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La Première ministre et l'ensemble du Gouvernement ne cessent de nous dire qu'il faut être constructifs et qu'ils sont prêts à travailler avec les différentes oppositions pour élaborer des dispositions au service des Français.
...lonté qu'il affiche est-elle bien réelle ? L'article 1er prévoit que le Gouvernement remette un rapport au Parlement pour évaluer le dispositif. Par notre amendement, nous proposons que soient aussi évalués les effets de la prime de partage dans les négociations salariales, afin de déterminer si elle emporte ou non des conséquences dans la détermination des salaires, la rédaction des contrats de travail pour les nouveaux entrants ou les renouvellements de postes. L'ajout de ce critère de performance de la prime nous paraît indispensable.
Et ces richesses, qui les produit sinon le travail ? Sans travail, en effet, le capital n'en produit pas. Alors, je le reconnais, l'opposition entre capital et travail est un peu rustique, mais nous sommes bien au cœur de ce débat ! Réveillez-vous, car pendant que 10 millions de Français sont sous le seuil de pauvreté et que la grande masse de nos concitoyens subit la hausse des prix, il y a une inflation dont vous refusez méthodiquement de parl...
Vous avez perdu l'élection présidentielle mais vous boudez, vous refusez le résultat et affirmez que le Premier ministre sera issu de vos rangs. Vous perdez les élections législatives, alors vous voulez virer le Gouvernement dès le premier jour au lieu de travailler sur le pouvoir d'achat.
Nos concitoyens nous interpellent – ils l'ont fait tout au long des campagnes –, et s'il y a une chose qu'ils nous disent, c'est bien : « Nous voulons que le travail paie,…
Ceux qui voteront contre l'article 1er s'opposeront à ce que le travail paie mieux à la fin du mois.
Le groupe Écologiste – NUPES votera l'amendement de M. Dharréville, pour une raison simple : dans les circonstances actuelles, nous ne saurions affaiblir notre système social de quelque manière que ce soit. L'article 1er véhicule de nombreux mensonges, jusque dans le titre du chapitre : « Valorisation du travail et partage de la valeur ». Tout travail mérite salaire, dit le bon sens populaire ; mais en l'occurrence, il ne mériterait pas prime !
...partage de la valeur sera modulable en fonction de la durée de présence effective pendant l'année écoulée. Ces deux amendements visent à garantir que les femmes en congé de maternité, pour le premier, et plus généralement les personnes en congé parental, pour le second, bénéficieront de cette prime. Cela nous semble être de bon sens. Or le congé maternité diminue la durée effective des femmes au travail ; il nous semble logique qu'elles puissent bénéficier de la prime sans discrimination. Je demande évidemment à Mme Rousseau et à M. Delaporte, qui ont défendu tout à l'heure le droit des femmes en entreprise, de se joindre à nous pour défendre ces amendements.
Ces deux amendements sont satisfaits puisque le congé de maternité est compris dans la présence effective en entreprise. Je vous invite à ne pas réécrire le code du travail à chaque amendement. Avis défavorable.
Vous sollicitez notre soutien sur un texte que vous n'avez apparemment pas lu, puisque l'alinéa 7 indique explicitement que « les congés prévus au chapitre V du titre II du livre II de la première partie du code du travail sont assimilés à des périodes de présence effective » ; cela veut dire que les congés de maternité et les congés parentaux sont pris en compte. Ne venez pas raconter n'importe quoi au nom d'un soi-disant féminisme dont votre parti est, depuis tant d'années, la négation.
Ce n'est pas une prime qui va leur éviter les insomnies, qui va leur éviter de devoir prendre des cachets parce que leur vie n'est plus digne et qu'ils ne savent pas comment ils vont survivre de jour en jour. Ils travaillent, pourtant ! Mais ils sont sous-payés et leur vie est devenue un vrai cauchemar. Ce n'est pas avec votre projet de loi – qui leur permettra peut-être de toucher une prime selon le bon vouloir de leur entreprise, ou pas – qu'ils vont retrouver le sourire et regarder leur enfant avec un petit peu de dignité, en se disant que la vie va s'améliorer.
Vous ne savez pas ce que c'est, contrairement à nous, sur ces bancs, qui l'avons vécu ! Ce n'est pas une prime qu'il leur faut. Ils travaillent ; ils méritent de vivre bien, d'avoir une vie digne, le porte-monnaie plein, une valorisation salariale, une augmentation de salaire. Ça, c'est la vraie vie ! Vous ne savez pas ce que c'est ! Qu'est-ce que c'est que cette histoire de chefs d'entreprise qui ne connaissent pas leur chiffre d'affaires de 2023-2024 ? Nous, parfois, on ne sait pas ce que sera demain !
...s de figure : ou bien ça se passe bien entre le patron et le salarié – dans ce cas, on pourrait dire « passe encore » – ou bien ça se passe mal. Que faites-vous dans ce deuxième cas, par exemple quand la DARES, la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques, affirme qu'en 2021, six actifs occupés sur dix signalent qu'ils sont exposés à des conflits de valeur dans leur travail ?
Que faites-vous pour eux, comme pour les 30 % de la population qui disent travailler sous pression ? Que faites-vous pour les 41 % de salariés qui, d'après un sondage OpinionWay, se disent en détresse psychologique, pour ceux qui affirment être souvent en situation de conflit avec leur employeur ? Que faites-vous pour les 34 % de salariés qui, d'après le même sondage, se disent en burn-out ? En vérité, vous ne faites rien contre les salariés qui sont en conflit avec leur emplo...
Vous oubliez que dans l'expression « puissance publique » il y a le mot « puissance ». Vous n'avez aucune puissance lorsqu'il s'agit de défendre les salariés en détresse. En plus d'être injuste, votre prime n'est pas efficace, comme en témoigne l'état dans lequel se trouve le monde du travail aujourd'hui grâce à vous. En juillet 2021, on comptait ainsi près de 151 000 démissions de salariés en CDI, soit 43 000 de plus qu'en juillet 2020. Si vous choisissez la prime Macron – particulièrement vous, là-bas, à l'extrême droite –, vous choisissez donc la division,…
Le projet de loi étant conçu de façon cohérente, une partie porte sur les échelles de salaires. Il est en effet prévu que le bas de l'échelle ne se situe pas en dessous du SMIC comme cela a trop souvent été le cas. Le précédent gouvernement a négocié avec les différents partenaires sociaux, et argumenté pour que bon nombre des conventions en vigueur soient rediscutées. Il faut poursuivre ce travail car la situation reste très problématique dans une quinzaine de branches. Lorsque les rémunérations sont encadrées par une échelle de salaires, certaines sont au niveau du SMIC, d'autres sont au-dessus, il existe un espoir de progression. Ce levier majeur permet aussi de limiter les phénomènes de concurrence anormale entre entreprises d'un même secteur.
Mais si un patron verse une prime à un moment donné, c'est parce qu'il reconnaît que, au cours de cette période, l'activité de l'entreprise est plus importante. Voilà ce qu'est une prime. Alors que vous avez sans cesse à la bouche la notion de « valeur travail », à propos de laquelle vous nous donnez des leçons de morale, nous sommes dans le camp de ceux qui parlent de la valeur du travail. Car le travail a une valeur. Et cette valeur, c'est le salaire.