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Interventions sur "terre"

100 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLisa Belluco :

Avec cette loi, vous auriez pu être le ministre de la révolution agroécologique, de la grande réforme agraire, celle qui aurait rendu la terre aux paysans. Las ! Le sujet foncier n'est même pas abordé. Manifestement, vous n'avez pas plus le sens des responsabilités que celui de l'histoire. Vos propositions ne feront que précariser davantage encore l'immense majorité des paysans qui nous nourrissent, au bénéfice de quelques agro-industriels qui nous rendent malades. Le groupe Écologiste se battra fermement contre votre projet mortifère ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Pacquot :

...aciliter l'installation des agriculteurs, nous avons adopté en commission la création d'une année d'essai renouvelable pour les jeunes qui souhaitent mûrir leur projet d'installation. Sur ce volet, je défendrai, à titre personnel, un amendement visant à rappeler que les politiques publiques en matière d'installation et de transmission doivent comprendre un volet de lutte contre l'accaparement des terres arables exploitables, notamment en encadrant les investissements étrangers dans le foncier agricole français. C'est en effet un sujet de préoccupation majeur dans mon département du Doubs, où des agriculteurs suisses investissent dans des exploitations ou terrains agricoles français, limitant ainsi les opportunités pour nos jeunes agriculteurs. Afin de mieux préparer les futurs professionnels d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

Revenu, concurrence déloyale, accès à la terre, changement climatique sont autant de défis auxquels ce projet de loi devrait répondre – mais il n'en est rien. Aujourd'hui, dans cet hémicycle, se rejoue un combat que nous voyons trop souvent dans nos campagnes : celui des petits contre les gros, qui fait que les terres vont à l'agrimanager plutôt qu'au petit paysan.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

Que dire de l'accès aux terres agricoles, principal frein à l'installation ? Rien dans le texte ne permettra de libérer des terres. Pire, la monétisation des terres agricoles a déjà commencé : une ferme sur dix est une société financiarisée. La création des groupements fonciers agricoles d'investissement que vous proposez élargira la brèche dans laquelle s'engouffrent investisseurs privés, banques et assurances pour accaparer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

Personne n'est dupe : l'objectif est bel et bien de laisser l'agrobusiness se déployer en détruisant ce qu'il nous reste de terres fertiles et de biodiversité. Je terminerai par les mots d'André Pochon, paysan-chercheur des Côtes-d'Armor : « Les hommes ont toujours su vaincre les difficultés, et les nôtres sont relativement faciles à résoudre. Nous avons les moyens : le budget européen consacré à l'agriculture est colossal et nous savons comment l'utiliser. Nous avons l'expérience des pionniers de l'agriculture durable, de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Pourtant, travailler la terre ou élever les bêtes est une passion, une manière de vivre ; c'est un métier qui prend aux tripes, mais qui ne se transmet plus. Tant que les agriculteurs ne pourront pas gagner dignement leur vie sans avoir à sacrifier leur existence, le renouvellement des générations restera hors de portée, malgré toutes les mesures techniques que vous prendrez pour encourager les installations. La jeunesse semb...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Ce mouvement a pris son terreau dans des années de crises non résolues. Au-delà d'une simple protestation, il était l'expression du ras-le-bol des agriculteurs français. Il y a donc urgence à agir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...l de la préservation du potentiel agricole, en tant qu'enjeu vital pour la sécurité nationale ou sur l'intégration des établissements privés dans les missions de formation et de développement agricole. La suppression de l'article 12 relatif aux GFAI est également la conséquence d'un de nos amendements, déposé par Francis Dubois : ce dispositif risquait d'entraîner la mainmise de la finance sur la terre. S'agissant de l'article 13, vous vous êtes engagé à inscrire les dispositions dans le dur lors de l'examen du texte en séance. Cependant, cela demeure insuffisant, car trop d'incertitudes planent sur le projet de loi. J'appelle à la prudence sur l'article 1er , qui nécessite un approfondissement substantiel. Nous posons une ligne rouge en ce qui concerne le diagnostic des sols prévu à l'article...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Babault :

...d'opérer les changements nécessaires, afin que leur travail paie mieux et qu'il soit moins pénible et afin de s'adapter aux conséquences du changement climatique. Les nouveaux agriculteurs seront ainsi mieux armés lors des premières années de leur installation. Le second concerne le groupement foncier d'épargnants. Les départs à la retraite libéreront, d'ici à dix ans, des millions d'hectares de terres agricoles, qui seront rendus disponibles pour installer de nouvelles générations, non issues du monde agricole notamment. Afin de les accompagner et de se prémunir contre tout risque de financiarisation, plusieurs verrous sont proposés, comme l'a exposé mon collègue Pascal Lecamp ; ils devraient répondre à certaines de vos inquiétudes. Toujours en ce qui concerne le titre III, je tiens à saluer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Besse :

...me tient à cœur de témoigner de leurs revendications, tout à fait légitimes, et de leurs espoirs. Il est de notre responsabilité de ne pas ignorer ces voix venues des champs et des fermes de France. Ce projet de loi, s'il suit les traces du pacte et de la loi d'orientation et d'avenir agricoles, n'est pas parfait et des améliorations substantielles devront être apportées en aval pour préparer un terreau fertile sur lequel l'agriculture de demain pourra s'épanouir. Les enjeux du texte sont majeurs, puisqu'ils concernent la sécurité alimentaire, la formation des nouvelles générations et la préservation des exploitations agricoles. Cependant, il est essentiel de viser plus haut et plus loin, afin de redynamiser le secteur agricole français. Il a besoin d'un nouveau souffle, d'une nouvelle énergi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Besse :

Enfin, la question du foncier agricole ne peut être éludée indéfiniment. Il faudra, en temps et en heure, et avec le recul nécessaire, prendre à bras-le-corps cette problématique, insuffisamment abordée dans le projet de loi. Nous devrons, par exemple, garantir que la terre reste dans les mains de ceux qui la cultivent et éviter qu'elle soit en proie aux spéculations.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

...nseil d'État a estimée juridiquement floue. Elle mérite d'être mieux définie, comme nous le proposons dans ces deux amendements, mais nous estimons qu'au-delà des précisions rédactionnelles, c'est d'un véritable électrochoc que l'agriculture française a besoin à travers un changement de paradigme. Considérant qu'un exemple concret vaut mieux que de longs discours, je vais rester comme d'habitude terre à terre. Attardons-nous quelques minutes, monsieur le ministre, sur le cas de la tomate, concentré des problèmes qui minent notre agriculture.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl :

...aise se trouve dans une position paradoxale : contrairement à ce qui est souvent répété, y compris au sein de cet hémicycle, notre agriculture et notre secteur agroalimentaire restent très largement exportateurs – le surplus est de 8 milliards d'euros en moyenne chaque année. Nous avons des forces – les céréales, les semences, le sucre, contrairement à ce qui a été dit précédemment, les pommes de terre, les produits laitiers, les vins – et des fragilités – les fruits et légumes, certaines viandes et les produits de la pêche. Ces faiblesses sont indéniables, je le constate moi-même dans ma circonscription en Alsace. Nous devons consolider les filières qui vont bien et réparer celles qui sont en difficulté – c'est notre objectif. Je me réjouis que cet article rappelle l'inscription de la politiq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...lancé par nos agriculteurs, devenus cet hiver des manifestants. Un cri qu'on ne peut oublier quand 20 % d'entre eux vivent sous le seuil de pauvreté et quand les retraités ne touchent que 864 euros par mois – une misère. Chez moi, dans le Biterrois, les viticulteurs ne sont pas moins éprouvés, que ce soit à cause des intempéries, de la sécheresse, des maladies de la vigne, de la salinisation des terres ou de la concurrence déloyale qui fait rage, en premier lieu à cause de la francisation des vins espagnols. Nombre d'entre eux songent sérieusement à arracher leurs vignes ou à les troquer contre des panneaux photovoltaïques, quitte à balafrer nos paysages travaillés par des générations de mains qui ont aimé la terre, pour en faire leur terre. Pire encore : trop souvent, les viticulteurs se sen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManon Meunier :

Chers collègues macronistes, nous vous invitons à voter cet amendement ou à renommer votre projet de loi en projet de loi d'orientation visant à arracher les terres agricoles des mains des agriculteurs, puis à les offrir à l'agro-industrie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

... opposition à l'article 1er de ce projet de loi. L'une des raisons pour lesquelles nous rejetons votre définition de la souveraineté alimentaire, c'est votre insistance à vouloir faire contribuer l'agriculture à la souveraineté énergétique du pays. Que ce soit à titre principal ou subsidiaire n'y changera pas grand-chose : les agriculteurs ne sont pas des énergéticiens, tandis que la vocation des terres agricoles est de nourrir la population. Nous sommes loin d'y parvenir, puisque nous importons 71 % des fruits consommés sur le territoire français. Ainsi, il y a mieux à faire de nos terres agricoles que d'y implanter des méthaniseurs ou des panneaux solaires de manière anarchique. Nous défendons une agriculture dont la première fonction est de nourrir la population. Lors de « l'agritour » que ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

...nementale et qu'elle pourrait conduire à faire des choix préjudiciables à l'environnement, à la durabilité de notre agriculture, à la sécurité économique des agriculteurs et à la souveraineté alimentaire du pays. Les conséquences risquent d'être encore plus graves en outre-mer. Dans le domaine de l'agriphotovoltaïque, par exemple, des abus pourraient être commis. Certains pourraient s'emparer de terres en friche, grâce à des mégaprojets peu rentables sur le plan agricole, détournant ainsi l'objectif premier du projet de loi. Pour rappel, d'après le ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire, il existerait un potentiel important en Martinique, en Guadeloupe et à La Réunion, qui compteraient respectivement 12 000, 9000 et 8 000 hectares de terres en friche. Le dernier recensem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé, rapporteure pour observation de la commission des affaires européennes :

... Ceta, contre l'avis de l'ensemble des autres groupes parlementaires. J'évoquerai enfin le groupement foncier agricole d'investissement, que vous avez osé maintenir dans le texte, ce qui montre à quel point vous cherchez à livrer l'agriculture à la concurrence internationale et à transformer les exploitations familiales en agrifirmes. La vocation du GFAI n'est rien d'autre que l'accaparement des terres par les investisseurs financiers !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

... recommandations du programme national de l'alimentation et de la nutrition ». Ils mentionnent également, comme M. Le Fur vient de le faire, les salariés de l'agroalimentaire, en amont et en aval de l'agriculture, et défendent l'idée d'un partage de la valeur. Ils ajoutent que la souveraineté agricole et alimentaire assure « le renouvellement des générations d'actifs en garantissant un accès à la terre pour tous et une allocation équitable des aides publiques ». Enfin, ils relient la souveraineté agricole au combat pour « une seule santé », celle de l'environnement et celle des hommes – notion reprise, on s'en réjouit, par l'amendement n° 3952 de M. Alfandari. Ces amendements reprennent une autre idée originale défendue par les Socialistes, en conférant à la notion de souveraineté alimentaire ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...osant>pour y intégrer ce dont vous ne parlez pas. Il s'agit d'un projet de loi d'orientation et de renouvellement des générations en agriculture, mais la question foncière n'y est pas correctement traitée, alors qu'elle constitue un levier indispensable pour favoriser l'installation des agriculteurs et des agricultrices et atteindre la souveraineté alimentaire. La question se pose du partage des terres, afin de lutter contre la course à l'agrandissement : entre 2010 et 2020, le nombre d'exploitations a baissé de 20 %, et dans le même temps la taille moyenne des fermes a augmenté de 25 %, pour atteindre une taille moyenne de 69 hectares. Quasiment inexistantes il y a quelques décennies, les fermes de plus de cent hectares représentent aujourd'hui 3 % des fermes européennes, tout en occupant la ...