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Interventions sur "satellite"

69 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Panifous :

Merci, mon général, pour votre présentation. Le conflit ukrainien met en lumière deux nouveautés majeures en matière de défense. D'une part, de nouveaux acteurs privés ont mis à disposition du public et des médias des informations clés collectées par leurs propres moyens. Nous pourrions citer toutes les images satellites parues dans la presse montrant l'avancée des forces russes vers Kiev, mais également les images, encore plus tragiques, témoignages des crimes de guerre perpétrés par les forces russes, en particulier dans la ville de Boutcha. De telles images existaient déjà par le passé. Cependant, elles étaient entre les mains des États qui décidaient, seuls, de les exposer aux yeux du grand public. Avec l'ar...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Henriet, député, président de l'Office :

...rnier conseil ministériel de l'ESA a eu lieu en Espagne, à Séville, en novembre 2019. En amont, l'Office avait organisé une audition publique afin de présenter les enjeux français et européens en matière spatiale. Les riches discussions entre les différents acteurs avaient abouti à plusieurs recommandations et conclusions destinées à soutenir le leadership français et européen en lanceurs, satellites et applications spatiales. L'Office réitère donc cet exercice pour la session 2022 du conseil ministériel. Je précise que les internautes qui nous suivent pourront poser des questions dont nous nous ferons les porte-parole auprès des intervenants. Je laisse maintenant la parole au rapporteur de l'audition publique, Jean-Luc Fugit, qui va présenter l'ensemble des intervenants et veiller à ce que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit, député, vice-président de l'Office, rapporteur :

...s activités spatiales est naturellement très vaste. L'audition publique de ce matin va permettre d'aborder un certain nombre de priorités, notamment trois thématiques qui font écho à la feuille de route de l'ESA : - la capacité de l'Europe à se doter de moyens propres pour le vol habité dans un contexte de tensions avec la Russie ; - la place de l'Europe sur le marché des constellations de mini-satellites ; - l'utilisation croissante de satellites pour l'observation de la Terre et les applications associées. C'est un volet extrêmement important. Nous pourrons bien sûr évoquer d'autres thèmes au fil de nos discussions. Pour nous éclairer ce matin, nous entendrons différents acteurs que je vais présenter rapidement. Le CNES sera représenté par son président, M. Philippe Baptiste. Plusieurs grand...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit, député, vice-président de l'Office, rapporteur :

Merci pour ce tour d'horizon de l'actualité d'ArianeGroup, qui permet d'y voir plus clair sur les grands objectifs. Nous allons continuer ces présentations avec M. Olivier Piepsz, président de Prométhée, qui est un opérateur de constellations de nano-satellites d'observation de la Terre, un pionnier dans ce domaine en France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit, député, vice-président de l'Office, rapporteur :

Merci pour cette présentation très complète. Nous continuons avec M. Antoine Lefebvre, président de Kermap, une start-up qui traite et valorise les images et les données du programme Copernicus, particulièrement connu. Le marché mondial de l'observation satellite de la Terre est aujourd'hui estimé à près de 3 milliards d'euros et il se développe. Dans ce contexte, votre vision nous intéresse. C'est avec la mise en avant de certaines de ces start-up que nous pouvons parler de l'ensemble de l'écosystème spatial français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit, député, vice-président de l'Office, rapporteur :

Merci. Je passe maintenant la parole à M. Wagner, vice-président d'Airbus Defence & Space (ADS), une division du groupe Airbus spécialisée entre autres dans le spatial et impliquée dans divers projets d'observation de la Terre par satellite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

...une création américaine puisqu'il a été formalisé dès 2009 en Chine, pays qui se trouve dans ma circonscription. Ce concept recouvre des enjeux commerciaux, environnementaux et de défense. Quels points saillants ressortent de vos échanges avec vos homologues américains, britanniques, voire chinois ? À l'automne dernier, les Russes ont lancé un missile afin – ont-ils dit – de détruire un de leurs satellites. L'information a été peu relayée. Pourtant, elle me semble essentielle dans le contexte actuel. Dans le cadre de la prochaine loi de programmation militaire, quels chantiers vous semblent prioritaires en matière de défense spatiale ? Enfin, compte tenu du lancement d'un nombre croissant de satellites – et des conséquences de l'exercice russe susmentionné –, comment traiter les déchets spatiaux...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrank Giletti :

Dans votre propos, on mesure l'effort que la nation doit faire pour maintenir ses capacités. Ces dernières années, au même titre que l'air, la mer et la terre, l'espace est devenu un lieu stratégique lors des conflits, comme l'a illustré l'espionnage du satellite Athena-Fidus par un satellite russe en 2018, le test de tir antisatellite russe en novembre 2021 ou l'attaque cyber russe contre un satellite KA-SAT le premier jour de la guerre en Ukraine. Comment l'armée de l'air et de l'espace se prépare-t-elle face aux menaces cyber et cinétiques, qui mettent en exergue la vulnérabilité de nos satellites, alors que ceux-ci sont essentiels pour les armées et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Piquemal :

...ittee on the peaceful uses of outer space (COPUOS) de l'ONU pour demander le soutien de la France face à ces initiatives. Mais ils n'ont reçu aucun soutien des puissances spatiales. De telles initiatives privées posent aussi des problèmes pour l'observation spatiale et les missions scientifiques, à cause de la lumière et des fréquences radios qu'elles génèrent. Ces milliardaires envoient des satellites comme bon leur semble et obtiennent les autorisations nécessaires de leur gouvernement, mais pas forcément celle des autres, alors qu'ils survolent la planète. Depuis 1958, la France a envoyé 90 satellites dans l'espace. Or, en 2018, la Commission fédérale des communications des États-Unis avait autorisé Starlink à envoyer 4 425 satellites, pouvant survoler n'importe quelle zone – même s...