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Interventions sur "utilisation"

185 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Bergantz :

Mon amendement a surtout pour objet d'informer les parents sur le temps d'utilisation des écrans à l'école afin qu'ils adaptent la durée d'exposition à la maison.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKatiana Levavasseur :

Par cohérence avec la proposition de loi visant à lutter contre l'exposition précoce des jeunes enfants aux écrans, votée le 20 novembre 2018 par le Sénat, l'amendement propose de sensibiliser très tôt les élèves aux risques que l'utilisation des outils numériques représente pour leur santé, en termes de troubles du comportement, d'addiction, de nervosité, etc.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Frappé :

L'amendement vise à interdire l'usage des écrans dans les écoles maternelles. Le problème n'est pas tant l'écran en soi que son usage. Cela étant, le simple fait d'exposer un jeune enfant à un écran dans sa classe de façon aussi précoce risque de créer une accoutumance qu'il sera difficile de réduire par la suite. L'étude Elfe menée par l'Inserm et Santé publique France a montré que l'utilisation prolongée d'écrans par des enfants de 2 à 3 ans est associée à une augmentation du risque de troubles du sommeil, du comportement et de problème en matière d'apprentissages précoces. De nombreux professionnels insistent sur le fait que les écrans, qu'ils soient à visée récréative ou pédagogique, ne permettent pas à l'enfant d'intégrer et de comprendre pleinement les informations qui y apparaissen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier, rapporteure :

Pour les mêmes raisons que celles évoquées précédemment, je ne souhaite pas aller jusqu'à l'interdiction de l'utilisation des écrans dans les écoles maternelles. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Muller :

À l'heure où les enfants passent la majeure partie de leur temps, chez eux, devant les écrans, il paraît nécessaire d'interdire les temps d'écran à l'école maternelle. Les deux tiers des enfants de 2 ans regardent la télévision tous les jours, et un enfant sur deux commence à la regarder avant 18 mois. L'utilisation précoce et excessive des écrans peut conduire à un phénomène de dépendance, qui, chez les jeunes enfants, est un problème croissant susceptible d'affecter leur capacité à interagir et à apprendre de manière significative. Il est donc nécessaire de limiter l'utilisation des écrans par les jeunes enfants, en particulier à l'école, au sein de laquelle il importe de favoriser l'interaction avec le mo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli, rapporteur :

...s de cette PPL. L'article premier vise à inscrire dans notre droit national la définition des réseaux sociaux récemment adoptée par l'Union européenne au sein du DMA (Digital Markets Act), le règlement relatif aux marchés numériques. Bien que le règlement soit d'application directe, cette inscription semble importante pour renforcer la sécurité juridique de son application et garantir son utilisation ultérieure dans d'autres champs que celui délimité par le DMA. Cette définition, suffisamment large pour tenir compte de la grande diversité des réseaux sociaux, doit être reprise très fidèlement. Toutefois, les travaux menés m'ont conduit à vouloir modifier le lieu de son insertion dans le droit national, pour permettre de renforcer son caractère opérationnel et de mieux respecter les champs de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

...rs parents. De plus, 63 % des enfants de moins de 13 ans ont au moins un compte sur un réseau social, alors qu'ils n'y sont pas autorisés. Nos enfants sont exposés de plus en plus précocement aux écrans et aux contenus inappropriés. Depuis le dernier mandat, la majorité a déjà mis en place plusieurs dispositifs juridiques pour faire face à ces dérives. Ainsi, la loi relative à l'encadrement de l'utilisation du téléphone portable dans les établissements d'enseignement scolaire a été adoptée en 2018. En 2021, nous avons légiféré sur le harcèlement scolaire et les dangers du cyberharcèlement, dont l'actualité nous rappelle qu'il peut conduire à des drames. En 2022, nous avons facilité l'accompagnement parental sur internet grâce à l'installation par défaut de dispositifs de contrôle parental. Nous avo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

L'émergence des réseaux sociaux a fortement transformé les relations humaines, notamment chez les adolescents. Nous ne pouvons freiner cette évolution numérique et c'est bien là ce qui nous inquiète. Par ailleurs, l'utilisation des réseaux sociaux a été renforcée par la crise sanitaire et les nombreux confinements. Les jeunes ont fait de leur besoin d'être vus et reconnus une obsession, ils modifient leurs comportements et subissent les conséquences d'une société numérique basée principalement sur le paraître. Faut-il nous inquiéter de cette omniprésence numérique dans la vie des adolescents ? Ces habitudes sont-elles ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Carel :

..., que défend le groupe Horizons, prévoit d'étendre cette majorité aux réseaux sociaux. Cette PPL s'inscrit aussi dans une dynamique de responsabilisation des plateformes. Elle renvoie la question des procédés à développer pour assurer le respect de l'âge plancher à un décret du Conseil d'État. Par ailleurs, le texte vise à demander au Gouvernement la remise d'un rapport sur les conséquences de l'utilisation des réseaux sociaux sur le bien-être et la santé mentale des jeunes, les données demeurant très insuffisantes en la matière. L'enfant doit être au centre de nos considérations et rester notre seule boussole. Il est donc urgent de prendre ce problème à bras-le-corps et je remercie Laurent Marcangeli d'avoir pris cette initiative, soutenue par l'ensemble de notre groupe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Riotton :

Dans le cadre de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, nous avons établi le lien entre l'utilisation d'internet et le risque d'être exposé à des violences sexuelles et sexistes en ligne, particulièrement pour les jeunes filles. Nous avons organisé un colloque à ce sujet au mois de novembre, au cours duquel nous avons entendu des témoignages poignants de victimes. Des comptes sont créés dans le seul but de diffuser des photos et des vidéos intimes de filles et de femmes, parfois dénudées. Les no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabienne Colboc :

L'article 4 vise à demander au Gouvernement la remise d'un rapport sur les conséquences de l'utilisation des réseaux sociaux sur le bien-être et la santé mentale des jeunes, notamment des mineurs. Si votre PPL se concentre sur les réseaux sociaux, élargir le champ du rapport aux plateformes en général permettrait notamment de prendre en compte les plateformes de vidéos, qui sont utilisées comme des réseaux sociaux par les jeunes et comportent de nombreux risques. Cet élargissement vous semble-t-il e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

...rmettrait d'éviter de devoir légiférer ultérieurement, d'autant plus que la technologie rendra peut-être plus simple les vérifications d'âge à l'avenir. On peut faire un parallèle avec la sécurité routière : laisse-t-on les parents déterminer à partir de quel âge leur enfant est suffisamment mature pour apprendre à conduire ? Le sous-amendement AC47 prévoit donc un seuil minimum de 13 ans pour l'utilisation des réseaux sociaux par les mineurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRodrigo Arenas :

...x sociaux. Pendant l'épidémie de covid, de nombreux enseignants ont utilisé ces réseaux pour communiquer avec les familles et les enfants sur des sujets pédagogiques, éducatifs et parfois annexes – et ils continuent de le faire. Il faut prendre garde à ne pas déposséder les parents de leur autorité parentale, mais il faut aussi s'interroger sur le rôle que joue l'école en matière d'incitation à l'utilisation du numérique. Enfin, la plupart des serveurs qui hébergent les réseaux sociaux sont installés aux États-Unis et sont donc soumis à une législation qui nous échappe – dont par exemple le Patriot Act. Le poids de la législation américaine est majeur en matière de protection des données. Cela n'est pas l'objet du texte que nous étudions, mais cela devra faire l'objet de discussions futures. Notre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabienne Colboc :

Nous manquons de données sur les conséquences de l'utilisation des réseaux sociaux par les jeunes, notamment mineurs. Cela dit, étendre l'objet du rapport aux conséquences de l'utilisation des plateformes en général – et non des seuls réseaux sociaux – permettrait de prendre en compte les plateformes vidéo, où les jeunes, très présents, peuvent être la cible de prédateurs sexuels et de cyberharceleurs, et d'évaluer ainsi la maîtrise et la conscience qu'ils ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli, rapporteur :

En effet, les données sur les conséquences de l'utilisation des réseaux sociaux par les jeunes sont insuffisantes, d'où la demande au Gouvernement d'un rapport au Parlement. Je pense notamment aux comparaisons, qui reviennent souvent dans le débat public, entre l'addiction aux drogues et l'addiction aux réseaux sociaux. Des études scientifiques ont été réalisées, mais tout cela est encore très embryonnaire. J'ai souhaité focaliser ici mon attention sur l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli, rapporteur :

La rédaction de l'article est assez large pour intégrer toutes les conséquences des réseaux sociaux sur le bien-être et la santé mentale des jeunes. En l'espèce, une détérioration de la santé mentale des jeunes due à l'utilisation des réseaux sociaux aura des répercussions sur leur niveau scolaire. Avis défavorable à l'amendement AC24, donc, mais favorable à l'amendement AC23, à condition de le sous-amender pour des raisons rédactionnelles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Bilde :

... usage a redéfini les comportements sociaux qui nous importe et nous inquiète. Les jeunes les plus vulnérables peuvent se retrouver en situation d'isolement, de dépression ou faire l'objet de campagnes de cyberharcèlement. Selon une étude de l'université de Pittsburgh menée auprès de 1787 jeunes citoyens âgés de 19 à 32 ans, il existe un lien important entre l'isolement social perçu et une forte utilisation des réseaux sociaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli, rapporteur :

Je ne suis pas favorable à la proposition de réduire le champ du rapport aux seuls mineurs. La rédaction actuelle met l'accent sur les mineurs « compte tenu de leur fragilité », pour reprendre vos termes, mais l'utilisation excessive des réseaux sociaux peut aussi avoir des conséquences néfastes pour les jeunes en général, et je souhaiterais disposer de données sur ces conséquences également. Par ailleurs, je ne pense pas qu'il faille demander au Gouvernement un rapport annuel. L'appréciation à long terme des conséquences de l'utilisation des réseaux sociaux est nécessaire, mais c'est aussi aux chercheurs de se sai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Ballard :

Il s'agit de détailler l'objectif final du rapport en faisant explicitement référence aux dangers de l'utilisation des réseaux sociaux pour les jeunes, notamment les mineurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRodrigo Arenas :

L'amendement vise à ajouter à l'objet du rapport prévu par l'article 4 des recommandations destinées à « lutter contre les risques liés aux usages numériques et les moyens de prévention à mettre œuvre ». De la même manière que nous devons réfléchir à l'utilisation des outils numériques dans le cadre de l'enseignement, nous devons nous interroger sur l'usage que nous faisons des technologies numériques et sur son impact sur notre travail de parlementaire. Nous ne devons pas opposer les chercheurs aux acteurs du monde numérique, y compris ceux qui en font commerce. Les réflexions des uns et des autres sont indispensables pour éclairer nos travaux futurs. Le...