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...ne date donc pas d'hier. C'est pourquoi le plan France ruralités, qui fait suite à l'Agenda rural de 2019, est le bienvenu. Deux éléments de méthode me semblent fondamentaux. Il s'agit tout d'abord de la concertation réalisée avec des élus nationaux et locaux pour aboutir aux 181 mesures de l'Agenda rural. Celles-ci ont été utiles pour développer les ruralités – par exemple, le programme Petites villes de demain, le réseau France Services, la généralisation de la 4G, les maisons de santé et le soutien aux commerces de proximité. Il faut ensuite saluer votre volonté d'évaluer avec les différents acteurs les résultats des mesures de l'Agenda rural. Nous devons généraliser la culture de l'évaluation des politiques publiques, qui a longtemps fait défaut. C'est grâce à cette évaluation que vous ave...
...es à faibles émissions (ZFE) et à la dégradation progressive de la présence de l'État, malgré le déploiement du label France Services, qui est mal financé. Derrière cet agrégat confus de mesures louables, qui sont prises les unes après les autres, se cache une méconnaissance profonde de la ruralité, c'est-à-dire de la réalité des territoires ruraux, que le Gouvernement se contente d'opposer à la ville et essaie de remettre à niveau par des moyens financiers insuffisants. Malheureusement, le sentiment d'abandon demeure.
Madame la ministre déléguée, je salue votre travail et celui de vos prédécesseurs, que vous avez cités, Mme Jacqueline Gourault et M. Joël Giraud, à qui l'on doit Action cœur de ville, Petites villes de demain, Avenir montagnes, les maisons France Services et Fabriques de territoire. Dans ma circonscription, quatre communes bénéficient d'Action cœur de ville : Auray, Quiberon, Le Palais et Plouhinec. Vous avez aussi aidé les tiers-lieux – beaucoup d'entre eux ont su en profiter un peu. Dans le présent plan, je voudrais vous rappeler de ne pas oublier les petites îles non reli...
...uvent un sentiment d'abandon ou de double peine, notamment face à la crise énergétique – c'est là qu'on se chauffe au fioul et que les habitants ont besoin de se déplacer. C'est là aussi qu'on subit l'éloignement des services publics dits de proximité, malgré la mise en œuvre, ambitieuse, des maisons France Services. Ces territoires sont au cœur de nos politiques depuis 2017, avec Action cœur de ville, l'Agenda rural et Petites villes de demain. Rien qu'Action cœur de ville représente plus de 10 milliards d'euros jusqu'en 2026. L'ensemble de ces programmes a produit des résultats concrets, mais nous restons très soucieux de l'accompagnement des territoires, notamment ruraux, dans des logiques de bassins de mobilité, d'emploi et de consommation, bien souvent ignorées. Dans les appels à projets...
...i peuvent le faire ; au temps pour qu'un animateur d'une maison France Services, à trente kilomètres de là, puisse vous dépêtrer d'un dossier d'aide ; au temps de la connexion internet par le réseau téléphonique. Le seul temps qui est finalement bien raccourci dans nos campagnes, c'est, de la façon la cruelle, celui de la vie. L'espérance de vie y est, en effet, de deux ans inférieure à celui des villes. On n'a pas le droit aujourd'hui de ne pas être radicalement ambitieux pour nos campagnes. On n'a pas le droit de lâcher quelques millions d'euros, 100 chefs de projet de France ruralités dans quelques sous-préfectures, quelques médicobus et une aide pour entretenir les monuments aux morts, et se dire que le travail est fait. Je sais, madame la ministre déléguée, que le sujet vous tient à cœur ...
Deux programmes ont bien fonctionné : Action cœur de ville, lancé à Saint-Dié-des-Vosges, le 18 avril 2018, par le Président de la République, sur une idée originale de M. Jacques Mézard, et Petites villes de demain, lancé en 2020 sous l'égide de Mme Jacqueline Gourault. Avec ma collègue Laurence Maillart-Méhaignerie, nous pensons qu'un pilotage national fort de ces programmes est indispensable ; or certains maires ont le sentiment que la volonté du Gouv...
Je ne vous apprends rien en vous disant que l'accès aux soins est particulièrement difficile dans les territoires ruraux. Des centres de soins non programmés et des maisons pluridisciplinaires de santé ont été créés : ils font preuve de leur efficacité, mais ces structures sont surtout implantées dans des villes de taille moyenne, comme c'est le cas dans mon département de Vendée où vous vous êtes rendue récemment. Pourriez-vous nous préciser les contours du volet du plan consacré aux 100 médicobus ?
Je vous ai accueillie en novembre dernier dans le Pas-de-Calais, et vous connaissez mon attachement à la recherche d'ingénierie pour les maires ruraux. La désignation de 100 chefs de projet pour les territoires ruraux est positive, mais vous comptez les implanter dans les chefs-lieux d'arrondissement. Chez moi, ce chef de projet sera donc installé à Arras, ville située en dehors de ma circonscription, la première du Pas-de-Calais, qui compte 294 communes. Arras est la ville-centre d'une communauté urbaine et elle se trouve donc éloignée des questions rurales ; Marquion est plus proche de Cambrai dans le Nord, et Auxi-le-Château ou Le Transloy sont plus proches de Péronne dans la Somme. Le chef de projet doit être implanté en territoire rural, afin de gar...
C'est le journal Les Échos qui a révélé, le 14 juin, que les 100 chefs de projet travailleraient avec des collectivités locales, qui obtiendraient ainsi un label. L'article citait un objectif de 500 communes ; vous l'avez démenti puisque vous venez de préciser que vous iriez au-delà de ce chiffre. Les plans Action cœur de ville, Petites villes de demain et Avenir montagnes ont permis à certains de réaliser des projets. Vous avez évoqué les 900 000 logements vacants, ce phénomène constituant une véritable préoccupation dans les territoires ruraux. Si nous voulons rendre nos territoires attractifs, il faudra donner aux maires des outils pour préempter et acquérir des logements vacants, afin de les réhabiliter et d'attirer...
...ri de désespoir poussé partout ailleurs devant la réduction de tous les services. Le revenu annuel moyen atteint tout juste 9 000 euros par habitant à Creil, stagne à 17 000 euros dans de nombreuses communes rurales de ma circonscription et dépasse 100 000 euros là où nous sommes, dans le 7e arrondissement de Paris. Tandis que certains montent les précaires des campagnes contre les précaires des villes, qu'allez-vous mettre en place pour résorber la fracture territoriale et ses inégalités abyssales ? Cette fracture abîme tant ce qui nous est commun, à savoir la promesse républicaine de liberté, d'égalité et de fraternité pour chacun de nos concitoyens.
La ruralité profonde s'organise autour des bourgs-centres ; elle n'est pas résidentielle, car elle est proche des grandes villes, ni touristique, car ces zones sont éloignées de la mer et de la montagne : elle est donc souvent oubliée. Ces territoires subissent une baisse de leur population, laquelle plombe leur dynamisme, car la démographie conditionne l'équilibre financier des services, publics comme privés, les investissements dans les infrastructures et le règlement du problème des logements vacants. Les politiques d...
Nous pensons à tous ces Français, professionnels exerçant dans les quartiers ou dans les villes moyennes, qui ont été victimes. Rien n'est le fruit du hasard. Tout ce qui arrive aujourd'hui est le fruit des politiques que vous et vos prédécesseurs menez depuis des années. Il faut admettre que ces politiques sont toujours les mêmes, qu'elles suivent la même logique et se caractérisent par la même absence de résultats. Votre responsabilité est immense. Les Français attendent de la rapidité...
Depuis une semaine, la France a connu des nuits de violence – marquées par des pillages, des destructions et des agressions – dans de nombreuses villes, de toutes tailles. Ces actes sont intolérables. Dès les premières heures, nous avons accompagné les appels au retour à la paix civile et au respect de l'ordre public.
Il faudra bien évidemment remettre sur le métier le plan Borloo abandonné et soutenir dans la durée la politique de la ville, l'école, les associations et l'éducation populaire.
Madame la Première ministre, de Marseille à Héricourt, de Montargis à Lyon, d'Échirolles à Nanterre, dans tous les territoires abandonnés, des villes aux campagnes, la révolte a déchiré la France.
Ainsi depuis 2005, hormis la rénovation urbaine, tout s'est dégradé, notamment l'école qui devrait être la prunelle de nos yeux et qui est le service public le plus maltraité ! L'école est maltraitée car les moyens alloués par le biais de la politique de la ville ne compensent jamais l'affaiblissement des politiques de droit commun ; maltraitée, disais-je, quand dans le secondaire, il faudrait 45 000 personnes de plus pour retrouver le taux d'encadrement de 2006 …
En tant que député de la septième circonscription du Rhône, qui compte notamment les villes de Rillieux-la-Pape, Bron et Vaulx-en-Velin, j'ai été, comme beaucoup d'autres dans cet hémicycle, au cœur du chaos de ces derniers jours. Nos forces de sécurité – police nationale, gendarmerie, police municipale et pompiers – ont été héroïques et la République doit leur être reconnaissante.
Les appels à la sédition par des responsables publics et politiques sont intolérables ! La deuxième partie de ma question concerne la politique de la ville. Élu maire de Rillieux-la-Pape en 2014, j'ai engagé un plan de rénovation urbaine sans précédent. L'argent est là, mais les procédures et les délais sont trop longs : les premiers effets des décisions qu'on prend ne se font sentir que dix, voire vingt ans après. C'est tellement long et complexe que cela en devient illisible pour nos concitoyens qui habitent, comme moi, dans ces quartiers et qui, ...
Monsieur le ministre de la santé et de la prévention, questions après questions, les parlementaires de tous bords vous alertent chaque semaine sur les inquiétudes de nos concitoyens en matière d'accès à la santé. À l'hôpital, à la campagne ou en ville, on partage le même constat d'une carence. J'appelle aujourd'hui votre attention sur l'accès aux soins de gynécologie médicale : on peut parler d'une situation sinistrée en France et constater que l'accès à cette spécialité est rendu impossible dans treize départements,…
ces noms, ce sont des vies arrachées, des familles endeuillées, des villes meurtries par une mémoire traumatique que le temps n'efface jamais.