Publié le 18 octobre 2023 par : M. Saulignac, M. Guedj, M. Aviragnet, Mme Battistel, M. Califer, M. Delaporte, M. Baptiste, M. Mickaël Bouloux, M. Philippe Brun, M. David, M. Delautrette, M. Echaniz, M. Olivier Faure, M. Garot, M. Hajjar, Mme Jourdan, Mme Karamanli, Mme Keloua Hachi, M. Leseul, M. Naillet, M. Bertrand Petit, M. Bertrand Petit, Mme Pic, Mme Pires Beaune, M. Potier, Mme Rabault, Mme Rouaux, Mme Santiago, Mme Thomin, Mme Untermaier, M. Vallaud, M. Vicot, les membres du groupe Socialistes et apparentés.
Avant la dernière phrase du premier alinéa de l’article L. 4622‑8, sont insérées deux phrases ainsi rédigées : « Des psychologues peuvent être sollicités dans un but de prévention à la santé mentale. Ces rendez-vous de prévention doivent aussi être le lieu de repérage des violences sexistes et sexuelles. »
Cet amendement des députés socialistes et apparentés vise à mieux prendre en charge la santé mentale des salariés en prévoyant la présence de psychologues au sein des services de prévention et de santé au travail, qui pourront ainsi aider plus rapidement au dépistage des salariés en souffrance psychologique.
Eu égard aux problèmes de santé mentale - qui constituent aujourd’hui le premier poste de dépenses de l’Assurance maladie avec un coût annuel de 23,4 milliards d’euros -une prise en charge précoce ne pourra être que bénéfique pour les salariés et pour le pays.
Selon l’OMS, l'ensemble des coûts économiques et sociaux directs et indirects sont estimés à 109 milliards d’euros par an pour la France.
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