Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "scolaire"

805 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Fait :

Madame Lavalette, vous citez le chiffre de trois heures d'écran par jour en moyenne : cette exposition a lieu principalement, voire exclusivement, dans le milieu familial, très peu ou pas du tout en milieu scolaire. Tout à l'heure, votre collègue, M. Chudeau, a lui-même souligné l'intérêt de pouvoir diffuser, brièvement, une œuvre d'art ou tout autre contenu approprié à l'âge.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

La littérature internationale nous montre que les enfants sont sensibilisés à un message lorsque celui-ci est délivré par les personnes les plus proches. L'amendement vise à former les enseignants, les médecins scolaires et les infirmiers afin qu'ils puissent inculquer aux enfants les bons comportements en matière de santé et un socle de compétences et de connaissances favorables à la santé. Ce qui est important, c'est de mener une action d'information et de formation auprès des intervenants les plus proches des enfants afin que, dès le plus jeune âge, ils aient connaissance des bons comportements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Avis défavorable. Il est prévu à l'article 1er , que nous avons adopté, de former l'ensemble des professionnels de santé à ces questions. Par ailleurs, les médecins et infirmiers scolaires exercent d'ores et déjà une mission de prévention : ils doivent notamment apporter leur expertise à l'ensemble des professionnels des établissements scolaires, en particulier aux enseignants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Blin :

Les enfants possèdent un objet numérique de plus en plus tôt. Selon une étude réalisée par Médiamétrie, l'âge moyen d'obtention du premier téléphone portable est de 9 ans et 9 mois. Les téléphones ont ainsi envahi les établissements scolaires et les cours d'école. Afin de réduire l'exposition des enfants aux écrans, l'usage des téléphones portables et autres équipements électroniques a été interdit dans les établissements scolaires, de la maternelle au collège. Notre amendement vise à étendre cette interdiction aux lycées où, pour l'heure, les chefs d'établissement ont la liberté de proscrire ou non la présence des téléphones dans le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Frappé :

Si vous le permettez, madame la présidente, je présenterai également l'amendement suivant, le n° 5. Alors que les jeunes sont quotidiennement au contact des écrans numériques, l'amendement n° 6 vise à demander un rapport du Gouvernement afin de connaître l'influence des écrans sur le développement scolaire des jeunes. Ce rapport tiendrait compte non seulement des résultats mais également de l'ouverture d'esprit dans l'apprentissage. L'objectif est de mieux appréhender l'influence funeste, ou non, des écrans sur les résultats scolaires et le développement social, afin d'améliorer la prévention.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Vous souhaitez que le Gouvernement remette au Parlement deux types de rapport concernant le lien qui existe entre une exposition excessive et les résultats scolaires, d'une part, et les risques ophtalmologiques, d'autre part. Il existe déjà, sur ces sujets effectivement importants, plusieurs publications et rapports : l'Anses a notamment travaillé sur les risques ophtalmologiques et publié un rapport en 2019 ; par ailleurs, le Haut Conseil de la santé publique et l'Inserm ont démontré, de façon assez claire, les liens entre une surexposition et les apprentis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

L'imprécision des termes employés dans vos amendements me pose problème. Tout à l'heure, vous avez évoqué des contenus « inappropriés » ou « inadaptés » mis à disposition sur les écrans, ce qui relevait d'un jugement de valeur. Maintenant, vous parlez du développement scolaire. Mais cette notion n'existe pas. Employez des mots précis, avec une définition exacte, – par exemple le niveau d'études ; mais cela n'a aucun sens de parler de choses qui n'existent pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Il en était de même lors de la défense de l'amendement présenté tout à l'heure. Si vous vouliez parler de pornographie ou de pédopornographie, ou encore de la violence des contenus, il fallait le dire précisément ! Des contenus inappropriés, cela ne veut rien dire ! Je le répète, la notion de développement scolaire n'est pas suffisamment précise.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier, rapporteure de la commission des affaires sociales :

...l des enfants âgés de 3 à 6 ans, pour lesquels les experts ne recommandent pas de bannir totalement les écrans ? Par ailleurs, pour bâtir des politiques publiques efficaces et opérationnelles, nous devons partir de la réalité – en l'occurrence, d'un temps d'écran quotidien de trois heures et onze minutes pour les moins de 2 ans. Partons de ce qui se passe dans les foyers, dans les établissements scolaires et dans les lieux d'accueil des petits enfants pour construire des outils efficaces, plutôt que de nous payer de mots sans aboutir à des résultats. Je maintiens que l'emploi du mot « excessive » est pertinent, et je suis défavorable à ces amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

Au vu du contenu des débats, le groupe Les Républicains votera la proposition de loi, qui se résume à renforcer l'information donnée aux parents par l'intermédiaire du carnet de grossesse et à sensibiliser les personnels de santé, médico-sociaux et de la petite enfance, ainsi que les éducateurs et professionnels du domaine périscolaire. M. Bazin l'a dit, nous ne sommes pas convaincus qu'il était nécessaire d'avoir recours à une proposition de loi, mais étant donné les impacts sanitaires, notamment ophtalmologiques – je pense par exemple à la dégénérescence de la rétine, qui entraîne des maladies graves –, et psychologiques – citons les troubles de l'anxiété et les troubles bipolaires –, nous considérons que tous les outils perm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Fait :

...mation de la place des enseignements généraux et des savoirs fondamentaux dans le programme. Il faudra en outre laisser davantage l'initiative aux établissements, afin qu'ils puissent mieux s'adapter aux spécificités de leur territoire. Vous avez enfin rappelé votre souhait d'engager avec Pap Ndiaye un changement structurel de l'organisation pédagogique et territoriale, de la répartition du temps scolaire et professionnel, ainsi que de l'offre scolaire et éducative. Je tiens à élargir la discussion aux deux thématiques de la culture et du sport, qui intéressent plus particulièrement cette commission. Parallèlement aux groupes de travail menés sous votre patronage, j'ai associé les professeurs des lycées de mon territoire à cette réflexion. Si l'on s'attache souvent à la question du parcours de fo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

...stauration d'un tronc commun de l'enseignement général aux secondes professionnelle, technologique et générale, afin qu'il n'y ait pas de disciplines au rabais ; et enfin la transformation du diplôme national du brevet en examen de passage et d'orientation en seconde, afin de rehausser le niveau d'exigence du collège et de garantir une orientation non subie, fondée tant sur l'effort et le travail scolaire que sur les projets de poursuites d'études qu'ils traduisent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Ce sont 620 000 élèves qui sont scolarisés dans nos lycées professionnels, soit le tiers le plus populaire de la jeunesse lycéenne du pays. À l'heure de la crise climatique et de l'aggravation des inégalités scolaires, le lycée professionnel pourrait devenir un formidable levier de bifurcation écologique tout en répondant aux enjeux de démocratisation scolaire. Dans une démocratie parlementaire mature, ces enjeux décisifs appelleraient un véritable débat démocratique. Vous nous présentez en lieu et place la synthèse de travaux de groupes de travail cornaqués par vos équipes, vides des organisations syndicales...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

...t sur l'importance d'avoir la même ambition pour le lycée professionnel que pour les autres voies de formation, qu'il s'agisse du lycée général, de l'apprentissage ou des classes préparatoires. Nos lycéens professionnels doivent pouvoir y réussir et y trouver le moyen de construire leur avenir, non de le subir. Qu'envisagez-vous pour garantir leur réussite, à commencer par celle de leur parcours scolaire puisque 60 % des décrocheurs proviennent d'un lycée professionnel ? Qu'envisagez-vous pour les accompagner vers les études supérieures ? Si un élève sur trois poursuit des études après le bac, la perte ensuite est immense puisque seulement le tiers des effectifs de BTS (brevet de technicien supérieur) provient des lycées professionnels, et que le tiers seulement de ce premier groupe obtient son ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Croizier :

Le lycée professionnel attire trop rarement l'attention, en dépit du fait qu'il scolarise un lycéen sur trois. Alors qu'il offre une alternative plus concrète et professionnalisante à l'enseignement général, il est rarement un choix. Il accueille majoritairement des jeunes issus de milieux défavorisés, qui cumulent les vulnérabilités scolaires et sociales. Les députés du groupe Démocrate considèrent que cette réforme est un enjeu majeur du quinquennat et seront très exigeants quant à son ambition, puisque cette réforme porte en elle la promesse républicaine de l'ascenseur social. Elle doit favoriser la réussite professionnelle, condition de l'égalité des chances. Le lycée professionnel, établissement scolaire comme un autre, doit par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

...s avais posé deux questions restées sans réponse, sinon au détour d'une phrase pour la première. Je me permets donc d'insister. Combien de suppressions de postes d'enseignant en lycée professionnel la réforme prévoit-elle ? Certaines des propositions des groupes de travail suggèrent la présence de professeurs associés, venant du monde de l'entreprise, ou la disparition de l'organisation par année scolaire, remplacée par une validation au fil de l'eau de blocs de compétences. Deuxième question, pouvez-vous m'indiquer la part, par département, d'élèves en lycée professionnel qui n'auraient pas trouvé de stage ou d'apprentissage à la rentrée de septembre 2022 ? Enfin, une des propositions issues des groupes de travail m'a fortement étonnée : elle vise à avoir au minimum un accompagnant d'élèves en ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Le Vigoureux :

... l'orientation est fondamentale : un trop grand nombre de jeunes intègrent des filières qui ne correspondent pas à leurs aspirations personnelles, d'où les niveaux très préoccupants des taux de décrochage et d'insertion. Ces enfants perdent confiance et se mettent à douter de leur accomplissement personnel à long terme. Il faut donc améliorer l'orientation, voire la réorientation en cours d'année scolaire, et favoriser tous les dispositifs, à l'instar du mentorat, visant à se rapprocher des acteurs économiques du territoire. Comme vous le savez, j'ai lancé, il y a cinq ans, l'opération « Tandem Pro ». À ce jour, elle a permis à 1 000 jeunes de ma circonscription, issus de classe de première professionnelle, d'être accompagnés dans leur démarche par autant de parrains ou de marraines qui leur appo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Aujourd'hui, un élève sur trois est accueilli dans l'enseignement professionnel, dont 56 % sont issus des milieux les plus défavorisés. Dès leur entrée en lycée professionnel, 35 % d'entre eux ont déjà un an de retard scolaire. L'enseignement professionnel ne doit pas être la variable d'ajustement des difficultés de l'enseignement – c'est un professeur ayant exercé pendant vingt-cinq ans en lycée professionnel qui vous le dit. La défense de l'apprentissage au détriment de la formation publique ne profite pas aux élèves. Le taux de réussite au baccalauréat professionnel est de quatre élèves sur cinq pour les lycées, ma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

Je note que 60 % des décrocheurs scolaires en lycée sont issus des lycées professionnels. Le groupe de travail en charge de ce sujet a fait plusieurs propositions : évolution des programmes, sécurisation des parcours, augmentation des aides scolaires, alimentaires et au logement. Mais le décrochage n'est pas forcément dû à des facteurs extérieurs. On sait que le problème commence bien en amont. Est-ce une spécificité française ? L'orient...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Entre 2010 et 2020, grâce aux différentes politiques publiques menées par les gouvernements successifs – en particulier l'inscription dans la loi d'une obligation de formation pour tous les jeunes âgés de 16 ans à 18 ans, quel que soit leur parcours – le nombre de décrocheurs scolaires a baissé de plus de 4,5 points. Nous devons poursuivre et accroître ces efforts. Agir contre le décrochage scolaire, c'est également lutter contre les inégalités sociales, offrir à tous les jeunes une solution et un avenir, quelles que soient les difficultés rencontrées. Pourtant, malgré les efforts engagés, certains jeunes sont davantage touchés par le décrochage, notamment en raison de leur o...