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L'impôt sur la publicité extérieure existe et il est trois fois plus important pour le numérique. Nous avons encore augmenté cette taxe récemment. Avis défavorable.
M. le rapporteur général l'a dit, il existe déjà une taxe – la taxe locale sur les enseignes et publicités extérieures (TLPE) –, ainsi que des moyens, notamment le règlement local de publicité (RLP) ou le règlement local de publicité intercommunal (RLPI). Les collectivités locales ont donc bien la main sur tout cela.
Face à l'explosion des bénéfices réalisés par certains grands groupes et à l'érosion du pouvoir d'achat des Français, nous défendons une taxe sur les superprofits. Prenons l'exemple de TotalEnergies qui annonçait fin juillet un bénéfice de 5,6 milliards d'euros au deuxième trimestre de 2022, soit un boom de 159 % sur un an, grâce à la hausse des prix du pétrole et du gaz. Parallèlement, la flambée des prix de l'énergie plonge des millions de ménages dans la précarité. Cet amendement vise donc à instaurer une contribution exceptionnell...
...ux entreprises ne cessent de croître : elles représentaient 140 milliards en 2018 ; elles ont augmenté de 7,2 % par an depuis, de sorte qu'elles augmentent cinq fois plus vite que le PIB. Dans un contexte comme celui-ci, il est inadmissible que de grandes multinationales profitent d'une conjoncture de crise sur le dos du plus grand nombre et réalisent des profits de guerre. Nous proposons donc de taxer ces superprofits.
Nous avons longuement débattu de ces dispositions, qui ont été refusées plusieurs fois lors de l'examen du PLF pour 2023 et en commission des finances. Cependant je rappellerai ma position puisque plusieurs amendements visent à instaurer une telle taxe. Premièrement, je voudrais vous rassurer : les entreprises paieront beaucoup d'impôts sur les sociétés en 2022. En effet, l'année 2022 sera une très bonne année pour notre économie, ce dont nous devrions tous nous féliciter. L'impôt sur les sociétés rapportera entre 13 et 15 milliards d'euros supplémentaires. Deuxièmement, nous avons dit depuis longtemps – le Président de la République lui-même...
...nçaises. Pour nous, c'est absolument essentiel : on ne peut pas créer de l'instabilité fiscale pour les entreprises sans porter un coup à l'investissement et à l'embauche en France. Je ne vous rappellerai pas les performances de l'économie française qui, depuis 2017, sont exceptionnelles. L'avis de la commission est donc très largement défavorable. En effet, il n'est pas souhaitable d'élargir la taxe à près de 40 % des grandes entreprises françaises, comme vous proposez de le faire. La conjoncture économique étant de surcroît en train de se retourner, ce n'est pas le moment de les pénaliser.
Comme vous le savez, le peuple français soutient majoritairement la proposition de taxer les superprofits, or nous sommes censés le représenter et faire entendre sa voix. Je voudrais revenir sur la question des rachats d'action, sur laquelle nous sommes passés un peu vite. En effet, que font les entreprises de ces superprofits ? D'une part, elles versent des dividendes toujours plus considérables, et d'autre part, elles rachètent des actions. En quoi cette opération consiste-t-elle...
Continuons sur les superprofits. Certes, les entreprises paieront davantage d'impôts sur les sociétés mais il y a des trous dans la raquette. En effet, certaines n'en paient pas du tout et, même si elles font des superprofits, elles ne paieront pas davantage d'impôt sur les sociétés en France. En outre, au niveau européen, seuls les énergéticiens devront payer une taxe sur les superprofits. Nous sommes très surpris : on nous avait d'abord dit qu'il n'y avait pas de superprofits, avant de nous dire que la taxe rapporterait 200 millions d'euros. Ensuite, j'ai entendu François Bayrou parler sur France Inter de 10 milliards – mais il est vrai qu'il n'est pas parlementaire, aussi peut-être ne connaît-il pas les chiffres qui sont communiqués par le Gouvernement aux ...
…même si je comprends que l'on questionne le fonctionnement du crédit d'impôt recherche : je pense d'ailleurs moi aussi que nous devrions y réfléchir. Il ne faut pas faire croire aux gens qu'on va pouvoir taxer tous les profits mondiaux : ce n'est pas possible, à moins de revenir sur pas moins de 150 conventions internationales…
Je suis assez étonnée par ce débat. « Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement » : je ne comprends pas pourquoi vous vous obstinez, dans vos annonces relatives à la taxe sur les superprofits des énergéticiens, à insister sur les énergies renouvelables. D'une certaine manière, les prix en sont déjà encadrés, et 19 des 24 milliards de recettes que vous attendez de la taxe viennent d'ailleurs de là ! Vous éludez donc la question des superprofits réalisés par les distributeurs de carburants.
Les mesures que vous proposez ne devraient rapporter que 200 millions, et pour cause : ce que vous appelez taxe n'est en réalité qu'un retour au mécanisme d'impôt sur les sociétés tel qu'il existait avant l'élection d'Emmanuel Macron, et qui consistait à taxer à hauteur de 33 % les bénéfices au-delà d'un certain seuil. Vous oubliez que la France a subventionné l'augmentation du prix des carburants à la pompe à hauteur de 7 milliards d'euros : quand allez-vous essayer de récupérer cet argent ?
...ait qu'il n'en est rien. Parallèlement, plus de 1,1 million de logements sont vacants – vides, donc – depuis au moins deux ans. Si nous n'étions pas modérés, nous aurions appelé à les réquisitionner – après tout, c'est possible, car mettre 300 000 personnes à l'abri est bien un cas de force majeure ; mais comme nous sommes extraordinairement modérés, nous vous proposons simplement d'augmenter la taxe sur les logements vacants, pour inciter les propriétaires à les remettre sur le marché. Dans un pays qui compte 37 millions de logements, il est inacceptable que 3 millions – soit 8 % du parc – restent inoccupés, alors que tant de personnes vont mourir de froid dans les semaines à venir. Rendons la situation insupportable pour les propriétaires qui, d'une certaine façon, en gardant des logements...
Cet amendement vise en particulier à taxer les jets privés. Le Gouvernement passe son temps à expliquer aux petits comment faire des économies d'énergie, comment être responsable, comment réduire ses consommations au minimum ; dans le même temps, les plus gros pollueurs de ce pays font bombance, bien tranquillement, et personne ne vient leur expliquer comment ils doivent mener leur vie. Vous n'y arriverez pas ! Vous ne pourrez pas conva...
L'amendement est tout à fait satisfait, puisque nous avons adopté dans le PLF une mesure tendant à relever la taxe sur les logements vacants à 34 % dès la deuxième année de vacance. En outre, nous avons très largement étendu le périmètre des zones tendues, où cette taxe peut être appliquée. Ces mesures décidées collectivement et adoptées dans le PLF répondent parfaitement à votre objectif. Demande de retrait ; à défaut, avis défavorable.
Déposé par mon collègue Dominique Potier, il a pour objet d'élargir le champ de la taxe sur les transactions financières aux transactions dites intrajournalières, qui, jusqu'à présent, y échappaient.
Au vu des difficultés que nous rencontrons en raison de la crise financière et de la crise climatique, nous proposons d'augmenter le rendement de la taxe sur les transactions financières, pour qu'elle serve plus encore l'économie réelle et permette de lutter davantage contre la pauvreté et le réchauffement climatique. L'amendement vise donc à relever le taux de la taxe sur les transactions financières de 0,3 % à 0,6 %, et d'en élargir l'assiette aux transactions intrajournalières.
Mêmes arguments que précédemment. En outre, cette taxe pèserait avant tout sur les épargnants, et non sur les entreprises. Par conséquent, avis défavorable.
Il tend à relever le taux de la taxe sur les transactions financières de 0,3 % à 0,5 %.
...ir à une intégration des revenus du capital dans l'assiette de l'impôt sur le revenu. Le PFU est un impôt inégalitaire qui mite les recettes de l'État en même temps qu'il nuit à l'égalité des chances et à la justice fiscale. Nous proposons de le supprimer et de revenir à un impôt sur le revenu classique pour tous, plus progressif et plus juste ; il est en effet tout à fait injustifiable de moins taxer les revenus du capital – dividendes, intérêts, plus-values… obtenus sans travailler – que ceux du travail. Cette mesure apporterait également des recettes complémentaires pour financer la transition écologique.
Dans le même esprit que la taxe sur les superprofits, nous proposons d'instaurer une taxe sur les superdividendes permis par les bénéfices exceptionnels réalisés durant la crise.