. – À la troisième ligne de la seconde colonne du tableau de l’alinéa 2, substituer au nombre :
« 100,7 »
le nombre :
« 101 » .
II – En conséquence, à la deuxième ligne de la seconde colonne du tableau du même alinéa, substituer au nombre :
« 103,9 »
le nombre :
« 103,6 ».
Cet amendement d'appel du groupe des députés « Socialistes et apparentés » vise à faire de la pédopsychiatrie une priorité de santé publique, notamment à l'hôpital public.
Les députés signataires du présent amendement constatent une augmentation de la souffrance des jeunes.
Avant la crise du Covid, environ 8 à 10% d’une classe d’âge adolescente souffraient de troubles psychiques.
Aujourd’hui, c’est entre 12 et 15%, et c’est une tendance de fond aggravée par la crise sanitaire.
Ainsi, en 20 ans, le nombre d’enfants et d’adolescents suivis en pédopsychiatrie a augmenté de 60%.
Le rapport qui vient de sortir de Santé Publique France montre que les situations de crise des jeunes ont augmenté de 40% aux urgences.
Or, dans le même temps, la pédopsychiatrie manque cruellement de moyens matériels et humains : on dénombre «25 départements » non couverts par la pédopsychiatrie ou dotés de « services uniquement ambulatoires ». Face à une dégradation globale de la santé mentale des jeunes en France, nous proposons que les soins psychiatriques des mineurs deviennent une « priorité de santé publique », avec les pistes concrètes de mise en oeuvre :
Les députés signataires du présent amendement signalent qu’ils ne souhaitent pas baisser les dépenses de soins de ville, mais qu’ils sont contraints d’en réduire ici le sous-ONDAM afin de respecter l’article 40 de la Constitution.
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