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Interventions sur "scolaire"

805 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Sorre :

...x différents groupes de travail. L'une des propositions du groupe de travail visant à réduire le nombre de décrocheurs est de systématiser le droit à l'erreur : lors de leur parcours, les élèves pourraient passer d'une voie à une autre, d'une formation à une autre, mixer les statuts. Il arrive fréquemment que des jeunes se trompent et souhaitent changer d'orientation en début ou en cours d'année scolaire. Cette prétendue erreur d'orientation est perçue comme un échec et est source de stress et d'angoisse pour les élèves et leur entourage. L'école est un lieu d'apprentissage et reste le meilleur endroit pour apprendre de ses erreurs : elle doit donc pouvoir être flexible, notamment pour les élèves en difficulté, dits décrocheurs, afin qu'ils restent scolarisés. Comptez-vous reprendre cette proposi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

Votre discours sur la réussite des élèves ne tient pas la route, madame la ministre déléguée. L'axe central de votre réforme est de favoriser toujours plus l'apprentissage et de le généraliser. Or les jeunes qui choisissent cette voie ont beaucoup moins de chances d'obtenir un diplôme que ceux qui optent pour la voie scolaire – la différence est de 26 points. Comme le dit une syndicaliste de Carrefour, « ils emploient des jeunes en apprentissage, formés à la va-vite, et les gardent rarement. » Le taux de rupture des contrats d'apprentissage est en moyenne de 25 %, et même de 30 % dans la restauration. En quarante ans, le taux de précarité des 15-24 ans est passé de 17 % à 53 %. La réforme que vous proposez condamne l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Raux :

...ai donc vu avec intérêt, dans les propositions des groupes de travail, l'organisation d'un parcours modulable du baccalauréat professionnel. J'espère vivement que vous la retiendrez. Une telle disposition, qu'elle s'applique en début de cycle, après le baccalauréat ou sous forme de passerelle en cours d'études, et qui ne revêtirait aucun caractère obligatoire, permettrait de lutter contre l'échec scolaire et le décrochage et redorerait enfin le blason des lycées professionnels. Comment envisagez-vous l'instauration de ces temps supplémentaires visant à assurer la solidité des parcours, pendant et après le bac professionnel ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

L'orientation n'est que l'un des aspects du problème culturel de notre relation aux métiers techniques et à l'enseignement professionnel. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : le décrochage scolaire, les faits de violence, la consommation de stupéfiants sont plus importants dans les lycées professionnels. Or les pistes de travail proposées n'évoquent pas ces sujets. Il y a deux autres écueils. D'abord, comme l'a souligné Annie Genevard, le lycée professionnel n'a pas vocation à pallier les lacunes du système éducatif en primaire ou au collège. Par ailleurs, les mesures phares, qui concernen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet, présidente :

Nous avons aujourd'hui le plaisir de recevoir M. Pap Ndiaye, ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse. Lors de notre rencontre avec des enfants à l'occasion de la Journée internationale du droit des enfants à l'Assemblée nationale, ceux-ci nous ont alertés sur le harcèlement, lequel est très important dans les établissements scolaires. De nombreux témoignages ont fait part du manque de réactivité et d'écoute de la communauté scolaire. Le projet pHARe existe, mais nous avons également été alertés par des enseignants de collège et de lycée lors du colloque organisé par notre délégation sur le numérique et la protection des mineurs. Ils souhaiteraient aux aussi participer au programme, mais cela ne semble visiblement pas possib...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

...ire un cas de violence intrafamiliale est ainsi particulièrement difficile et délicat. Je suis convaincue que l'école est un lieu crucial pour repérer et identifier les enfants victimes de ce type de violences. Néanmoins, les enfants ont du mal à relater de tels faits et à exprimer ce qu'ils ont vécu. De nombreux enseignants, agents spécialisés des écoles maternelles (ASEM) et auxiliaires de vie scolaire (AVS) se sentent par ailleurs démunis et insuffisamment formés pour faire face à de tels cas. Quels seraient selon vous les progrès possibles à réaliser dans l'approche de l'équipe éducative pour permettre une détection plus efficace de ces cas de violences intrafamiliales ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

Vous avez rappelé l'existence de la loi du 2 mars 2022 sur le harcèlement scolaire. Elle repose sur trois piliers : la prévention, l'accompagnement et la protection. J'aimerais que le volet protection ne serve plus dans notre pays et que les cas de harcèlement scolaire n'aillent pas jusqu'au pénal. Resteraient alors les deux volets de la prévention et de l'accompagnement. Le programme pHARe se déploie dans les écoles et au collège, mais reste facultatif dans les lycées. Or l'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini :

... de l'éducation nationale, vous devez vous assurer que l'institution remplit cette mission. En l'occurrence, l'article 24 de la convention internationale des droits de l'enfant indique que les États s'efforcent de garantir qu'aucun enfant ne soit privé du droit d'accès aux services médicaux. Néanmoins, le rapport 2020 de la Cour des comptes est sans équivoque : on dénombre seulement 900 médecins scolaires pour plus de 12 millions d'élèves. Au-delà des médecins scolaires, il y a en moyenne un infirmier pour 1 300 élèves, un psychologue pour 1 500 élèves et un assistant social pour 4 500 élèves. Si l'école est un lieu d'apprentissage, elle a aussi vocation à être un point d'accès à la santé. Ces manquements de l'institution accroissent les risques auxquels les enfants sont exposés. Ceci est d'auta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Fait :

Je connais votre combat contre le harcèlement et votre attachement au bien-être à l'école. À cet égard, des champs n'ont pas été investis dans le milieu scolaire. Je pense ici aux techniques alternatives qui ont fait l'objet d'études et ont démontré leur efficacité, comme la méditation. À ce titre, je souhaite connaître votre point de vue sur le bien-être à l'école pendant le temps scolaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Stambach-Terrenoir :

Je souhaite m'arrêter sur la question des AESH. Vendredi dernier, une députée Renaissance expliquait ainsi en commission des finances que les accompagnants d'enfants en situation de handicap assument leur statut précaire « parce qu'elles ont leur mercredi et les vacances scolaires ». En réalité, les AESH que j'ai rencontrées sont en souffrance, elles subissent les temps partiels et sont trop peu nombreuses. Elles accompagnent parfois jusqu'à sept enfants avec des besoins différents, dans des établissements différents, sans reconnaissance et pour un salaire moyen de 760 euros. À titre d'illustration, dans l'école Renan classé en REP+ sur ma circonscription, il y a deux AE...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandra Martin :

Le sujet des accompagnants des enfants en situation de handicap et des AESH mobilise particulièrement notre délégation. L'arrêt du Conseil d'État a indiqué que tout enfant en situation de handicap a le droit d'avoir un AESH pendant le temps périscolaire. Simultanément, l'arrêt a fait porter le coût financier et organisationnel de ce temps périscolaire aux collectivités territoriales. Qu'envisagez-vous de faire pour les soutenir concrètement ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Blin :

Nous constatons chez nos voisins européens une nette augmentation du nombre d'enfants opérés pour une transition physique d'un genre vers un autre. De plus, des militants favorables à ces opérations peuvent intervenir dans les établissements scolaires. Or il n'est pas démontré médicalement que les personnes souffrant de dysphorie de genre se sentent mieux après une telle opération. Au contraire, les cas de dépression, d'anxiété, d'automutilation et d'envies suicidaires subsistent. L'école est un lieu d'apprentissage et non un lieu de militantisme. Un certain nombre d'interventions témoignent de l'activisme de ces associations qui promeuvent c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

L'obligation scolaire s'est imposée malgré la famille, contre la famille. Le devoir d'éducation de la famille, codifié de longue date, a été comme supplanté par l'impératif d'instruction – il suffit de se reporter aux débats qui ont accompagné l'adoption des lois scolaires pour s'en persuader. Pensons aussi aux maisons de l'égalité saint-simoniennes, qui entendaient interner les enfants de 5 à 12 ans pour les arracher...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

... Jules Ferry considérait que si l'instituteur allemand avait apporté la victoire à la Prusse en 1871, « l'instituteur de la République préparera la revanche ». L'école de la République se définit donc, dès l'origine, comme imperméable aux origines familiales et sociales, imperméable à toute religion, patriotique et civique, c'est-à-dire française. Il s'agit en réalité, à travers cette révolution scolaire, d'une révolution morale et d'un projet de création d'un monde nouveau. Ce rappel historique remet en perspective les principes fondateurs et le projet de l'école de la République : il s'agit « d'instituer » – d'où le beau titre « d'instituteur », qu'il faudrait d'ailleurs rétablir –…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...rente Glorieuses –, ont poursuivi l'œuvre des pères fondateurs et produit une nation capable de surmonter d'immenses épreuves, et de se hisser au niveau des puissances du monde. Mais comme à ses origines, l'école est aujourd'hui menacée par des forces centrifuges qui fragilisent le projet républicain initial, et qui mettent en péril, après des décennies de déconstruction, l'ensemble de l'édifice scolaire, et donc l'avenir de la nation. Attardons-nous un instant sur la nature de ces forces centrifuges qui menacent notre école – et à travers elle, notre cohésion sociale et nationale. J'en identifie deux, apparemment divergentes mais réellement unies pour détruire le modèle républicain. La première est la marchandisation généralisée des échanges entre les humains. L'omniprésence d'une vision du mon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

À l'inverse, comme en réaction au confusionnisme généralisé, une idéologie politico-religieuse prend pied peu à peu jusqu'au sein de l'institution scolaire. Dans les « territoires perdus de la République » et les « territoires conquis de l'islamisme », précisément documentés par Bernard Rougier, l'islamisme radical étend son emprise dans des centaines d'établissements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Cette idéologie est de nature intrinsèquement totalitaire. La montée de l'islamisme dans nos établissements scolaires n'est pas un fantasme : elle est décrite par les personnels de l'éducation, par l'institution scolaire elle-même, par les organes de sécurité intérieure – dans des notes récentes –, mais aussi par le Président de la République, comme il l'a fait dans son discours sur le séparatisme aux Mureaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...iers et tous les collégiens de l'enseignement public. Il s'agirait d'une obligation légale, étant entendu que chaque conseil d'école et chaque conseil d'administration de collège arrêterait lui-même la coupe, la couleur et l'aspect de la tenue d'établissement : une tenue d'été, une tenue d'hiver et une tenue de sport. Le port de cette tenue uniforme serait obligatoire – uniquement durant le temps scolaire évidemment. La loi entrerait en application à la prochaine rentrée, ce qui permettra aux écoles, aux collèges et aux familles de prendre leurs dispositions d'ici à septembre. Le signal qu'envoie cette proposition de loi est clair. Il est de nature symbolique, et s'incarne dans une déclinaison pratique : l'école de la République ne connaît que des élèves ; les distinctions sociales, de fortune ou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Finies, les rivalités, les guéguerres de marques de vêtements ou de chaussures ; finis, les petits rackets ; finies aussi, les tentatives d'imposer des tenues de facture religieuse dans les collèges publics. L'école redevient, visuellement et symboliquement, le sanctuaire républicain du savoir, du travail scolaire, de la construction de l'intelligence et de l'autonomie de l'élève qu'elle doit être. Jean Zay n'écrivait-il pas, dans sa circulaire du 31 décembre 1936 :…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Odoul :

...ère vient de l'Élysée – dans un entretien paru dans Le Parisien, le port d'une tenue uniforme dans les écoles est une proposition de bon sens. Cette idée d'actualité défendue par notre collègue Roger Chudeau a des racines profondes. En effet, souhaitant élever la jeunesse française, Napoléon a instauré en 1802 le port de l'uniforme obligatoire dans les lycées, faisant de nos établissements scolaires un modèle pour le monde.