Publié le 27 septembre 2023 par : M. Philippe Brun, M. Baptiste, M. Mickaël Bouloux, Mme Pires Beaune, Mme Rabault, M. Aviragnet, Mme Battistel, M. Califer, M. David, M. Delaporte, M. Delautrette, M. Echaniz, M. Olivier Faure, M. Garot, M. Guedj, M. Hajjar, Mme Jourdan, Mme Karamanli, Mme Keloua Hachi, M. Leseul, M. Naillet, M. Bertrand Petit, M. Bertrand Petit, Mme Pic, M. Potier, Mme Rouaux, Mme Santiago, M. Saulignac, Mme Thomin, Mme Untermaier, M. Vallaud, M. Vicot, les membres du groupe Socialistes et apparentés.
Supprimer l’alinéa 2.
Cet amendement des députés Socialistes et apparentés vise à supprimer la disposition qui prévoit un plafonnement automatique de l'évolution annuelle du montant des impôts et taxes affectés à des organismes tiers.
Les organismes en question font pour nombre d’entre eux un travail essentiel : l’agence de l’eau, l’agence de contrôle du logement social, l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), l’autorité des marchés financiers, l’agence nationale du sport, le centre national de la musique, les chambres d’agriculture, des métiers et de l’artisanat, le fonds de solidarité pour le développement international, etcaetera.
L’alinéa proposé à la suppression propose de limiter la dynamique des impôts et taxes affectés dont ces organismes peuvent bénéficier. Nous estimons qu’il n’y a pas de raison que l’État soit seul à bénéficier de bonnes dynamiques pendant que ces organismes pâtissent pleinement lorsque la dynamique est mauvaise, mais ne bénéficient qu’en partie seulement quand la dynamique est bonne.
D’autant que, chaque année, ces organismes font l’objet d’un discret coup de rabot par une sous-revalorisation, voire des reculs, de leurs plafonds de taxes affectées. Par exemple, l’année dernière, une fois l’inflation intégrée au calcul, les organismes suivants ont vu leurs ressources reculer :
En 2022, les organismes dont les ressources reculaient étaient :
En 2021 :
Cet amendement vise donc à ce que la dynamique puisse également leur profiter, sachant que le législateur reste libre, à chaque projet de loi de finances, d’apprécier au cas par cas l’opportunité de limiter l’afffectation.
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