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...avons besoin de cette compagnie, qui a elle-même besoin d'alimenter ses lignes transatlantiques et transnationales avec des personnes qui viennent de province et qui n'ont parfois pas la possibilité de faire le trajet jusqu'à Paris par la voie ferroviaire. Nous devons néanmoins y travailler. J'ai ainsi proposé, dans mon rapport budgétaire, de porter à trois heures la durée du trajet alternatif en train et surtout de travailler sur la jonction entre le train et l'avion à Roissy.
Cette soirée est importante pour la lutte contre le réchauffement climatique. Le sujet dont nous parlons est sérieux. Nous ne sommes pas en train de nous amuser. Le secteur du bâtiment représente 44 % de l'énergie consommée en France ; il émet plus de 123 millions de tonnes de CO
...éaire devra être menée dans les années qui viennent. Le premier élément qui aurait pu être signalé est la nationalisation d'EDF, enjeu majeur de la stabilisation de notre système. C'est une conséquence logique des efforts, couronnés de succès, du Président de la République pour obtenir, à la fin de l'année dernière, une taxonomie européenne permettant d'exempter le financement du nucléaire de contraintes manifestement excessives, de manière à permettre le développement de l'intégralité de la filière. Le deuxième enjeu est de poursuivre l'expansion internationale d'EDF. EDF est le leader mondial de l'industrie de production d'énergie décarbonée, avec des centrales partout à travers le monde, mais aussi avec la production d'énergie renouvelable. Lorsqu'il a fallu soutenir le développement d'Hin...
...rt du Giec, de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) ou du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) est plus alarmant que le précédent, quelques minutes ne valent vraiment pas cher face au saccage d'écosystèmes ou aux atteintes à l'eau. La vraie urgence écologique comme sociale, c'est d'investir dans les trains du quotidien, la rénovation des petites lignes, le développement du réseau.
Une élue de Toulouse va répondre à une autre élue de Toulouse. Nous avons un avis identique à celui qui vient d'être exprimé concernant le GPSO. Ce projet est conçu par des personnes dotées d'un logiciel des années 1960, époque à laquelle il fallait équiper la France de grandes voies pour rapprocher Paris de l'ensemble des métropoles par les réseaux routiers et par le train. Depuis, les choses ont beaucoup évolué.
Nous nous préoccupons désormais de la production des gaz à effet de serre, dont les transports sont responsables à 31 %, dont 84 % relèvent du transport routier. Le train permet d'éviter les gaz à effet de serre.
Nous avons beaucoup parlé des zones à faibles émissions (ZFE) ; tous ceux à qui on dit de ne plus prendre leur voiture seront très satisfaits si l'on met de l'argent dans les trains de proximité qui leur permettront de se déplacer au quotidien sans prendre leur voiture et sans produire de gaz à effet de serre.
S'agissant du GPSO, les travaux qui pourraient être engagés conduiraient à l'artificialisation de 5 000 hectares dont 1 450 en zone Natura 2000. Dans le cadre de la préservation de notre souveraineté alimentaire, d'autres voies nous semblent possibles : la Polt et la réfection de la ligne actuelle. Je précise enfin que je fais Paris-Toulouse chaque semaine en train, et que cela ne me pose aucun problème.
Opposer les lignes à grande vitesse aux trains du quotidien est une position datée ! Dans toutes les régions françaises qui possèdent une ligne à grande vitesse, la part modale ferroviaire et l'utilisation du transport express régional (TER) ont augmenté. Les élus de la région le savent : le TER est moins fréquenté en Occitanie que dans les autres régions françaises. La construction d'une ligne à grande vitesse incitera la population à prend...
En outre, s'il existait une telle opposition entre les trains régionaux et les lignes à grande vitesse, l'État n'aurait pas prévu 577 millions d'ici à 2032 pour préserver les petites lignes ferroviaires en Nouvelle-Aquitaine. Tel est le chiffre sur lequel s'est engagé le président de la région dans le cadre du protocole d'accord conclu avec l'État en 2021. Cette opposition est tout à fait absurde ! J'ajoute que le GPSO est un projet européen. En effet, la...
...e ministre délégué a insisté sur le soutien apporté par les collectivités territoriales au GPSO. Le seul refus du conseil départemental du Lot-et-Garonne ne suffit pas à emporter la décision de toutes les collectivités ! Même la métropole de Bordeaux s'est prononcée en novembre 2021 en faveur du projet, ne vous en déplaise. Un projet de dimension européenne, qui permettra de massifier l'usage du train, y compris du TER et des petites lignes, et qui est soutenu par les collectivités territoriales : voilà un projet qu'il faut soutenir !
Au cours des dernières décennies, la politique publique des transports a saccagé les transports de proximité et les trains du quotidien, au profit de grands projets inutiles. Ce matin, le Gouvernement a annoncé son intention de relancer le Charles-de-Gaulle-Express : cette liaison ferroviaire censée relier en vingt minutes et pour le coût exorbitant de 24 euros l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle et la gare de l'Est bénéficiera uniquement à des privilégiés !
...vités sont mises à contribution alors qu'elles rencontrent d'importantes difficultés au niveau financier. En outre, ni leurs habitants ni leurs entreprises ne voient l'intérêt de soutenir la construction de la ligne à grande vitesse, alors qu'il faut aujourd'hui une heure et demie pour parcourir 20 kilomètres et se rendre à son travail ! Dans ces territoires, les gens commencent à se dire que les trains de proximité sont peut-être la solution – plutôt qu'une LGV qui les relie à Paris !
...qu'en 2030, soit 8,6 milliards par an ! De son côté, l'Italie vient d'annoncer un plan de 120 milliards sur dix ans en faveur du ferroviaire, sans parler de la Suisse, qui a, elle aussi, une longueur d'avance sur notre pays dans ce domaine. Monsieur le ministre délégué, nous avons besoin d'une vision de long terme pour le ferroviaire et d'un plan d'investissement permettant de doubler la part du train et du fret en France, de développer des RER métropolitains reliant des territoires éloignés et de moderniser le réseau. Dès la première année, cet investissement massif pourrait permettre d'enclencher une politique ferroviaire globale, déclinée sur plusieurs volets. Le premier est celui du réseau capillaire – les petites lignes que nous venons d'évoquer. Dès l'examen du projet de loi d'orientati...
... aux 2,8 milliards d'investissement annuels prévus par le contrat de performance conclu entre l'État et la SNCF en avril 2022, en catimini. De toute évidence, en France, le compte n'y est pas ! L'amendement appelle l'attention du Gouvernement sur la régénération du réseau français, c'est-à-dire le simple entretien des voies. Sans régénération suffisante, il n'est pas possible de faire rouler les trains ; des pannes et des retards surviennent. À ce propos, on peut d'ailleurs remarquer que si les indicateurs dont la SNCF s'est dotée affichent des performances toujours aussi bonnes, c'est parce que leur degré d'exigence, lui, a été abaissé. Si l'exigence des indicateurs de ponctualité est réduite de 50 %, les retards plus importants subis par les passagers de la SNCF ne seront pas pris en compte...
...c la mère de toutes les batailles, et la baisse des émissions doit être au cœur de toutes nos politiques publiques. Je vous rappelle quelques chiffres, qui viennent de l'Ademe, l'Agence de la transition écologique : sur un trajet de longue distance, la voiture émet 218 kilogrammes de CO
...aiment, au vu des enjeux. Bien sûr, la SNCF a développé le ferroviaire en France, mais c'est insuffisant, et nos collègues allemands, par exemple, fournissent en ce moment des efforts beaucoup plus importants en la matière. De la même manière que l'outil industriel a été bradé, les petites lignes et le fret ferroviaire sont abandonnés : nous avons perdu la moitié de nos lignes depuis 1950, et le train ne représente que 9 % du transport intérieur de marchandises. Voilà où nous en sommes ! Et comme toujours, vous dites que tout va bien, que le travail est fait, qu'il ne faut pas s'inquiéter. Mais non, ce n'est pas suffisant, et c'est pour cela qu'il faut voter cet amendement.
Je ne voudrais pas laisser s'installer, dans notre assemblée, l'idée selon laquelle il y aurait d'un côté les défenseurs du train, et de l'autre ceux qui ne le sont pas.
Alors les donneurs de leçons, ça va bien ! Encore une fois, vous n'avez pas le monopole du train.