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Mais si un patron verse une prime à un moment donné, c'est parce qu'il reconnaît que, au cours de cette période, l'activité de l'entreprise est plus importante. Voilà ce qu'est une prime. Alors que vous avez sans cesse à la bouche la notion de « valeur travail », à propos de laquelle vous nous donnez des leçons de morale, nous sommes dans le camp de ceux qui parlent de la valeur du travail. Car le travail a une valeur. Et cette valeur, c'est le salaire.
...cette année. C'est pourquoi le pouvoir d'achat de nos concitoyens est encore touché. Il est donc de notre devoir d'agir, en accélérant avec responsabilité. C'est le sens du texte d'urgence pour le pouvoir d'achat qui nous est présenté aujourd'hui ; nous agissons. Ce projet de loi répond à la préoccupation première des Français, qui est aussi la nôtre. Nous faisons le choix de la croissance et du travail, nous devons faire en sorte que le travail paie toujours mieux. En complément du projet de loi de finances rectificative, le projet de loi portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat comprend donc des mesures pour la protection du niveau de vie des Français, pour la protection des consommateurs, et pour la souveraineté énergétique. Premièrement, des réponses sont apportées po...
Il n'est pas possible que dans notre pays on puisse ne pas vivre de son travail, et c'est bien de cela qu'il est question ! Si vous n'acceptez pas l'idée qu'il faut augmenter les salaires pour permettre à chacun de vivre de son travail, vous êtes alors en contradiction avec les propos moralisateurs que vous tenez sans cesse. Oui, le travail a une valeur, et cette valeur se reconnaît financièrement.
Nous ne sommes pas contre toute prime par principe, mais contre la prime que vous proposez parce que, comme l'ont dit mes collègues, elle dépendrait du bon vouloir des employeurs. Or les salariés ne sont pas là pour quémander, mais pour faire reconnaître la juste valeur du travail qu'ils accomplissent. Si vous pensez qu'aujourd'hui on peut ne pas vivre de son travail, c'est votre droit, mais nous, nous pensons qu'il n'est pas normal qu'il y ait aujourd'hui des travailleurs pauvres parce que cela montre que le travail n'est pas rémunéré à sa juste valeur. Et il n'y a qu'une seule façon de changer cette situation, c'est d'augmenter les salaires.
...s concitoyens en difficulté, il faut donc être beaucoup plus ambitieux que le mécanisme proposé. Il ne s'agit pas de remettre en cause le caractère discrétionnaire d'une prime, c'est même son principe. Il apparaît cependant nécessaire d'encadrer son attribution afin de protéger les salariés les plus modestes, d'autant plus que ce sont eux qui, hélas, en bénéficient le plus souvent. Il faut que le travail paye, et nous proposons à cet effet de fixer une limitation de l'ordre de un à trois de l'écart au sein d'une même entreprise entre les primes les plus hautes et les primes les plus basses.
... entreprendre ni de réussir pour persévérer. » Si depuis quelques heures, nous n'espérons plus grand-chose au vu de la manière dont vous traitez les propositions du groupe Socialistes et apparentés, nous persévérons à tenter de vous faire entendre notre opposition à ce déplacement du centre de gravité de notre modèle social vers un système qui donne la priorité à la prime. Nous considérons que le travail doit payer et donc être rémunéré à sa juste valeur, en particulier à cause des modalités de financement de notre modèle social et de la sécurité sociale. À cet égard, beaucoup d'amendements ont été écartés de manière un peu abusive quand ils proposaient de compenser les pertes pour la sécurité sociale de la désocialisation de la prime de partage de la valeur. Mais nous essayons de jouer le jeu e...
Quant à nous, au contraire, les députés du Rassemblement national, nous avons clairement entendu le message des Français : ils ne veulent pas de l'obstruction, mais d'un travail constructif ; ils ne veulent pas de posture, mais de résultats. Aussi soutiendrons-nous l'essentiel des mesures que vous proposez ,
... faut protéger les Français des hausses de prix du gaz et de l'électricité, mais c'est vous qui avez affaibli notre indépendance énergétique. J'aimerais que notre attitude responsable inspire le Gouvernement et nos collègues macronistes et qu'ils nous permettent d'améliorer le projet de loi par nos propositions ! Pourquoi refusez-vous toute mesure qui améliore les salaires alors que vivre de son travail est le fondement de notre société ?
Je ne tends pas la main pour moi, mais pour les Français. Je me refuse au défaitisme et à la politique du pire. Ce projet de loi portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat est l'épreuve de vérité. Au Gouvernement de sortir des postures et du sectarisme, faute de quoi il sera sévèrement jugé par les Français ! À nous, députés des oppositions, de réussir à travailler ensemble pour imposer des compromis à Emmanuel Macron.
...eviendrai pas sur l'organisation de notre débat, sur le délai fixé pour le dépôt des amendements et sur les procédures réglementaires qui ont ralenti l'examen du texte, pourtant tant attendu par nos concitoyens : chacun d'entre nous en est comptable devant les Français. Les enjeux de la période actuelle – une période singulière –, les difficultés qu'affrontent les familles, les collectivités, les travailleurs et les entreprises, et une grande démocratie comme la nôtre méritaient mieux. La détresse sociale grandissante que nous constatons chaque jour dans nos territoires nous oblige à agir rapidement, efficacement et surtout avec équité. Elle nous oblige à agir en tant que représentants de la nation responsables. La crise à laquelle nous faisons face aujourd'hui est d'une tout autre nature que ce...
...ociaux et environnementaux. Dans une logique de développement responsable et durable, il convient de s'assurer que les entreprises qui vont bénéficier des exonérations de cotisations et d'impôts prévues au présent article respectent un certain nombre de ces critères, qui seraient définis par décret en Conseil d'État, et qui pourraient porter sur la qualité des emplois créés, sur les conditions de travail, sur la qualité du dialogue social, sur le respect de la stricte égalité salariale entre les femmes et les hommes, sur les écarts de rémunération et bien évidemment sur le respect de l'environnement.
... sur un total de 25 millions –, mais, en plus, elles ne sont pas soumises aux cotisations sociales. L'affaiblissement des comptes sociaux que vous mettez ainsi en œuvre, c'est celui-là même qui justifiera que, dans quelque temps, vous reveniez devant la représentation nationale expliquer aux Français, ceux-là même auxquels vous refusez aujourd'hui des hausses de salaires, qu'en plus, ils doivent travailler plus longtemps – ce sera, par exemple, la réforme de la retraite à 65 ans. Tout cela est absolument inacceptable.
Vous valorisez le travail dans les mots, mais vous l'écrasez dans les faits ! Quant à nous, quel est notre principe ? Nous voulons que les Français qui travaillent puissent vivre de leur salaire !
Qu'a dit le Président Macron le 14 juillet ? Que la meilleure réponse, s'agissant du pouvoir d'achat, c'est le travail et le salaire. Et donc, dans un texte consacré au pouvoir d'achat et dont le chapitre Ier s'intitule « Valorisation du travail et partage de la valeur », on pouvait s'attendre à avoir quelque chose sur les salaires.
...e 1 340 euros par mois après treize ans d'ancienneté dans la logistique ? Rien dans votre texte ! Qu'y a-t-il pour Bertrand, chef d'équipe de nuit dans l'industrie agroalimentaire, pour 1 700 euros par mois ? Rien qui concerne son salaire dans votre texte ! Qu'y a-t-il pour Natacha, manutentionnaire chez Amazon pour 1 300 euros, qui doit faire quarante kilomètres à l'aller et au retour pour aller travailler ? Rien qui concerne son salaire dans votre texte !
L'indexation, pour les travailleurs du bâtiment, de leur salaire sur l'inflation, de même que pour les travailleurs de l'industrie agroalimentaire et pour ceux de la petite enfance ! Mais ces mesures, vous les refusez ! Vous ne voulez pas en entendre parler, parce que vous vous en lavez les mains ! Vous jouez les Ponce Pilate en les renvoyant à la négociation de branche.
Je n'insisterai pas davantage sur votre refus de revaloriser le travail : vous privilégiez toujours le versement d'une prime, dont le montant est d'ailleurs bien inférieur en pratique à celui que vous évoquez dans les débats. Lors de l'examen en commission, nous avons adopté un état d'esprit constructif et fourni un travail approfondi, en défendant de nombreux amendements. Le taux de recevabilité était plutôt encourageant ; nous avons donc cru Mme la Première minist...
...ndement n° 109 présentait un lien avec le texte. L'amendement n° 101 concernait le partage de la valeur, conformément à votre catéchisme de la prime : il était question des entreprises dont le résultat imposable excède 5 % du chiffre d'affaires. Il a été discuté en commission, je suis donc très surpris qu'il ne puisse pas l'être en séance. Nous regrettons la récurrence des rejets. En ce début de travail dans l'hémicycle, il ne me semble pas que vous ayez démontré une réelle volonté de coconstruction – je pourrais vous détailler le cas d'autres amendements.
J'ai simplement utilisé un terme juridique pour expliquer pourquoi la prime de partage de la valeur n'était pas la bonne clé d'entrée. Il faut travailler à d'autres outils de lutte contre l'inflation dans les territoires ultramarins.