Publié le 17 octobre 2022 par : M. Morel-À-L'Huissier, M. Guy Bricout, M. Jean-Louis Bricout, M. Castellani, Mme Descamps, M. Lenormand, M. Mathiasin, M. Molac, M. Naegelen, M. Saint-Huile, Mme Youssouffa.
Compléter cet article par l’alinéa suivant :
« III. – Est par ailleurs favorisée la prescription d’une activité physique adaptée pour les personnes chez lesquelles une maladie d’Alzheimer ou apparentée a été diagnostiquée, dans un objectif de prévention du déclin cognitif. »
Dans l’exposé des motifs de l’article 17, il est précisé qu’ « Il est proposé que de nouveaux rendez‑vous interviennent aux trois tranches d’âge les plus pertinentes chez l’adulte pour lutter contre l’apparition de facteurs de risque ou de pathologies. Plus spécifiquement à chaque tranche d’âge, il s’agira chez les adultes de 60‑65 ans, de repérer l’apparition des premières fragilités ou de la perte d’autonomie par une approche globale et promouvant l’activité physique régulière et une alimentation équilibrée. Le médecin pourra être encouragé, le cas échéant, à réaliser une prescription d’activité adaptée. »
Prescription qu’il est essentiel de particulièrement favoriser lorsqu’il s’agit d’adultes dépistés ou diagnostiqués Alzheimer ou maladie apparentée, dans un objectif de prévention secondaire essentielle à la limitation du déclin cognitif.
Le référentiel « Prescription d’activité physique et sportive pour les personnes âgées » de la Haute autorité de santé (HAS), de juillet 2019, complète les données du guide HAS sur le sujet de la promotion, la consultation et la prescription d’activité physique et sportive chez l’adulte, notamment atteint de troubles cognitifs. Il précise les spécificités de la consultation et de la prescription d’activités physiques pour les personnes âgées et très âgées robustes, fragiles, à risque de chutes ou atteintes de troubles cognitifs.
La HAS indique notamment : « Chez les personnes âgées avec un Mild Cognitive Impairment (déficience cognitive légère), l’activité physique seule ou en association avec des exercices cognitifs améliorerait les fonctions cognitives. »
Dans le Guide parcours de 2018, dans le chapitre consacré à la « Prévention de la maladie d’Alzheimer et maladies apparentées », il est précisé que « Le Haut Conseil de la Santé Publique rappelle qu’au-delà des facteurs de risque connus et non modifiables de la maladie d’Alzheimer, comme l’âge, le genre et certains facteurs modifiables tels que l’hypertension artérielle, le diabète, l’obésité, l’arthérosclérose, l’hypercholestérolémie déclarés entre 45 et 55 ans, semblent majorer le risque de démence. Ces facteurs de risque neurocardiovasculaires doivent être recherchés et traités. À l’opposé, un niveau d’éducation élevé, une alimentation de type méditerranéen, la pratique régulière d’une activité physique ou des activités sociales semblent être des facteurs protecteurs. »
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.