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Dans l'Hexagone, le contrôle sanitaire applicable aux déplacements n'a jamais concerné les déplacements terrestres, hormis lors du second état d'urgence sanitaire, à l'automne 2020, lorsque la population était confinée. Vous conviendrez qu'il s'agissait là d'une période particulière, dans un contexte sanitaire déplorable. Je sais qu'en Moselle, les travailleurs transfrontaliers se sont vu imposer des restrictions très fortes ; mais c...
Cet amendement porte sur la tarification des examens de dépistage virologique : il est ainsi formulé pour échapper au couperet du redoutable article 40 de la Constitution, mais il vise en réalité à instaurer la gratuité des tests à réaliser pour obtenir le passe sanitaire pour les voyages internationaux. Nous pensons qu'il est inacceptable que ces tests soient payants, puisque cela revient à devoir payer pour se déplacer. J'ai, comme tout un chacun, le souvenir que le chef de l'État avait ému une bonne partie de nos compatriotes en disant qu'il avait « très envie d'emmerder les non-vaccinés ». Nous croyons que le temps de la réconciliation est venu. Il nous semb...
Tout au long de nos débats, en commission comme en séance publique, notre groupe a cherché à introduire de l'expertise là où elle était nécessaire. Ainsi, par cet amendement, nous souhaitons introduire un mécanisme d'extinction automatique du passe sanitaire lorsque l'épidémie de covid-19 atteint des seuils planchers – seuils qui seraient fixés par un avis de la Haute Autorité de santé.
Il s'agit d'un simple amendement de repli visant à raccourcir encore l'habilitation à recourir à un passe sanitaire, en ramenant la date limite au 30 octobre 2022. À écouter les réponses de M. le ministre et de Mme la rapporteure, on voit bien l'ampleur des débats et la complexité du système. On s'aperçoit que cette séance publique est totalement surréaliste.
Il s'agit d'un amendement d'appel. Ce soir, démocratiquement, nous avons exempté les mineurs du passe sanitaire et je m'en réjouis. Cela étant, si vous n'acceptez pas de renoncer au passe sanitaire pour les adultes, réduisez au moins les sanctions qui y sont associées. Avec votre texte, le fait de voyager sans passe sanitaire resterait en effet puni d'une amende de quatrième classe, soit une amende forfaitaire de 135 euros, ce qui est disproportionné alors que la crise est, semble-t-il, désormais sous cont...
... prix et des marges des produits alimentaires, dit rapport Chalmin, qui a été présenté au Parlement la semaine dernière. Il montre que partout dans le monde, les coûts de production des agriculteurs et des éleveurs s'accroissent du fait de la hausse du prix des engrais, du coût de l'énergie et du prix des céréales. Face à cela, certains pays prennent des mesures radicales pour assurer la sécurité sanitaire et surtout alimentaire de leur population. L'exemple de la Chine, qui détiendrait aujourd'hui 62 % des réserves publiques de maïs, 60 % des réserves publiques de riz et 51 % des réserves publiques de blé, doit nous interpeller. La première question qui se pose est celle de notre souveraineté alimentaire. Le rapport Chalmin indique que les prix payés aux agriculteurs sont très instables alors que...
... l'environnement mais il parle aussi de concertation relative, de laquelle sont exclus les élus locaux et les professionnels de la mer et du tourisme ! Qu'en est-il de votre politique de protection de la santé de la population, singulièrement celle des familles qui font le choix de donner la vie ? Si je pose cette question, c'est parce qu'aucun de nos compatriotes n'acceptera de nouveau scandale sanitaire !
Emmanuel Macron restera à jamais, avec son gouvernement, responsable et coupable d'une privation historique des libertés des Français. Oui, l'amateurisme du début de la crise sanitaire et la gestion calamiteuse des masques et des tests auront peu à peu laissé place à la folie macronienne. De ce point de vue, le passe vaccinal apparaît bien comme le pompon. Ce passe de la honte, imposé encore aujourd'hui aux soignants, n'a pourtant ni queue ni tête, quand on sait qu'être vacciné n'empêche nullement de transmettre le virus. Madame la présidente, chers collègues, si la majorité p...
Nous voulons marquer par cette intervention notre opposition à l'article 3. Celui-ci vise à mettre en œuvre une évaluation du cadre juridique de la gestion des crises sanitaires, du point de vue du droit et de la gestion des données. Cet article nous pose deux problèmes : le premier, c'est que ça n'est pas au Gouvernement de faire cette évaluation, mais à des personnes qualifiées, à des parlementaires compétents, non seulement en matière de droit, de gestion des données et de libertés publiques, mais aussi – incroyable ! – en matière sanitaire. La seconde raison pour ...
...on vaccinale. Je peine à comprendre cette volte-face, mais il est vrai que nous étions alors en période électorale… Monsieur le ministre, je m'adresse à vous, car je voudrais bien connaître votre position. Afin d'éviter d'accentuer la crise structurelle que traversent les établissements de soins dans les outre-mer, je vous adjure de mesurer l'urgence de la situation, les conséquences humaines et sanitaires de ces suspensions et d'ouvrir la voie à une réintégration de ces personnels, injustement sacrifiés et qui, de surcroît, ont servi avec abnégation durant toute la première vague.
... s'agit-il de la préparation d'un nouvel état d'urgence, cette fois-ci permanent, comme si vous n'aviez pas eu le temps d'anticiper la suite et souhaitiez que ce projet de loi que vous voulez nous faire voter – et dont l'article 2 a heureusement disparu – ne soit qu'une étape transitoire avant une nouvelle loi ? Ce dont ont besoin les Français, c'est davantage d'une évaluation de votre politique sanitaire, qu'il s'agisse du covid ou des soins en général. Pourquoi notre hôpital est-il aussi délabré ? Pourquoi avez-vous supprimé 17 300 lits au cours du dernier quinquennat et pourquoi les agences régionales de santé continuent-elles à avoir des projets de fusions d'établissements avec diminution de lits ? Pourquoi ne réintégrez-vous pas les soignants ? Le ministre a choisi une position de repli très...
... avec le Parlement. À ce titre, notre collègue Philippe Gosselin et mon groupe ont présenté deux amendements demandant des rapports, lesquels ont été adoptés. Le présent amendement suggère la fusion de ces deux rapports acceptés par la commission des lois et prévoit que le Gouvernement proposera des pistes pour élaborer un nouveau régime juridique, voué à encadrer la gestion d'éventuelles crises sanitaires futures, dans un cadre démocratique, qui associe le Parlement tout en intégrant aussi la voix des scientifiques – nous avons besoin de cette expertise. Nous demandons aussi que soit inscrite dans la loi l'obligation d'organiser un débat, en commission permanente ou en séance, dans un délai de trente jours à compter du dépôt du rapport. Tel est l'esprit de cet amendement, qui procède de deux ame...
...es mesures prises par le Gouvernement pour lutter efficacement contre le covid-19. Or, depuis deux ans, un des trous les plus larges dans la raquette concerne justement votre inaction dans ce domaine, l'incurie avec laquelle les écoles, les écoliers et toute la communauté éducative ont été traités. Aujourd'hui, le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse a annoncé un nouveau protocole sanitaire comptant trois niveaux, qui suscite déjà un très grand nombre de critiques, aucune mesure préventive précise n'étant prévue. Je rappelle une proposition relayée par les parents, les enseignants, les syndicats et les collectifs, celle de l'installation de purificateurs d'air dans toutes les écoles, dans toutes les classes. Elle ne peut être laissée à la seule responsabilité des collectivités, qui...
...ur évoquer la question que vous avez refusé d'aborder à plusieurs reprises, monsieur le ministre, celle de l'obligation vaccinale des soignants et d'autres personnels, et de votre refus de réintégrer ceux qui l'ont refusée, alors que nous en aurions besoin. Il est nécessaire de réintroduire ce débat ; si nous en sommes là ce soir, si nous avons ce débat sur ces mesures, c'est à cause de la crise sanitaire, mais aussi parce que notre système de santé, notamment l'hôpital public, est en train de s'effondrer. J'en veux pour preuve ce qui s'est passé hier soir à Nice : le service des urgences de la cinquième ville de France a été fermé pendant plusieurs heures, faute de soignants suffisamment nombreux pour prendre en charge les patients.
...ns en comité restreint, en conseil de défense, sans l'aval de la représentation nationale. Cet état de fait ne peut plus durer et l'Assemblée nationale doit retrouver son rôle de législateur dans notre société. Elle doit surtout retrouver son pouvoir de contrôle de l'action de l'État. L'article 4 impose au Gouvernement la présentation d'un rapport détaillé concernant les mesures prises au niveau sanitaire pour contrôler l'épidémie de la covid-19 trois mois après la promulgation du présent texte. Comptez sur nous pour être les maîtres des horloges et vous le rappeler. Même si nous trouvons que cet article va dans le bon sens, son deuxième alinéa n'est selon nous pas assez explicite. La discussion sur ce rapport détaillé ne serait que facultative, en séance publique ou en commission. Nous regretton...
Madame la ministre de l'Europe et des affaires étrangères, les crises sanitaire et économique ont profondément affecté nos territoires. Elles ont aussi révélé que, soixante-dix ans après sa fondation, le projet européen restait fidèle à sa promesse de paix et de prospérité. Je viens d'une région, l'Alsace, où nous avons vu ce qu'il en coûtait de la fermeture des frontières prônée par certains, où nous savons le prix de la paix et de la solidarité européenne qui a sauvé des v...
Ce soir nous apporte un enseignement : il faut se désintoxiquer de l'état d'urgence sanitaire et permanent ; il est grand temps. Nous devons apprendre ensemble, dans cette nouvelle configuration enfin un peu plus propice au parlementarisme, à gérer les crises dans le cadre de l'État de droit et sans état d'exception permanent. Sortir de l'état d'urgence, c'est respecter les ultramarins ; sortir de l'état d'urgence, c'est garantir à chaque Française et à chaque Français de pouvoir se dépl...
...gues, le texte dont nous achevons l'examen intervient dans un contexte un peu particulier : celui à la fois d'une pandémie qui dure et qui se renouvelle, et celui d'une flambée des cas de contamination à l'occasion de ce qu'on nomme la septième vague. Ces rappels ne sont pas uniquement une figure de style : depuis deux ans et demi, nous discutons du régime juridique applicable en matière de crise sanitaire, de sa sortie et de sa prolongation. La finalité du texte – la veille et la sécurité sanitaires – ne doit pas nous conduire à abandonner l'idée même des mécanismes de contrôle objectivés et réactivés en période de crise. Le groupe Socialistes et apparentés a défendu en commission et en séance des amendements d'amélioration qui s'appuyaient sur trois axes. Le premier repose sur la nécessité d'un...
Contre l'avis du Gouvernement, nous avons adopté un amendement qui indique qu'un seul document – une attestation ou un test négatif – suffit pour les déplacements extra-hexagonaux. Nous avons fait avancer la liberté. Grâce à l'amendement de notre collègue et camarade Marie-France Lorho, le passe sanitaire ne concernera plus les mineurs : nous avons fait avancer la liberté, l'égalité et la fraternité.
Le moment est donc venu d'expliquer notre vote sur le projet de loi maintenant provisoirement un dispositif de veille et de sécurité sanitaire en matière de lutte contre la covid-19 – ou plutôt sur ce qui reste du texte, mais j'y reviendrai. L'examen de ce projet de loi a été entaché de manière irrémédiable par l'acte autoritaire et unilatéral de la présidente de l'Assemblée nationale s'opposant à la décision du président de la commission des finances de permettre la discussion, en séance publique, de la possibilité de réintégrer les s...