Publié le 21 mai 2024 par : M. Juvin, M. Bazin, Mme Bonnet, M. Hetzel, Mme Genevard, Mme Frédérique Meunier, M. Neuder, Mme Anthoine, Mme Bazin-Malgras, Mme Blin, Mme Bonnivard, M. Bony, M. Cordier, Mme Corneloup, Mme D'Intorni, Mme Dalloz, M. Descoeur, M. Di Filippo, M. Dubois, M. Forissier, M. Gosselin, M. Ray, Mme Serre, Mme Valentin, M. Vermorel-Marques, Mme Gruet, M. Habert-Dassault, Mme Duby-Muller.
À la fin de l’alinéa 10, substituer aux mots :
« , le cas échéant, qu’elle puisse y accéder »
les mots :
« qu’elle puisse y accéder dans un délai court compatible avec son état ».
L’aide à mourir ne peut être proposée par défaut d’accès aux soins palliatifs. Alors que 20 départements sont encore dépourvus d’Unités de Soins Palliatifs (USP) et que la stratégie du Gouvernement pour renforcer l’investissement dans les soins palliatifs s’étale sur 10 ans, le risque est réel.
Par conséquent, le médecin est tenu de s’assurer, pour toutes les personnes demandeuses, qu’elles peuvent accéder aux soins palliatifs dans des délais courts compatibles avec leurs états. Le présent amendement propose donc de préciser ce point, en supprimant l’expression « le cas échéant » et en ajoutant la mention de « délai court compatible » avec l’état du patient pour l’accès aux soins palliatifs.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.