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Interventions sur "viande"

114 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas :

...ligation d'en instaurer un deuxième. M. Aymeric Caron demande l'interdiction totale des protéines animales : il a le mérite d'être honnête. Vous, vous avez choisi la stratégie du petit pas, mais on voit bien que votre objectif ultime est exactement le même. Nous, nous défendons l'élevage français, qui est une belle filière de notre agriculture, et la possibilité, pour nos enfants, de manger de la viande.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini, rapporteure :

...es, de proposer une option végétarienne quotidienne ou deux menus végétariens par semaine. Je suis un peu interloquée par les contre-vérités que vous véhiculez. Premièrement, il est faux de dire que cet article n'est pas opportun sur le plan environnemental et je dois dire que c'est l'argument qui m'étonne le plus, dans la mesure où la nécessité de réduire notre cheptel et notre consommation de viande fait désormais l'objet d'un consensus scientifique. Selon l'Agence de la transition écologique (Ademe), les différents scénarios de transition écologique nécessiteront de réduire considérablement, à hauteur de 30 à 70 %, notre consommation de viande. Il me paraît important de faire un point sur les émissions de gaz à effet de serre liées à l'activité agricole pour comprendre à quel point la rédu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

Je suis très heureuse d'entendre un soutien du Gouvernement défendre la liberté des collectivités locales, car ce n'est pas toujours le cas. Pour notre part, nous nous battons pour la liberté des enfants de choisir ce qu'ils mangent et de manger des fruits et des légumes. Aujourd'hui, sept enfants sur dix sont obligés de manger soit de la viande, soit du poisson ; nous demandons qu'ils aient une alternative végétarienne. Et nous le demandons d'abord pour des raisons de justice sociale : ce sont les enfants d'ouvriers qui ont le moins accès aux fruits et aux légumes ; à l'adolescence, un enfant de cadres consomme 75 grammes de fruits et légumes de plus par jour qu'un enfant d'ouvriers. Nous le demandons ensuite pour le climat. Oui, il fa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Jourdan :

J'adhère aux propos de la rapporteure et je souhaiterais revenir sur les craintes qu'ont exprimées certains collègues au sujet de l'élevage. S'il y a deux menus végétariens par semaine, il ne restera que deux repas au cours desquels on proposera de la viande aux enfants. Ce peut être une bonne occasion de réaliser la transition écologique dont nous avons besoin et de passer d'un élevage intensif à un élevage extensif : la viande sera de meilleure qualité et ce sera une bonne chose pour l'environnement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAymeric Caron :

Si l'on veut atteindre la neutralité carbone, il faut réduire de 20 à 70 % notre consommation de viande. Proposer une option végétarienne relève donc simplement du bon sens. Si j'ai bien compris, vous dites que c'est aux collectivités de penser pour les enfants : elles peuvent donc prendre en otage le cerveau des enfants ? Monsieur le président, vous dites qu'il faut laisser aux maires la liberté de décider, mais ce qui prévaut, dans notre pays, ce n'est pas la liberté des maires, c'est celle des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Babault :

Je partage l'avis de la rapporteure : il faut manger moins de viande, mais mieux. Pour ma part, je serais plutôt favorable à une alternative végétarienne au quotidien dans nos cantines. Néanmoins la loi Egalim a introduit, à compter du 1er janvier 2022, l'objectif d'un taux d'approvisionnement de 50 % de produits durables et de qualité, dont 20 % de produits issus de l'agriculture biologique. C'était il y a un an : il me semble nécessaire de faire le bilan de l'ap...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini, rapporteure :

...que nous oblige à accélérer et nous ne pouvons plus laisser le choix aux collectivités. Le temps de la bifurcation écologique est venu et elle doit aussi passer par nos assiettes. Passer à un deuxième repas végétarien par semaine, c'est diminuer de 12 % les émissions de gaz à effet de serre sur un an. Vous dites qu'il faut trouver des solutions pour consommer plus de produits français et plus de viande locale. J'ai déjà indiqué que les villes qui introduisent un deuxième repas végétarien ou qui proposent une alternative quotidienne achètent plus de viandes locales et de meilleure qualité. Pourquoi ne tenez-vous pas compte de cette donnée ? La consommation de viande est particulièrement élevée chez les enfants des milieux les plus défavorisés. Outre qu'il n'est pas bon de manger trop de protéin...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAymeric Caron :

Ces deux amendements seraient une contribution à la réduction de la consommation de viande, comme les scientifiques le recommandent pour lutter contre le réchauffement climatique. Le rapport du Giec le confirme, l'agriculture représente près d'un quart des émissions de gaz à effet de serre. La consommation de viande est à l'origine de la déforestation de terres, dévolues à l'élevage ou à l'alimentation du bétail, ainsi que de rejets de méthane. Seule une transformation profonde de nos...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Fernandes :

D'après l'Observatoire national de la restauration collective bio et durable, 20 % des cantines sans menu végétarien proposent de la viande bio et locale, contre 38 % pour les cantines qui proposent un menu végétarien par semaine et 50 % pour celles qui en proposent un par jour. Autrement dit, plus il y a de menus végétariens, plus il y a de viande locale – voilà qui devrait rassurer les collègues inquiets pour les éleveurs locaux. L'amendement a pour objet de demander un rapport évaluant l'opportunité de guider les politiques publi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini, rapporteure :

Il me paraît difficile de soutenir cet amendement de suppression si l'on fait de la santé publique une priorité. Les adversaires de l'interdiction proposent une lecture un peu biaisée des conclusions de l'Anses dans son avis révisé de juillet 2022. Selon elle, il existe une association positive entre l'exposition aux nitrates et aux nitrites par le biais de la viande transformée et le risque de cancer colorectal, qui est la deuxième cause de décès par cancer en France. Et ce n'est pas une nouveauté : dès 2015, le Centre international de recherche sur le cancer de l'OMS a classé la charcuterie comme cancérogène avéré pour l'homme, en s'appuyant sur des preuves « suffisantes » sur le cancer colorectal. L'Anses mentionne également une étude récente qui rapporte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Guévenoux, corapporteure :

En plus de la journée sans viande, avez-vous aussi envisagé le fait d'orienter la consommation vers la volaille ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Zulesi, président :

...sur le type de véhicule à utiliser pour pouvoir bénéficier du remboursement des frais. Sur le sujet des miles, je partage la proposition de ne pas adresser une carte directement aux collègues. Concernant les sujets de mobilité active (vélo, marche), nous pourrions montrer l'exemple de façon proactive avec le label « Employeur vélo ». Je n'ai aucune difficulté à assumer la suppression de viande un jour par semaine, de même que la limitation des impressions de rapports. Il n'est peut-être pas obligatoire d'imprimer de façon systématique pour tous les députés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Zulesi, président :

Est-ce que cela vous semble insurmontable ? Nous avons auditionné le directeur de la Logistique parlementaire, qui semblait assez frileux à l'idée de mettre en place un jour sans viande à l'Assemblée nationale.