Publié le 10 mai 2024 par : M. Naillet, M. Califer, M. Baptiste, M. Hajjar, M. Potier, Mme Jourdan, Mme Thomin, M. Echaniz, M. Garot, M. Bertrand Petit, M. Aviragnet, Mme Battistel, M. Mickaël Bouloux, M. Philippe Brun, M. David, M. Delaporte, M. Delautrette, M. Olivier Faure, M. Guedj, Mme Karamanli, Mme Keloua Hachi, M. Leseul, Mme Pic, Mme Pires Beaune, Mme Rabault, Mme Rouaux, Mme Santiago, M. Saulignac, Mme Untermaier, M. Vallaud, M. Vicot, les membres du groupe Socialistes et apparentés.
À l’alinéa 4, après le mot :
« France, »
insérer les mots :
« en tenant compte des spécificités des collectivités d’outre-mer et ».
Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à tenir compte des spécificités des territoires d’outre-mer dans le cadre de la mise en place de politiques publiques concourant à la protection de la souveraineté alimentaire de la France.
Ce dernier est caractérisé par des défis géographiques structurels, tels que l’éloignement géographique et l’insularité (à l’exception de la Guyane), qui engendrent des coûts élevés d’approvisionnement et des difficultés logistiques.
La topographie de l’île de la Réunion offre des reliefs acérés avec des plateaux et des ravines. L’agriculture dans ces territoires nécessite une approche particulière, sur des surfaces plus petites.
Par ailleurs, avec les effets du réchauffement climatique, les territoires ultramarins font face à des phénomène météorologiques extrêmes dont l’intensité pourrait s’accroître encore plus ces prochaines années. Le passage du cyclone Belal à la Réunion le 15 janvier dernier en témoigne.
La taille restreinte des marchés ultramarins limite par ailleurs les économies d’échelle et les débouchés, favorisant les importations depuis la France hexagonale et le reste du monde.
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