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Interventions sur "souffrance"

228 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Valence :

...n d'évaluation de la loi Claeys-Leonetti, les UHSI ne sont toujours pas adaptées pour accueillir des détenus en fin de vie. Nous serons donc vigilants quant au déploiement effectif des soins palliatifs et d'accompagnement dans ces unités, et attentifs à la création d'une formation des personnels y travaillant, qui se trouvent parfois désemparés face à des situations de grande solitude, de grande souffrance et de grande détresse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristelle D'Intorni :

Les bénévoles en soins palliatifs sont des hommes et des femmes qui, par leur histoire personnelle ou leur parcours professionnel, sont sensibles à la souffrance et à l'isolement des grands malades et de leurs proches. Ils jouent un rôle indispensable dans le domaine des soins palliatifs, offrant un soutien émotionnel et une aide pratique aux patients en fin de vie ainsi qu'à leurs familles. Cependant, pour que leur intervention soit efficace, une formation, en adéquation avec la charge mentale qu'ils connaissent, et un encadrement approprié sont nécessa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...ra-t-elle vraiment assurée demain ? L'amendement vise à rédiger l'intitulé du titre Ier de la façon suivante : « Garantir les soins palliatifs, renforcer les soins d'accompagnement et les droits des malades partout sur le territoire ». Plusieurs d'entre nous ont participé à la mission d'évaluation de la loi dite Claeys-Leonetti, qui visait à soulager les souffrances en améliorant l'accès aux soins palliatifs. Nous savons que cette loi est insuffisamment appliquée sur le territoire national. Vous nous promettez le déploiement d'unités de soins palliatifs partout sur le territoire. Nous devrons évoquer l'outre-mer, où l'application de la loi constitue un défi. Pouvez-vous nous garantir, madame la ministre, que l'accès aux soins palliatifs sera effectif dans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

...t. Cette démarche vise à nous mettre en conformité avec les standards internationaux dans le domaine de la santé publique. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la prise en charge de la personne en fin de vie englobe les problèmes physiques, mais aussi psychosociaux, alors que notre code de la santé publique limite les soins palliatifs au soulagement de la douleur et à l'apaisement des souffrances psychiques. L'élargissement de la définition des soins prodigués aux personnes en fin de vie est une évolution que nous soutenons. D'une part, les soins de support et les soins de confort, qu'ils concernent le rapport au corps, la nutrition ou la diététique, participent au parcours de santé et constituent de réels soins, au sens où ils améliorent le bien-être de la personne. D'autre part, ils c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Meunier :

N'ayant pu m'exprimer lors de la discussion générale, je suis ravie de le faire à propos de l'article 1er pour porter la voix de Loïc Résibois : « Évidemment, nous les malades, ce que nous voulons avant tout, c'est vivre et profiter du temps qu'il nous reste, de la vie de nos proches. Mais autoriser une personne atteinte d'une maladie grave et incurable, si elle juge sa souffrance physique ou psychique insupportable, à bénéficier d'une aide à mourir n'est pas simplement lui garantir une mort rapide et sans souffrance le moment venu – c'est aussi, par voie de conséquence, lui permettre de vivre sa vie, sa fin de vie, avec sérénité. Pas encore mort, mais plus tout à fait vivant. ». L'article 1er vise à rénover l'approche de la prise en charge de la douleur et de la fin de v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...re société qui, par la volonté de quelques-uns, rompt avec la fraternité, la compassion et la douceur dans laquelle le mourant doit reposer pour mourir sans violence. Au contraire, la société dans laquelle vous voulez nous plonger est celle de l'individualisme, du doute – avec cette terrible question : suis-je un fardeau pour les miens ? – et du renoncement puisqu'avec cette loi, ce n'est plus la souffrance que l'on cherche à supprimer, mais bien la personne qui souffre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Rousset :

... musicothérapie, comme l'a dit Didier Martin. Les personnes qui vont bénéficier de la loi que nous voulons adopter ont besoin des soins palliatifs mais aussi d'autre chose, que les soignants qui travaillent dans les unités de soins palliatifs ont du mal à accepter – et je le comprends. Il convient d'apporter une solution à des gens dont la maladie est avancée et incurable et qui vivent de telles souffrances qu'il n'y a pas d'autre possibilité que de tourner le robinet de la perfusion des antalgiques pour obtenir la dose létale. J'espère que cette loi nous permettra, grâce aussi aux soins palliatifs qui sont sans doute un passage indispensable dans notre structure de soins, de progresser et d'apporter une solution à la fois aux patients qui l'attendent, aux citoyens qui seront rassurés de disposer d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

Beaucoup d'entre eux, y compris ceux qui étaient contre l'aide active à mourir, nous ont confié que la nature des soins palliatifs ne leur permettait pas de traiter l'ensemble des situations auxquelles ils sont confrontés. Les unités de soins palliatifs renvoient chez eux des malades qui ne sont pas encore assez proches du terme de leur vie alors qu'ils vivent pourtant des souffrances insupportables. Évoluer vers les soins d'accompagnement, c'est introduire de l'humanisme dans les soins de la fin de vie, face aux douleurs subies et supportées par les personnes concernées.